Oui, je sais que ce néologisme n'est guère orthodoxe dans sa construction mais nous avons bien "autobus" ou "surdouance" et encore quelques autres substantifs étranges forgés au petit bonheur, alors pourquoi ne pas créer "gynilité" comme pendant à "virilité ?
La virilité n'a pas de sens bien défini à en croire Wikipédia qui s'évertue à cerner tant bien que mal le concept sans tomber dans la vulgarité.
Malheureusement, il me semble à moi qu'il se résume quand même à l'érection. Il désigne "l'être" qui se dresse par rapport à celui qui se courbe. C'est pourquoi une femme qui se dresse au lieu de se courber est aussitôt assimilée à ce concept simple mais immédiatement compréhensible à tout cerveau masculin de base.
Bien sûr, quelques esprits un petit plus affutés comme celui de La Fontaine voit dans le fait de rester dresser ou de préférer se courber autre chose que de la virilité et de l'absence de virilité (cf. : la fable du Chêne et du Roseau) mais dans l'ensemble être droit, dur et actif, semble être la quintessence de la virilité pour l'homme qui fait de son sexe l'instrument de mesure de tout ce qui se meut (ou pas) en ce monde.
Or il y a une vie en dehors du pénis humain et les qualités prétendument "viriles" prêtées aux femmes citées dans le billet précédent n'ont rien à voir avec ce concept réducteur et simpliste qui se veut "intelligent".
Que serait donc alors la gynilité, concept qui faire fort défaut dans cette société, si, pour l'homme, la virilité est synonyme de puissance sexuelle (pénis en érection), d'affirmation de soi jusqu'à la violence physique et morale car ne supportant aucune barrière (pénis perçant l'hymen), le verbe haut jusqu'aux hurlements façon Hitler (éjaculation), être capable de faire taire les femmes et de les contraindre à filer doux telles les domestiques moyennes (leur faire porter "leur" "fruit", l'allaiter et s'en occuper), prendre le plus de place possible et terroriser au besoin son entourage pour conserver cette place (faire au besoin de son pénis une arme), être hyperactif et doué d'une force physique particulièrement voyante ("honorer" plusieurs femmes pour être sûr de perpétuer ses gènes), être plus arrogant que réservé et plus narcissique que charitable (se battre sans merci pour la domination du troupeau de femelles) ?
La gynilité doit-elle être une métaphore de l'activité clitorido-vaginalo-utérine ou non ? A mon avis, il n'est point besoin de singer la "pensée" mâle et de descendre jusqu'en dessous de la ceinture pour trouver les qualités que l'ont peut associer à ce concept. Il suffit de reprendre les exemple précédents et d'interroger la prétendue "virilité" attribuée aux personnages célèbres féminins cités précédemment :
Clélie : "Porsenna, vaincu par le courage d'Horatius Coclès, par l'action forcenée de Mucius Scevola, par la résolution virile de la jeune Clélie" (Lésveque)
Parce que Clélie décide de s'évader, elle serait un homme ? (Elle s'est dressée tel le membre viril) Comme si le propre de la femme était d'accepter l'état d'esclave !
Non. La gynilité consiste à réagir en humain libre et à chercher par tous les moyens à échapper à une tyrannie quelle qu'elle soit.
Marguerite de Navarre : "corps féminin, coeur d'homme et tête d'ange". (Clément Marot).
Clément Marot appelle "coeur d'homme" le courage dont témoignait Marguerite de Navarre lorsqu'elle n'hésitait pas à prendre sous sa protection des gens persécutés par les censeurs et à exprimer librement ses opinions personnelles (elle se dressait comme le membre viril) car ce qu'il lui était le plus cher était de défendre toujours et partout ce que nous appelons aujourd'hui la "liberté d'expression".
Or ceci n'est pas l'apanage de l'homme et n'a rien à voir avec l'érection.
C'est justement une qualité que l'on peut qualifier de gynile d'autant qu'elle émane d'une femme et une femme, quoi qu'en aient dit des hommes comme Marot, n'est, par définition, pas un homme.
