Tandis que Miss B., 4 ans et 3/4 est en train de transformer avec des feutres et des crayons de couleurs des garçons en filles sur une page d'exercices des cahiers de la collection "chouette entraînement, maternelle, moyenne section" (ce sont des cahiers d'exercices édités par Hatier dans lequel il y a plus de garçons que de filles, surtout dans des situations actives, et comme j'ai modifié certains de ces dessins trop phallocentrés à mon goût, il a pris à mademoiselle renardelle un grand désir de m'imiter), tout en se livrant, donc, à cette activité hautement féministe (et aussi mathématique parce qu'elle compte les filles et les garçons pour voir s'ils sont en nombre égal avant de redessiner leurs attributs et du coup elle apprend à la fois à compter et à dessiner ! Si c'est pas de la pédagogie, ça !), elle chante joyeusement : "Ding dong the witch is dead, the witch is dead, the witch is dead, ding dong, the witch is dead (etc)". Je me dis dans un premier temps que cette petite futée qui parle déjà deux langues est en train de s'en approprier, en douce, une troisième, avant de prêter attention aux paroles de la chanson : "la sorcière est morte, la sorcière est morte, la sorcière est morte..." (pfff c'est dur le boulot de féministe :( ) Je lui demande, alors, où elle a entendu cela et elle me répond que c'est une chanson du Magicien d'Oz.
Ah oui, en effet. Je ne m'en souvenais pas du tout.
Je sais que les sorcières la travaillent, lui font peur, elle ne sait pas si elles existent vraiment, qui elles sont et quel rôle elles vont jouer dans sa vie. Elle sait seulement que tous les livres, les films, les spectacles en parlent, que l'on se déguise en sorcières à l'époque d'Halloween, qu'elles sont partout dans son monde et qu'une chanson qui se réjouit de la mort de l'une d'entre elles apaise ses angoisses vis-à-vis de cette figure anxiogène.
Les sorcières sont omniprésentes.
Dans toute la culture POUR ENFANTS.
Pourquoi continuons-nous d'apprendre à nos enfants des quantités d'histoires où interviennent des sorcières, alors que nous savons très bien ce qu'il en est de ce mythe et de qui en a fait les frais par le passé ?
En Allemagne, rares sont les gens qui continuent encore à jouer à ce jeu raciste : "Qui a peur de l'homme noir ?" (un ancien jeu d'attrape allemand), mis à part les simples d'esprit que ne voient pas ce que cette phrase a de raciste envers les gens dits "de couleur".
Mais par contre pour les sorcières, pas de problème. Il faudrait beau voir que l'on se passe de contes où elles interviennent !
Je n'ai rien dit à miss B. Je ne peux pas prendre tous les livres de contes du monde et transformer les méchantes sorcières en méchants sorciers (apprentis-sorciers (scientifiques), sorciers qui veulent assassiner des jeunes vierges parce qu'elles sont trop belles (violeurs, prostitueurs), sorciers qui veulent manger des enfants (prêtres pédophiles), sorciers hystériques, jaloux et avides de pouvoir (boursicoteurs), sorciers qui se transforment en dragon (présidents va-t-en-guerre), sorciers empoisonneurs (technocrates des firmes Monsanto, Areva, ...). Je ne peux pas TOUS les redessiner.
Quoique.....
Ceci se passait donc le dimanche. Le lundi, je suis retournée travailler, et là, à propos d'Irlande et d'un certain "Rock of Cashel" dont je ne savais rien, mais sur lequel il fallait que j'écrive quelque chose, je sursautai en lisant ceci sur Wikipédia car cela faisait étonnement écho à mon billet précédent :
"Au Rock de Cashel, lors d'un sermon demeuré célèbre, Maewyn Succat, dit saint Patrick, montra une feuille de trèfle : "Voila la figure de la Trinité sainte». Les figures de triades étaient familières à la religion celtique :
le trèfle deviendra ainsi le symbole de l'Irlande. La légende raconte
que c'est à ce moment-là que furent chassés tous les serpents du pays,
action qui symbolise la conversion du peuple irlandais".
