Les aventures d'Euterpe
à la recherche des femmes perdues dans l'espace-temps et autres aventures...
dimanche 19 février 2023
À propos du livre "YIN, le féminisme ennemi du genre humain" (la bombe atomique, à côté, = du pipi de chat ?)
lundi 13 février 2023
Une femme qu frappe du poing sur la table : Diana Ivanovici Șoșoacă
dimanche 22 janvier 2023
Marianne Bachmeier, mère justicière
Marianne Bachmeier (1950-1996) est une allemande devenue célèbre en 1981 pour avoir liquidé en plein tribunal le meurtrier de sa fille de sept ans.
Elle a ensuite été condamnée à six ans de prison.
Le 5 mai 1980, la petite Anna est enlevée par Klaus Grabowski, un boucher de 35 ans d'origine polonaise, chez qui Anna s'était rendue pour jouer avec ses chats.
Grabowski retient Anna pendant plusieurs heures chez lui et la viole avant de l'étrangler avec une paire de collants de sa fiancée.
Selon le procureur, Grabowski a ligoté la jeune fille et l'a mise dans une boîte, qu'il a ensuite laissée au bord d'un canal.
Sa fiancée l'a dénoncé à la police.
Klaus Grabowski est un délinquant sexuel récidiviste qui a déjà été condamné pour abus sexuel sur deux filles. Il s'est par la ensuite fait castré puis ayant changé d'avis deux ans plus tard, a pris un traitement à base d'hormones. Marianne Bachmaier et le père d'Anna, Christian Berthold, portent plainte san succès contre l'urologue qui lui a accordé ce traitement et ainsi rétabli sa dangerosité.
Marianne Bachmeier sort de prison au bout de quatre ans, se remarie en 1985, part en 1988 avec son professeur de mari au Nigéria où celui-ci enseigne l'allemand dans une petite colonie allemande. Elle divorce en 1990 et s'installe à Palerme en Sicile où elle est meurt en 1996 d'un cancer du pancréas.
jeudi 15 décembre 2022
God is a sex Doll for Paedophiles
Je n'ai pas trop le temps de poster des articles de blog mais je regarde pas mal de choses en ce moment sachant que les très jeunes filles, c'est-à-dire, les femmes de l'avenir sont actuellement gravement "prises en otages" par les réseaux sociaux et l'industrie musicale entièrement tournée vers les moins de vingt ans pour les "programmer".
Je sais, cela semble excessif d'utiliser des expressions comme "prises en otage" ou "programmer" mais nous n'avons pas de recul sur ce qui va se passer avec ces jeunes filles qui passent plusieurs heures par jour sur des réseaux sociaux comme Tik Tok, Instagram, Snapchat etc... et sont influencées par la "culture ado" qui n'est pas du tout une culture mais un conditionnement.
J'ai découvert par hasard le capitaine Cosmos et ses très passionnantes analyses de videos clips prélevés sur l'industrie musicale d'aujourd'hui. Le fait de poster une de ses vidéos ici ne signifie pas que j'adhère à ses idées mais que je reconnais qu'il fait là un travail essentiel sur ce que l'on donne à voir à notre descendance et pourquoi. Capitaine Cosmos décortique ce que veulent nous communiquer les jeunes chanteuses très prisées des gamines adolescentes parce que, comme il l'explique dans la vidéo ci-dessous, "captées" au berceau comme leurs stars par l'entreprise Disney. Les gamines connaissent ces actrices enfantines dès le plus jeune âge par l'intermédiaire des émissions Disney qui leur sont destinées. Ces stars deviennent ensuite des "chanteuses populaires" pour que leurs jeunes fans continuent à les suivre. Elles sont, en fait, des produits entièrement fabriquées par l'industrie musicale détenue par des gens à intentions précises pour servir un agenda tout ce qu'il y a d'antiféministe et de déshumanisant en général.