Marie de Hongrie : « c’est une femme qui tient beaucoup de l’homme, car elle pourvoit aux choses de la guerre et elle en raisonne, ainsi de la fortification des places et de toutes les matières d’état. […] » (un ambassadeur vénitien)
Marie de Hongrie fut probablement (?) la seule femme de son siècle à chevaucher à califourchon et à avoir exercer la charge de grand veneur (grande veneuse) alors que c'était un titre que se confiait normalement à un homme. (Le grand veneur débusquait l'animal faisant ensuite l'objet d'une chasse) et, en effet, elle s'occupait elle-même de ce qui concernait la défense du pays ainsi que de son gouvernement puisqu'elle gouvernait les Pays-Bas (en fait, la Belgique actuelle). (Elle se dressait comme etc...).
Est-ce à dire qu'elle était un homme ? Non. Sa gynilité consistait à ne pas céder de son pouvoir aux hommes qui l'entouraient et dans quel domaine que ce fut car elle savait pertinemment qu'ils seraient tentés de la dominer sous prétexte qu'elle était une femme.
Son attitude soit disant virile était dictée par la volonté de garder le pouvoir ce qui n'est pas chose facile pour une femme et elle fut plusieurs fois tentée de démissionner.
La gynilité de Marie de Hongrie consista donc à user de toute son énergie et de de mobiliser toutes ses capacités pour garder un pouvoir sans cesse remis en question par son entourage, à fournir les efforts qu'il fallait pour le garder, à se battre, s'endurcir et à s'astreindre à rester physiquement à égalité avec l'homme voire à le surpasser (c'était, par exemple, une cavalière hors pair).
Jeanne d'Albret : "n'ayant de femme que le sexe, l'âme entière aux choses viriles, l'esprit puissant aux grandes affaires, le coeur invincible aux adversités" (Agrippa d'Aubigné)
Jeanne d'Albret n'était évidemment pas le moins du monde "virile" mais bien tout ce qu'il y a de "gynile" car il lui fallait, entre autres, protéger et assurer l'avenir de son fils le premier prince du sang Henri de Navarre au milieu de troubles religieux extrêmement sévères en ce temps où la menace de la Saint-Barthélémy approchait.
Très au fait des mensonges et intrigues de cour et de ceux des représentants de la papauté, elle (se dressa) déjoua bien des pièges destinés à la détruire, elle, son fils et sa fille.
La gynilité suppose lucidité, diplomatie et sang-froid, qualités que toutes femmes d'exception possèdent naturellement ou par expérience (il suffit de penser à Aung San Suu Kyi).
Charlotte Corday : "Ce qui plus qu'aucune chose rendait mademoiselle Corday très-frappante, impossible à oublier, c'est que cette voix enfantine était unie à une beauté sérieuse, virile par l'expression, quoique délicate par les traits". Jules Michelet
Charlotte Corday ne fut pas un homme, elle n'aurait donc pa spu avoir quoi que ce soit de viril, dans ses traits ou ailleurs.
Ce que l'on a peut-être pu lire sur son visage c'est sa détermination. Encore que Michelet n'en sut rien puisqu'il ne fut pas contemporain de Charlotte Corday.
Cette femme estima rendre un service à l'humanité en tuant un tyran/assassin assoiffé de sang qui faisait guillotiner à la chaîne tout et tout le monde ou presque afin de faire régner l'épouvante sur la France. (Elle se dressa contre lui).
La détermination et l'esprit de sacrifice afin de sauver son prochain ressemblent également à des qualités éminemment gyniles.
Michelle Delaunay, députée de Bordeaux à propos de Ségolène Royal : "une femme qui en a !"
Qu'a donc Ségolène Royal de spécial à part l'envie de gouverner parce que s'en sentant capable ? (Elle se dresse). Faut-il avoir de plus gros ovaires que les autres femmes pour cela ? C'est bien là une mentalité "virile" mais pas le moins du monde "gynile". La femme gynile ne place pas l'intérieur de sa culotte en avant-plan. Elle n'a pas besoin d'exhiber un arrière-train rouge comme certains singes le font pour en imposer aux autres. Ce n'est pas du tout une caractéristique gynile.