Apparemment ces histoires de serpents que l'on retrouve d'un bout à l'autre du monde occidental et même oriental se rapportent toutes au même culte antérieur au christianisme et qui pourrait bien être celui d'Isis puisque le serpent est l'attribut de la déesse Isis. D'après Hypathie qui a lu le livre de Florence Quentin "Isis l'Éternelle", le culte de cette déesse originaire d'Egypte, a voyagé en suivant les voies commerciales et maritimes, a
conquis Alexandrie, Rome, puis l'Europe et
l'Afrique du Nord.
L'Europe, donc l'Irlande.
Voilà pour mes aventures passionnantes de ces deux derniers jours.
Ah non, j'ai oublié l'épisode "Hannah Arendt" de ce soir, où le film a été interrompu au bout d'1/4 d'heure et où les gens ont été priés de quitter la salle parce que le son était dédoublé et qu'apparemment le/la technicien.ne n'a pas pu réparer la panne.
L'Allemagne n'est plus ce qu'elle était, question technique !
Bref, je n'ai toujours pas vu le film !!!!
très chouette billet! Belle qualité littéraire!
RépondreSupprimerMerci Rosaelle, tu me flattes beaucoup, là !
SupprimerVous avez vues le film Sorcières de Roald Dalh ?
RépondreSupprimerLa seule femme gentille dedans c'est la grand mère donc une vieille femme qui élève le petit garçon en le protégeant des sorcières.
Non mais je viens de regarder la bande-annonce, ça a l'air bien effrayant comme film. Moi non plus je n'ai pas avant de faire des cauchemars de sorcières ! :)
SupprimerAvez-vous vu "Mathilda" du même auteur? C'est plus gratifiant pour les filles !
oups, "envie" pas "avant" !
SupprimerJ'ai vu tout les films tirés des romans de cet auteur que j'aimais beaucoup. Puis j'ai réfléchi. Mathilda et sa gentille institutrice sont des personnages féminins positifs si on veut mais toutes les autres sont des très méchantes femmes, des ogresses qu'un héros petit garçon dans les neuf dixième des cas fera crever dans des soufrances atroce. Sois il n'y a pas de femme ou de fille dans l'histoire soient elles sont hyperdangereuses. Mathilda est l'exception avec l'héroïne du doigt magique. Il faut voir aussi que ces deux petites filles même si elles sont positives et si elles luttent elles ont un pouvoir magique. Les garçons n'en n'ont pas besoin eux ils ont juste leur force mâle.
RépondreSupprimerOui en effet, certains personnages féminins dans "Mathilda" ne sont pas piqués des vers ! Et sans ses pouvoirs surnaturels, elle n'aurait rien pour justifier son existence, en quelque sorte.
SupprimerBien pensé.
Il n'en est jamais de même des garçons, cela aussi est vrai, cependant dans quelques oeuvres plus anciennes et plus biographiques, on repère aussi des petits garçons qui doivent lutter pour exister aux yeux des autres. Dans "Poil-de-carotte" de Jules Renard, ou dans "L'insurgé" de Jules Vallès.
C'est dingue, cette obsession des serpents, chez les tenants des religions à dieu mâle ! On dirait une fixette de garçons apeurés dans le noir !
RépondreSupprimerBon, pour te consoler dans witch (sorcière) il y a "wit", vieux saxon qui veut dire intelligence, jugement, jugeotte ! C'est même la racine de witch, donc on peut dire devant un tel acharnement sur ces brillantes sorcières, que leurs ennemis sont des imbéciles jaloux à petite cervelle !
PS Ben alors si les allemands (tellement calés en technique qu'on me casse les ovaires au-delà du raisonnable professionnellement parlant sur le sujet) n'arrivent plus à réparer une bobine de film qui casse, mais ouvaton ? Encore un mythe qui fout le camp ! Je ne peux pas croire un truc pareil, c'était quoi cette brèle de technicien ?
Mais c'est bien la preuve que la culte d'Isis était un culte très vivant, très répandu et difficile à éradiquer autrement qu'en éliminant les serpents + en créant une Eve pécheresse susceptible de stigmatiser à tous jamais et pour des siècles la femme ! Tu ne crois pas ?
