Lu sur twitter et copié-collé avec les mots de l'autrice ( @Aminaminaheyhey) du thread sur le sujet de l'harlequinisation rampante de la littérature lorsque celle-ci est "seulement" issue de la femellitude et non pas du grand saint mâle sacré dont la prose miraculeuse guérit les écrouelles contrairement au scribouillage féminin qui, lui, pue littéralement du cul (oui, je sais, moi aussi, comme Amina, je suis énervée !):
— Amina (@Aminaminaheyhey) January 12, 2023
Se voit d’abord reléguer à une couverture plus « juvénile » dans les années 50. Certes le roman est un roman d’adolescence mais on n’a jamais vu « les faux monnayeurs » de Gide ( par exemple) menacés de se retrouver dans la bibliothèque verte.
Le roman dans sa vision très 1930 de l’amour et de l’accomplissement des femmes est certes dépassé de par ses thèmes ( quoi qu’il ne me semble pas qu’on est fait tant de progrès que cela ) mais reste très bien écrit et ne méritait sans doute pas de finir comme ça :
Ah ! Et aussi voyez ce qu’ils ont fait à son plus grand succès. Le roman « Désirée » adapté au cinéma avec Brando dans les années 50 à la suite d’un immense succès auprès des lecteurs et des lectrices se retrouve désormais dans la collection « amour et aventures » de J’ai lu
Pour ce qui est de« Wuthering Height » par Emily Brontë le voila assommé par la bêtise de cette rouge ! Vous me direz que c’était pour surfer sur le succès de Twilight ? Ok mais pourquoi « Tess » de Thomas Hardy n’a pas connu la m insulte au moment du succès de 50 shades of grey?
Qualifier de sentimentalisme l’exploration des vies intérieures des femmes c’est un mov vieux comme le monde. (Et c’est d’autant plus ironique qu’on a longtemps assigné violemment les femmes au domaine domestique) Par contre écouter chouiner les pleurnichards.