Le Canard Enchaîné à propos de Valérie Trierweiler : sévèrement Burney (jeu de mots sur un certain Burney)
Valérie Trierweiler n'est en réalité pas "sévèrement" quoi que ce soit. Elle s'est rapprochée du pouvoir et s'en empare de manière illégitime. Elle est plus virile que gynile, en effet, puisqu'abusive. Mais elle reste une femme et ces dépassement de limites sont adoubés par son compagnon qui en est le seul responsable étant le président de la République. Il faudrait donc plutôt s'interroger sur ce compagnon en question. Ce que le Canard enchaîné se garde bien de faire, par esprit de corps...viril.
Jean-Pierre Mocky à propos d'actrices talentueuses (Deneuve, Moreau) "ce sont des hommes" (à entendre ici).
Pourquoi Moreau et Deneuve seraient-elles des hommes ? Parce qu'elles prennent leur profession au sérieux (elles se dressent) ? Parce qu'elles ne mendient pas leurs rôles ? Parce qu'elles n'ont pas peur d'endosser des interprétations difficiles ?
Depuis quand les femmes sont-elles des poltrones qui ne prennent pas leur boulot au sérieux et reculent devant des "challenge" nouveaux ?
Deneuve et Moreau sont gyniles, rien de plus, rien de moins.
quant aux hommes qui déplaisent :
« Ce qui frappe le plus en lui, c'est l'absence de toutes les qualités de l'intelligence virile. Son esprit même, qui est incontestable et, je l'avoue, de rare valeur, est surtout un esprit de femme, et encore l'esprit d'une femme de la cour. L'élégance y domine, mais maniérée (...)
(Bernard de La Monnoye (1641-1728) à propos du poète Mellin de Saint-Gelais (1494-1558) dont j'ai publié un poème ici).
Hormis le fait que La Monnoye n'a pas connu Saint-Gelais puisqu'ils ne sont pas contemporains, je ne vois pas ce qu'il y a de féminin à aimer l'élégance et un certain maniérisme.
Il s'agit là d'artificielles constructions de genre qui voudraient qu'un homme soit une sorte de brute manquant de subtilité et n'ayant aucun intérêt pour la forme et l'apparence des choses alors que l'artiste a forcément du goût pour elles sans quoi il ne serait pas artiste. C'est donc très stupide de parler ainsi d'un poète et de rabaisser des valeurs typiquement artistiques en les attribuant aux femmes alors même qu'on dénie à ces dernières toute capacité artistique...
Résultat de cette sorte de jugement c'est que les poètes "modernes" se donnent des allures de baroudeurs négligés, mal rasés et si possible avinés pour ne pas passer pour des "gonzesses" parce qu'ils écrivent en rimes ou manient tout simplement leur langue avec un raffinement et une subtilité admirables.
Ce qui prouve bien que voir l'univers autrement que par comparaison avec le pénis est possible aux deux sexes.
J'ajouterais que ce qui est gynil peut tout aussi bien se retrouver dans l'autre sexe, bien sûr. Je souhaite juste que l'on n'use pas du terme viril pour une femme, terme qui "vire" très facilement en "virago" (comme certains appelaient d'ailleurs Marie de Hongrie).
A part ca je recommande la BD "Moi, Jeanne d'Arc", l'histoire vue par des femmes d'une autre femme qui s'est dressée et qui en est morte à l'âge de 19 ans :
Analyses intéressantes qui font réfléchir.
RépondreSupprimerComment sortir de ces schémas qui semblent figés ?
Figé est le mot, en effet ! Peut-être qu'il faudrait...une femme (féministe de préférence) au pouvoir ?