SupprimerOui, la racine de witch, je la connaissais déjà puisque je l'ai déjà publiée sur ce blog. L'allemand est trop proche de l'anglais pour que je sois passée à côté !
Alors, pour le film, je n'ai jamais vu cela. Le Delphi est un superbe cinéma des années 1930 avec une salle trop belle ! Un cinéma dans lequel je n'allais plus très souvent ces derniers temps et j'étais super contente d'y retourner !
Au bout d'un quart d'heure d'oreilles malmenées, le film a été stoppé puis reprojeté depuis le début avec résultat que rien n'avait changé à la panne de son.
À la fin, on nous a sorti une histoire de film pas numérisé, je ne sais quoi, alors qu'on avait surtout l'impression que c'était un haut-parleur qui était défectueux. On a été invité à s'en aller.
Soit on pouvait se faire rembourser le billet, soit revenir le lendemain. Finalement on a parlementé pour revenir le lundi suivant.
Dimanche la projection se fera en présence de Margarethe von Trotta herself. Malheureusement, je ne pourrais pas y assister. Je ne suis pas libre ce jour-là ! En tout cas si la panne n'est pas réparée d'ici-là, ce sera la honte complète.
Je m'amuse à lire cette scène de coloriage en chantonnant - dans ma tête revient la voix de Pauline Julien, "Une sorcière comme les autres" :
RépondreSupprimerhttp://www.youtube.com/watch?v=COMDaYKJCWs
Flûte pour la projection ratée, incroyable ! Ca me rappelle (et ça n'a rien à voir) une soirée au théâtre ("En attendant Godot") interrompue après que l'éclairage de scène ait sauté, pouf !
Quelle magnifique chanson ! Je vais en imprimer les paroles et les apprendre par coeur ! Merci Tania, je ne la connaissais pas, elle est géniale !
SupprimerCe n'est pas comme "Ding Dong etc..." qui est un épouvantable "Ohrwurm" (ver d'oreille) !
Oui, franchement, incroyable cette projection surtout que ce n'est pas dans n'importe quelle salle inconnue d'un lieu perdu, mais dans un cinéma de légende en plein coeur d'une mégalopole. Je n'en suis pas encore revenue !
Merci d'avoir pensé à moi mais je souhaite garder l'anonymat et votre questionnaire est un peu opposé à ce principe, désolée. Bonne chance tout de même pour vos recherches !
RépondreSupprimerC'est effarant de voir le nombre d'histoires ou de films pour enfants parmi lequels la figure de la sorcière est utilisée... Et dans les contes traditionnels de perrault ou grimm, qui ont pour certains été adaptés par disney et vus par des millions d'enfants, la méchante sorcière est un personnage quasi incontournable. Rares sont les contes où il n'en figure pas. Il serait temps que les enfants sachent que les sorcières étaient en réalité des guérisseuses et donc bienfaitrices !
RépondreSupprimerA propos de Rock of Cashel, wikipedia est-il une source fiable ? Les infos apportées sont intéressantes mais je trouve qu'il vaut mieux les confirmer par des sources plus sûres. Je prends un peu de recul par rapport aux informations qui figurent sur wikipedia, étant donné que c'est une encyclopédie libre et que j'y ai parfois repéré des inexactitudes.
Pour les sorcières, c'est difficile d'expliquer aux enfants qu'on les manipule et que les sorcières sont calomniées. D'autant qu'ils voient d'autres enfants qui ont vu les mêmes films et dont les parents n'ont pas remis en cause le contenu de ces mêmes films.
SupprimerC'est super compliqué.
Je me dis que redessiner les personnages en les changeant de genre, c'est une bonne méthode qui séduit apparemment les enfants. Si cela marche pour les personnages de livres d'exercices pourquoi pas pour les personnages de dessins animés ? Je vais me procurer les livres des films de Walt Disney et tenter l'expérience.
