Gabrielle d'Estrées
Une femme de la Renaissance, moi ? Why not ?
Gabrielle d’Estrées par Daniel Dumonstier (1574-1646) peint vers 1635-1640…Les critères de beauté ont changé, je sais !
Taguée par ma chère LiliGalipette, elle-même taguée par Daniel tagué par Euterpe qui nous explique le concept ici , la question est : Dans quelle femme de la Renaissance me vois-je ? Ouh ! Question piège… Après avoir hésité avec Anne de Bretagne, le destin unique et tragique de Gabrielle d’Estrées m’a paru mieux me convenir, la blondeur en moins ! Dans la peau d’une favorite libre et (un tantinet) libertine, je me sens mieux qu’en épouse confinée et aliénée à l’étiquette !
Née entre 1570 et 1573 (l’état-civil n’était pas encore fiable), Gabrielle d’Estrées était réputée pour sa blondeur évanescente, son teint d’une blancheur incomparable et fut une des femmes les plus admirées mais aussi les plus détestées de son époque. Favorite et maîtresse du Vert-Galant (j’ai nommé Henri IV le tombeur), son destin fut tragique. Elle mourut en avril 1599, alors qu’elle était enceinte de son quatrième enfant, et qu’elle était sur le point de devenir reine. En effet, Henri IV alors marié à Marguerite de Valois depuis 1571 avait enfin obtenu le divorce et lui avait même passé l’anneau royal au doigt. Mais voilà…d’obscurs jaloux ne voyaient pas cette union d’un bon oeil. Après un dîner, elle meurt brutalement dans d’atroces souffrances dûes…au poison (thèse évoquée), son corps devient « noir » brusquement. Des rumeurs « d’étranglement par le diable »courent également ainsi que la thèse d’une crise d’apoplexie ou plus plausible, celle d’une crise d’éclampsie (ce qui arrive encore aujourd’hui aux femmes enceintes dans les derniers mois de leur grossesse). Mais aucune autopsie (à l’époque) ne dira la vérité…
Au lendemain de sa mort, Henri IV, effondré écrira : » Mon affliction est aussi incomparable que l’était le sujet qui me la donne. Les regrets et les plaintes m’accompagneront jusqu’au tombeau. La racine de mon coeur est morte et ne rejettera plus… »
Aggrippa d’Aubigné, plutôt avare de compliments, réhabilitant celle qui était surnommée « la duchesse d’ordures » (après qu’Henri IV l’eût faite Duchesse de Beaufort), dira qu’elle était à l’origine du grand-oeuvre d’Henri IV : l’Edit de Nantes…
Nous reste au Louvre, ce tableau non signé de l’Ecole de Fontainebleau représentant (peut-être) Gabrielle et sa soeur -à gauche-, la Duchesse de Villars, vers 1594.
Tableau qui a donné lieu à quelques pastiches…
DINA & MARIO – 1981
ou encore…celui-ci non référencé…
Même une pub Pour Yves Saint-Laurent (pour une fois que Kate Moss a les seins couverts, franchement…
Tout ça pour dire que Gabrielle a marqué les esprits ! Qu’elle est devenue un mythe sans avoir été une rock-star ! Pas mal…
Mais comme la règle des tags est de faire suivre, je tague donc Syl. de Thé, Lectures et macarons qui a toujours des idées et de belles photos historiques ! Olivia qui s’ennuie en ce moment (elle va me tuer !), et Delphine qui ne m’en voudra pas (aïe mes doigts…) mais aussi Ella qui toujours dans ses Etats,va bien se transposer à cette époque ! Et Violette qui a toujours des humeurs désopilantes (Les Humeurs de Violette). pendant qu j’y suis, j’aimerais bien savoir ce qu’Irrégulière nous trouverait et Anne, des Mots et des Notes…
Sources Wikipédia, abrégée. pour en savoir plus, c’est ici !
Publié par Asphodèle (dont je ne retrouve plus le billet malgré une recherche assidu) copié/collé par Euterpe.
Mon commentaire : j'aimerais bien retrouvé le billet pour récupérer les images !
Ajout du 16.8 : j'ai retrouvé le billet mais les photos (si intéressantes qui allaient avec) y ont aussi disparu !!
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