SupprimerJe me demande si ce macho détestant les femmes de JP Mocky ne désigne pas Deneuve et Moreau comme hommes parce qu'elles sont ménopausées ! Jeanne d'Arc devait ressembler à un garçon pour se fondre dans la masse virile où elle était à peine tolérée ; d'ailleurs elle n'avait pas de règles, ce qui a fait certains supposer qu'elle n'était pas une femme. Aujourd'hui dans les entreprises industrielles où des femmes ingénieures minoritaires tentent de survivre parmi des hommes majoritaires, ces femmes ingénieures souffrent d'aménorrhée pour se fondre dans la masse elles aussi ! Le pseudo mystère Jeanne est donc résolu.
RépondreSupprimerUn lien trouvé dans ma Twitter line aujourd'hui pour illustrer (au sens littéral) ton billet : http://blogs.lexpress.fr/the-autist/2012/09/10/psychanalyse-des-theories-sexuelles-machistes-et-dangereuses/
Ah oui, je n'ai pas pensé à la ménopause mais ce ne serait pas étonnant, en effet.
SupprimerL''aménorrhée est le symptome d'une situation de contrainte, d'emprisonnement, c'est dire si cela doit être difficile d'être unE ingénieurE parmi des hommes !
lien très intéressant. Je me suis demandée après avoir lu l'article si la judaité de Freud n'était pas responsable de son obsession du pénis et si le fait qu'une cérémonie religieuse autour du pénis (la circoncision) existe, ne rendait pas possible cette survalorisation dans notre culture d'un bout de chair destiné uniquement à deux fonctions bien triviales : la miction et la reproduction.
En Allemagne, il y a un grand débat sur le circoncision en ce moment et je suis désolée pour celleux qui pense qu'il faut "respecter les cultures", je trouve que la circoncision touche à l'intégrité de la personne humaine à un âge où celle-ci n'est pas en mesure de s'y soustraire ni de décider pour elle-même.
De plus le petit garcon n'est pas sans remarquer que le sexe de la fille n'est pas l'objet d'une telle cérémonie ni d'aucune cérémonie d'ailleurs, donc il est en droit de se demander si celle-ci à un sexe, forcément.
Cela expliquerait assez la glorification massive et intempestive autant qu'hypermalsaine et ridicule des organes génitaux mâles dans la société humain.e.
Je viens juste de comprendre "jument" "étalon", nom d'une pipe ! Ralentissement de mes neurones ou quoi ? En France aussi, il y a des petits malins opportunistes qui essaient de faire passer la circoncision et la castration/excision des femmes pour la même chose ! Une escroquerie de plus...
SupprimerNon, non ce n'est pas la même chose.
SupprimerIl s'agit en Allemagne de protection de l'enfance en général.
Comme il est interdit de frapper un enfant, certains länder voudraient aussi interdire une opération inutile et scabreuse sur les enfants mâles sous prétexte de religion. Et en effet, la circoncision me parai à moi aussi un rite très douteux pour le psychisme masculin.
L'excision n'a rien à voir là dedans.
me paraît
SupprimerBonjour Euterpe,
SupprimerPour répondre à votre interrogation, voici ce que j'en ai trouvé au hasard de mes lectures. Cheikh Anta Diop, l'initiateur de la connaissance de l'Histoire africaine.
Il a fait à ce sujet une thèse soutenue à la Sorbonne au début des années 50. Il y affirme que circonsition et excision ont une même origine religieuse de la Haute Egypte et procèdent toutes les deux de la même idée, celle de la suppression de ce qui rappelle l'autre sexe.
Merci Pierrot13 pour votre visite ! J'ai lu que Cheikj Anta Diop se fondait sur un témoignage d'Hérodote dans..."Euterpe" !:)
SupprimerBien que l'une et l'autre pratique ne soient pas semblables puisque l'excision reste une mutilation complète, il serait temps de supprimer les deux. Dans les deux cas, il s'agit d'atteinte à l'intégrité physique de la personne humaine.
Avec une différence qui me parait très importante. L'excision est une véritable mutilation qui met en jeu toute la vie amoureuse et intime de la femme alors que je n'ai jamais entendu dire que la circoncision procède des mêmes inconvénients.
SupprimerCe qui ne veut pas dire qu'il ne faut pas convaincre de les supprimer.