Pour Wiki, tout à fait d'accord. Moi aussi j'ai repéré plein de fois des inexactitudes. Cependant ces histoires de serpents sont récurrentes. Pour le Rock of Cashel, elle peut être vraie.
Il est temps que nous adoptions une perspective historique différente pour écrire autrement les livres pour enfants...
RépondreSupprimerLe personnage de la sorcière possède une intéressante ambivalence toute humaine (positive/négative), et peut aussi figurer la toute puissance maternelle vis à vis du petit enfant (qui aime aussi se faire peur, mais quand il peut fabriquer et manipuler les objets de sa peur, pas quand c'est l'imaginaire des adultes qui l'écrase comme le font certains films)...Malheureusement quand elles sont bénéfiques, on transforme souvent les sorcières en "fées" (de plus en plus "girlies"), on n'a jamais brulé de fées (que je sache) ni accusées de femmes d'en être, mais de sorcières beaucoup... c'est la force et la puissance de femmes réelles qu'il faut diaboliser quand elles débordent celles des hommes ou leurs facultés de compréhension. Peu d'adultes croient aujourd'hui aux fées (quoique les légendes bretonnes du XIXéme en regorgent et qu'elles étaient souvent secourables, leurs sources et fontaines "miraculeuses" ont parfois été récupérées par les curés qui luttaient contre un certain paganisme), mais davantage croient à la sorcellerie, aux djins malfaisants qui s'emparent de votre esprit ou de votre corps... La fabrique des images pour la petite enfance manque encore de femmes pensantes pour modifier le cours des choses... C'est un marché (juteux) qui s'appuie encore largement sur de vieilles lunes que l'on aimerait voir rester au fond du lac... Apprenons donc aux enfants à décrypter toutes ces images, dans la joie et la bonne humeur ! Et continuons à dessiner et démasquer le petit club des génies malfaisants qui se partagent la planète ...
Olympe (en mouvement)
Merci pour cet encourageant commentaire ! Ma petite B. fait régulièrement des cauchemars de cette sorcière si odieusement représentée dans "Blanche-Neige" de Walt Disney et pas plus tard que de la nuit de samedi à dimanche dernier, elle s'est plainte d'avoir à nouveau rêvé d'elle (ce n'est pas de mon initiative qu'elle a vu ce film entre 2 et 3 ans). Je me souviens d'avoir vu le même film à l'âge de 6 ans et d'avoir eu aussi très peur et même peut-être encore plus de la manière dont elle meurt.
SupprimerJ'essaie de faire une travail de réappropriation de l'idée de sorcière, en effet, (dans la gaieté et la bonne humeur, certainement) mais il faut des trésors d'invention pour neutraliser les effets dévastateurs de ce genre de films !
Oui, créer des femmes pensantes...c'est une idée à creuser.
Des "femmes pensantes" comme figures à mettre à la place des horribles créatures féminines des contes "traditionnels" diabolisant les femmes à tire-larigo (je précise). Car des "femmes pensantes" dans la réalité, il n'y a que cela !
RépondreSupprimerBonjour!
RépondreSupprimerJe ne sais pas pourquoi mais je n'ai pas la possibilité de vous répondre sur lecinemaestpolitique.fr. Je profite donc de votre liens (merci pour cet article au passage il est intéressant. Je confesse avoir eu très peur de la sorcière de Blanche-Neige, moi aussi) pour vous répondre ici.
Vous me demandez de ne pas mêler Ungerer à Disney, et je peux comprendre pourquoi mais à mon sens le lien est pertinent. Les contes de Grimm, d'Andersen et de Perrault sont en effet au nombre des sources de cet artiste. Certes, il représente des ogres. Mais il représente aussi des sorcières, en s'attaquant aux schémas des contes (La grand-mère du chaperon devient une sorcière). Aux codes du beau et du laid il substitue ceux de l'humain et du monstrueux. Il représente ainsi des personnages féminins intelligents, indépendants et dotés de caractère (Zéralda, le petit chaperon rouge, Allumette, Tiffany...) mais malgré tout ces personnages finissent parfois par se rapprocher du monstrueux. Zéralda se marie avec l'ogre, le chaperon avec le loup... Est-ce à dire qu'elles ont besoin d'un homme pour vivre? Non, cette analyse serait en contradiction avec ce qu'elles sont le reste du livre. En fait, Ungerer subvertit les règles du conte. La passage obligé du mariage qui est la fin de l'histoire/retour dans l'ordre met en lumière l'absurde. L'enfant se rend compte que quelque chose cloche! Les contes posent plus de questions qu'ils ne proposent de réponses. Ce sont des mythes!
