Femme de la Renaissance.
Je me suis donc fait lâchement aidé par les deux dames de la maison. Puis nous sommes tombés sur Marie Stuart, trois fois mariée, reine d’Ecosse à six jours, reine d’Angleterre, d’Irlande et d’Écosse à 16 ans, Reine de France à 17 ans, éduquée par Ronsard et du Bellay, décapitée par sa rivale d’Angleterre à 44.
Forte femme, femme multiple. J’ai toujours préféré les Reines aux Rois. A défaut de présidente.
Pour l'exécution de Marie Stuart voir chez Juan parce que je ne suis pas friande de ce genre de scène personnellement. Désolée.
Mon commentaire :
Merci Juan ! Super, tu es le 5e homme qui a accepté de jouer le jeu ! Félicitations ! Je publierai ton billet sur mon blog dès que possible (j’ ai encore 9 participant.e.s à publier avant).
A propos de sang, ne pas confondre Mary Stuart et Mary la Sanglante ou Bloody Mary qui est le surnom donné à Mary Tudor la fille à papa Barbe Bleue-Henri VIII qui a fait décapiter deux de ses épouses sans parler d’innombrables autres personnalités innocentes. Mary Tudor c’est un peu la Marine le Pen du XVIe siècle si on veut
Mary Stuart, elle, a eu beaucoup de déboires parce qu’en fait elle était programmée pour vivre une petite vie pépère de reine de France mais voilà que Francois II est mort six mois après son accession au trône. Du coup elle s’est retrouvée sans trône et en concurrence avec la reine d’Angleterre à qui elle pouvait légitimement disputer le sien de trône. Cette histoire a été tragique pour les deux femmes, l’une devait liquider obligatoirement l’autre comme le fait si bien dire Friedrich Schiller a un conseiller d’Elizabeth qui hésite à la condammner à mort : »Tu dois subir le coup ou le donner. Sa vie est ta mort, sa mort, ta vie ».
Ce drame est du à plusieurs facteurs : Henri VIII qui ne voulait à aucun prix voir une fille le remplacer sur le trône dAngleterre (raté puisqu’il en a eu successivement deux (Mary Tudor puis Elizabeth Ire) n’a pas réglé testamentairement sa succession sur le plan féminin d’où les litiges qui s’en sont suivis et de plus dans l’Angleterre anglicanisée par ce même Henri VIII les factieux catholiques rêvaient de renverser la fille d’Ann Boleyn qui était anglicane comme son père pour y mettre une souveraine catholique c-à-d Mary. Tant que Mary restait vivante, la guerre civile comme celle qui avait lieu pendant ce temps en France (avec Michelade de Nîmes, Saint-Barthélémy, etc…) menacait l’Angleterre. Mary Stuart n’avait malheureusment aucune échappatoire. Si. Elle aurait pu se convertir au protestantisme pour sauver sa peau. Elle a choisi de rester fidèle à sa religion initiale. C’était une question de dignité. A l’époque les gens avaient un sens aigu de l’honneur !
Bon excusez-moi tous je n’ai pas pu m’empêcher de rajouter ces précisions.
En tout cas, sa vie continue à faire couler beaucoup d’encre (virtuelle) depuis son exécution en 1587 !
ce qui est marrant dans votre jeu de tag, c'est de voir ce que les gens retiennent des personnages qu'ils choisissent.
RépondreSupprimersont-ce des désirs secrets, des analogies psychologiques, des fantasmes, des idéaux etc... je ne sais pas.
mais le passage des uns aux autres est intéressant.
"Mary Tudor c’est un peu la Marine le Pen du XVIe siècle si on veut"
RépondreSupprimerOh c'est pas si simple, vraiment, et elle avait des "conseillers" pas piqués des hannetons, fut humiliée enfant/ado/adulte, (plus que sa demi sœur) par père frère et autres dont époux..
A paul-griffebleue : oui c'est complètement différent de ma manière à moi. J'ai beaucoup de plaisir aussi avec tous ces styles personnels si différents !
RépondreSupprimerA mebahel : c'est une comparaison qui parle assez de l'idée que l'on se fait d'elle aujourd'hui suivant comment on en a entendu parler. Moi j'ai lu sa bio par Simone Bertière et en effet, je ne lui trouve pas du tout de rapoort avec Marine le Pen. Déjà parce que son sens de la politique et même son intérêt pour elle ne semblaient pas très marquants d'après cette historienne, Elle semble plutôt avoir été le jouet d'événements qui l'ont dépassée et une ennemie d'Elisabeth Ire par la force de choses contre lesquelles elle ne pouvait rien.