Pour rappel, la circoncision concerne deux des trois religions dites du Livre.
En effet, cela fait beaucoup d'hommes circoncis ! C'est fou quand même !
SupprimerCet article est très bien vu et d'une logique incontournable. Bravo!
RépondreSupprimerJuste un bémol : si on invente un mot pour faire le "pendant" d'un autre mot que l'on considère comme ridicule ou inconvenant , ne risque-t-il pas d'être à son tour lui aussi traité de la même manière ? Certains ne risquent-ils pas de l'utiliser à d'autres fins?
Mais sur le principe je suis pour et entièrement d'accord avec votre définition de la virilité . d'ailleurs ça me fait penser à Depardieu ( celui qui pisse dans les avions) traitant Clavier de "ma couille" ! Tout un symbole , en effet.
Merci coup de grisou !:)
SupprimerOui j'a ai pensé. Mais tant que le terme de virilité sera employé, il lui faudra un pendant. On ne peut pas continuer à mesurer les qualités humaines à l'aune de la vir-ilité. L'homme doit cesser d'être l'étalon universelle et doit trouver une jument à ses côtés pour lui rappeler qu'il n'est que le complémentaire d'une femme (quoi que je m'aventure là sur un terrain dangereux étant donné les dernières idées de loi "paritaire" dans le monde islamique).
Depardieu qui a plus ou moins participé à des viols collectifs dans sa jeunesse ne peut ni agir ni s'exprimer autrement. Avec Clavier, il font,en effet, une parfaite paire de couilles !
féminité est un mot français
RépondreSupprimerNon ? J'ignorais totalement ! (C'est de l'ironie).
SupprimerAvant de lire le poème, je voulais laisser un mot ici.
RépondreSupprimerTon billet est "fichtrement" (ça se dit encore?) bien fait. Bravo, oui.
Je voulais quand même signaler que parmi les trentenaires des deux sexes (une dizaine, dont mes enfants) interrogés depuis sa lecture, je me rends compte que ce terme ne recouvre pas pour eux les valeurs que tu cites; en fait il ne recouvre plus rien, il fait partie du passé qu'ils connaissent, bien sûr, mais qui ne correspond en rien à leur réalité. Ils ne l'emploient jamais.
Sont-ils représentatifs de leur génération? Sans doute pas tout à fait car ils ont tous fait des études supérieures, mais quand même, ceci a un aspect fort réjouissant je trouve.
À bientôt Euterpe.
Merci Colo, ton compliment me fait très plaisir.
SupprimerOui, les trentenaires sont tout à fait différents et je m'en réjouis aussi énormément. Par contre les nouveaux parents de moins de trente ans sont déjà beaucoup moins gentil.le.s pour nombres d'entre elleux. On dirait un retour à l'autoritarisme qui se pointe, Et puis les trentenaires ne sont pas encore aux commandes. J'espère qu'en changeant de statut ils/elles resteront fidèles à eux-mêmes et ne chercheront pas à ressembler à celleux qui les ont précédé ni à celleux qui pourraient les suivre.
Mais peut-être suis.je trop pessimiste...
On a déjà le mot féminité du latin "fémina", la femme alors que "vir" désigne l'homme.
RépondreSupprimerOui et on déjà le mot "masculinité" du latin "masculus" = mâle. Alors pourquoi "virilité" ?
SupprimerParce que "masculus" recouvre l'aspect biologique des choses. "Vir" s'attache plus aux valeurs et aux comportements qui doivent être celles d'un homme dans la culture Romaine.
SupprimerA mon sens cette distinction est passée au français. Masculin reste attaché au corps alors que virilité l'est à des valeurs et des comportements. Sa définition varie d'ailleurs selon le vécu/l'éducation des personnes à qui vous aller la demander hommes ou femmes.
C'est justement ce que je dénonce dans cet article. Vous comprenez ce que vous lisez ou vous cherchez juste à faire croire que ce qui est doit rester tel quel jusqu'à la fin des temps parce que cela ne vous convient pas qu'on le remette en question ?
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