A mon avis, les films de Disney (bien que dans une forme plus lisse) reproduisent ça. Ils reprennent les contes en les transformant, même à la marge. Ce qui transforme aussi le sens qu'on leur donne! Le sens incorporé dans le film par le créateur n'est pas nécessairement celui retenu par un gamin. Vous dites que les enfants sont des éponges c'est à mon avis faux ou alors des éponges sélectives. En rejouant les contes, ils les déforment forcément en fonction de leur univers culturel (qui se résume quand même rarement à Disney ou alors c'est un aveuglement de classe de ma part). Je crois, je l'ai vu, vécu que les enfants ne s'identifient pas nécessairement aux personnages de leur sexe et que quand ils le font, ils modifient le contenu de ces personnages. Et ce n'est pas prêter à des enfants des facultés d'adultes que de les représenter comme des être pensant, ayant une mémoire. A mon avis, c'est une analyse d'adulte que de dire que puisque la situation final fait rentrer les personnages féminins dans le rang (Mulan, Jasmine, Mérida), ils annulent ce qu'elles sont (des volontés de puissance et d'émancipation).
Merci pour votre réponse et votre visite.
SupprimerJe vous demandais de ne pas faire de lien entre Ungerer et Disney parce que l'impact des films de Disney dans le monde entier est sans commune mesure. De plus Ungerer n'est pas le seul à réécrire des contes à sa manière mais tout le monde s'en fout plus ou moins étant donné son peu de notoriété internationale. Demandez aux Philippins s'ils connaissent Ungerer puis demandez leur s'ils connaissent Disney. Puis comparez les réponses.
Malheureusement les enfants vont surtout retenir les représentations des contes que tous les autres enfants et adultes de par le monde entier connaissent aussi + dont il est fait sans cesse rappel dans le paysage quotidien étant donné le marchandising autour de ses dessins animés.
Disney transforme les contes mais pas à la manière de Ungerer du tout. Complètement à l'inverse, même. Il vide d'ailleurs aussi les contes de tout résidu de mythes en rapport avec la nature.
Car certain conte issu de mythe ne sont que des figures allégoriques du cycle des saisons ou ce genre de chose. Pour Blanche-Neige par exemple, il n'y a pas de méchante belle-mère à la base mais une gentille mère (Déméter) qui veut retrouver sa fille (Proserpine) enlevée et emmenée aux Enfers par Vulcain.
Donc si on creuse dans l'origine des contes, on trouve des figures de méchants hommes et non pas de méchantes femmes.
Je n'ai jamais écrit que les enfants étaient des éponges, Je n'ai surtout pas utilisé le mot "éponge", soyez honnête. Les enfants ont soif d'apprendre et assimilnte ce qu'on leur donne à apprendre. Les enfants ressentent aussi certaines injustices mais ils ne peuvent pas l'exprimer parce que cela reste très longtemps confus en eux. Mais souvent les petites filles voudraient être des garcons. C'est quand même triste pour ne pas dire effroyable.
Je trouve de ce point de vue, les critiques formulées sur les films de Walt disney sur le blog "le cinéma est politique" très brillantes et justes.
Vous pouvez avoir un avis différens et en discuter si vous voulez mais dans votre commentaire vous ne prouvez en rien ce que vous avancez.
Dans les articles du blog sus-nommé, les analyses sont détaillées et convaincantes parce que détaillées.
Il ne suffit pas de dire que W.D. s'attaque aussi aux schémas des contes. Il faudrait peut-être dire en quoi et aussi en quoi la transformation qu'il en fait apporte quelque chose aux enfants (au lieu de leur enlever ce quelque chose).