Pour ce faire tout ce qui cherche à renverser le contrôle de ces puissants qui suivent un agenda bien précis, est utilisé ou plutôt recyclé, récupéré comme, par exemple. les tentatives d'émancipation des femmes, leur slogan ironique (comme "God is a woman") en les détournant vers un projet de domination pire que tous ceux qui les ont précédé. Capitaine Cosmos met l'accent sur le satanisme mais qu'est-ce que le satanisme si ce n'est, en particulier, l'appropriation/sexualisation du corps des enfants, leur réduction à la sexualité et une emprise destructrice sur les humains et en particulier les femmes dont il faut contrôler la force génitrice ?
Cette vidéo de Capitaine Cosmos est très passionnante parce qu'il dénonce, par exemple, Alice au pays des merveilles et Le magicien d'Oz comme des contes pervertissants liés à la programmation MK ultra qui, si j'ai bien compris, consiste à provoquer intentionnellement la dissociation traumatique par des abus sexuels afin de contrôler les enfants et ici les jeunes filles.
Avec des filles dissociées et hypersexualisées dès l'enfance, portées ensuite sur la scène du showbiz internationale, on envoie des messages pervertissants et traumatisants aux jeunes filles du monde entier. Ainsi plus une seule d'entre elles n'échappent à la dissociation qui permet le contrôle.
Je ne vais pas écrire un article trop long sur la vidéo mais ce que je retiens personnellement c'est que la culture classique avec Leonard de Vinci, Fritz Lang, Mary Shelley que les jeunes NE CONNAISSENT PAS est dévoyée et reprise pour également servir l'agenda que je ne sais plus s'il faut l'appeler sataniste, pédophile, transhumaniste ou les trois à la fois ou tout simplement masculiniste 2.0, je ne sais pas.
Là où Capitaine Cosmos voit un appel à la disparition du mâle dans le clip "God is a woman", je vois un autre message qui n'est pas du tout "déifiant" pour les femmes. Quand la vidéo reprend Michel Ange et sa Création d'Adam qui devient la Création d'Éve (avec un serpent à la place du sexe... une bite vénimeuse?) ainsi que la Cène de Léonard de Vinci mais avec sans relâche des positions hypersexuelles comme si Ariane Grande qui, un moment donné se couche à l'envers sur la table (a-t-on déjà vu le Christ en position pour s'accoupler?), n'était qu'une poupée mécanique prête à chaque instant au sexe. C'est un être qui ne mange pas, ne boit pas, ne va pas aux toilettes, n'a aucun besoin hors du sexe, n'a pas d'autre discours que "je veux m'accoupler, là, tout de suite, j'en peux plus tellement je suis excitée sexuellement. Je suis l'excitation sexuelle incarnée". La table de la Cène est transformée en présentoir de femmes que l'on dirait à vendre pour le sexe, etc.. Bref, il ne s'agit pas d'un agenda de renversement de la domination masculine, bien au contraire. Il ne s'agit pas de remplacer un Dieu mâle par un Dieu femelle. De mon point de vue, et surtout si on prend au sérieux les paroles de la chanson à l'envers, il s'agit de clamer que Dieu est une poupée sexuelle destinée au pédo suprême. Et s'il faut tuer les mâles ("kill the boy") c'est pour empêcher de sortir de l'emprise du pervers sexuel souverain que l'on peut appeler Satan. D'ailleurs à qui dit-elle "kill the boy" ? On dirait qu'elle parle à un maître invisible auquel elle est soumise. En effet, les victimes de viol incestueux voient toujours leur bourreau comme le diable en personne et le mot "diable" signifie justement "qui dissocie". Ariane Grande, dans ce clip, ressemble totalement à la Lolita qui a intériorisé son rôle de poupée pour pédos ainsi que la jalousie de son oppresseur violeur. Elle ne veut plus que lui et ne veut pas être tentée par de jeunes hommes de son âge qui pourrait la mener vers une vie amoureuse saine. Il faut donc tuer ces concurrents qui pourrait la soustraire au diable tout-puissant. Tout cela n'a strictement rien de féministe. C'en est l'exact contraire.
dimanche 13 novembre 2022
mardi 11 octobre 2022
Le bal des Louves
Je viens de finir un livre trouvé au coin de chez moi dans une cabine téléphonique transformée depuis des années en bibliothèque libre. C'est une traduction en allemand du premier tome du Bal des Louves intitulé "La chambre interdite" (alors que le titre original est "La chambre maudite"), roman historique de Mireille Calmel, autrice inconnue de moi jusqu'alors.
