La baronne Emmeline Pethick Lawrence (1867-1954) fut membre du WSPU de Emmeline Pankhurst et femme du secrétaire des Affaires Étrangères d'Inde et de Birmanie, Frederick Pethick Lawrence, grand ami du Mahatma Gandhi dont il fut un contemporain de la lutte pour l'indépendance de l'Inde. Les deux hommes s'entendaient à merveille, rapportent les historiens. Le baron Frederick Pethick Lawrence soutenait le WSPU et publia dès 1902 avec sa femme le fameux journal "Vote for Women".
Remarquons qu'en se mariant Frederick Lawrence a pris, en sus de son nom, celui de sa femme !
Remarquons qu'en se mariant Frederick Lawrence a pris, en sus de son nom, celui de sa femme !
Emmeline Pethick Lawrence fit six fois de la prison en raison de ses activités avec le WSPU.
Dans son livre My Part in a Changing World (1938) elle écrit : "When the morning newspaper brought the unexpected news of my first arrest in the Suffrage Movement, my father reacted to it in precisely the same way as I should have reacted had our positions been reversed. He was proud that a child of his hand not hesitated to make a stand for the extension of democratic liberty."
"Lorsque le journal du matin a rapporté la nouvelle inattendue de ma première arrestation pour le mouvement des suffragistes, mon père a réagi exactement de la même manière que je l'aurais fait si j'avais été à sa place. Il fut fier qu'un enfant venant de lui n'ait pas hésité à prendre position pour l'extension de la liberté démocratique".
Dans son livre My Part in a Changing World (1938) elle écrit : "When the morning newspaper brought the unexpected news of my first arrest in the Suffrage Movement, my father reacted to it in precisely the same way as I should have reacted had our positions been reversed. He was proud that a child of his hand not hesitated to make a stand for the extension of democratic liberty."
"Lorsque le journal du matin a rapporté la nouvelle inattendue de ma première arrestation pour le mouvement des suffragistes, mon père a réagi exactement de la même manière que je l'aurais fait si j'avais été à sa place. Il fut fier qu'un enfant venant de lui n'ait pas hésité à prendre position pour l'extension de la liberté démocratique".
Une chance qu'elle ait été soutenue par son père. Toutes ces femmes sont de modèles : on n'obtient rien sans prise de risque et un engagement total !
RépondreSupprimerOui, en effet. Ce que je trouve intéressant dans cette femme, en plus de tout ce qui est intéressant chez elle, car c'est vraiment une femme formidable (dommage que je n'ai pas le temps de traduire tout ce qui a été écrit sur elle) c'est qu'elle s'est engagée dans le mouvement dela femme "d'en bas" Emmeline Pankhurst, la casseuse, et non dans le mouvement de la pacifique Millicent Fawcett. Elle a également donné comme condition à son mariage que son mari s'engage dans le même combat qu'elle et pourtant cet homme admirait Gandhi.
SupprimerJ'en conclus que finalement le combat de Gandhi que l'on appelle aujourd'hui non-violent serait appelé aujourd'hui "terroriste". En effet, Gandhi a aussi détruit. En Afrique du Sud, il a enjoint les Indiens à détruire leurs papiers malgré la répression policière. Il est entré par effraction avec d'autres militants dans des domaines confisqués par la couronne britannique, il a organisé des grèves de la faim...bref, à y regarder de près, ce n'était pas un pacifique qui se contentait de prononcer des discours, d'organiser des défilés et de distribuer des tracts. Sa non-violence était une violence subtile et insaisissable. Les Pankhurst n'ont pas fait tellement pire.
Bonjour Euterpe, Si tu veux te joindre à l'appel citoyen que nous publions aujourd'hui à une dizaine de blogs, le texte est disponible chez moi ou chez Diké : il suffit de faire un copier/coller du texte avec les liens hypertexte. C'est évidemment facultatif, nous ne pouvions pas te joindre avant publication officielle pour avoir ton accord.
RépondreSupprimerOK, c'est fait.
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