Ma lecture précédente était la version allemande de "Sursis pour l'orchestre" (traduit en "L'orchestre de filles d'Auschwitz") de Fania Fénelon qui relate les seize mois de l'existence d'un orchestre de (jeunes) femmes au camp d'extermination d'Auschwitz, orchestre dont elle fit partie et camp où elle fut internée.
On peut faire un lien entre ces deux oeuvres bien que, de prime abord, elles semblent n'avoir strictement aucun rapport. Les autrices pourraient être grand-mère et petite-fille, elles placent la narration chacune dans des époques et des pays différents, l'une est un témoignage vécu basé sur des notes prises en temps réel, l'autre est fictionnelle et repose sur les documents qui ont pu parvenir jusqu'à nous d'un siècle très reculé. L'une ne décrit que des personnages ayant existé, l'autre mélange figures du passé et personnages inventées voire plus ou moins empruntées à des légendes.
Le point commun des ces deux oeuvres se situe dans le fait que :
des femmes et des enfants et aussi quelques hommes sont livrés à un seul ou une poignée de psychopathes inhumains, avides de pouvoir et de richesse, volant, violant, se livrant à des expérimentations "scientifiques" sur des personnes sans défense dont l'existence n'a pas de valeur pour eux afin de percer le secret de la vie et de se l'approprier et afin d'obtenir la jeunesse éternelle voire l'immortalité. Pour ce faire, ils réduisent les individus à leur corps, oppriment, maltraitent et tuent leurs congénères. Ils sont massivement aidés par des brutes, des sbires, des traîtres, des lâches et des imbéciles dépourvus de conscience.
Cela fait écho à ce qui se passe actuellement dans le monde.
Sinon, je suis ravie de la nomination d'Annie Ernaux comme prix Nobel de Littérature!
« Pour le courage et l'acuité clinique avec lesquels elle dévoile les racines, les éloignements et les contraintes collectives de la mémoire personnelle » a déclaré le jury suédois.
Ce qui est une traduction de l'anglais :
For The Courage And Clinical Acuity With Which She Uncovers The Roots, Estrangements And Collective Restraints Of Personal Memory.”
jeudi 8 septembre 2022
Bärbel Bohley savait que cela reviendrait
"Toutes ces investigations, les enquêtes approfondies sur les structures de la Stasi, ces méthodes qu'ils utilisaient et utilisent toujours, tout cela va tomber dans de mauvaises mains. On va explorer ces structures dans le moindre de leurs détails - pour, au final, les reprendre à son compte. On va un peu les adapter pour qu'elles soient assorties à une société occidentale libre. On ne va pas obligatoirement faire arrêter les empêcheurs de tourner en rond. Il y a des moyens plus raffinés de se débarrasser de quelqu'un. Mais les interdits secrets, la surveillance, la suspicion, la peur, l'isolation et l'exclusion, la stigmatisation et la silencialisation de ceux qui ne veulent pas se fondre dans le moule - cela va revenir, croyez-moi. On va procéder à des exécutions qui seront bien plus efficaces, bien plus subtiles que celles employées par la Stasi. Le mensonge permanent fera lui aussi son retour, la désinformation, le brouillard dans lequel tout perd son contour, tout cela reviendra". (1990, Bärbel Bohley)
Hannah Arendt allait plus loin: elle prédisait que le nazisme allait juste s'internationaliser.