Dessin de Catherine dans Charlie Hebdo en 2006 illustrant le régime de la Terreur masculine subit par Sohane Benziane : "sois soumise ou crève".
Ici, en 2012 une autre adolescente est brûlée vive en France sans que cela ait fait beaucoup de bruit dans la presse.
"Brûlée vive", Souad de Cisjordanie, raconte ce que c'est de subir un tel crime y ayant par miracle survécu :
Combien d'adolescentes, de jeunes et de moins jeunes femmes ont-elles été assassinées par le feu dans le monde depuis l'aube de l'humanité ? L'assassinat par le feu n'étant que l'une des innombrables méthodes d'extermination utilisées contre notre sexe dont le droit de vivre est conditionnel.
Ici, en 2012 une autre adolescente est brûlée vive en France sans que cela ait fait beaucoup de bruit dans la presse.
"Brûlée vive", Souad de Cisjordanie, raconte ce que c'est de subir un tel crime y ayant par miracle survécu :
Combien d'adolescentes, de jeunes et de moins jeunes femmes ont-elles été assassinées par le feu dans le monde depuis l'aube de l'humanité ? L'assassinat par le feu n'étant que l'une des innombrables méthodes d'extermination utilisées contre notre sexe dont le droit de vivre est conditionnel.
Cela reste exceptionnel en France mais n'est pas si rare en Inde. Une femme qui ne convient plus à son mari, une dot qu'il ne voudrait pas perdre, un peu d'essence, une allumette ... et c'est un tragique accident domestique ... " Elle préparait le repas, elle n'a pas fait attention ... "
RépondreSupprimerJe crois que c'est surtout au Pakistan que ce genre de meurtre a le plus cours, en fait.
SupprimerC'est certainement pour cela que la dernière victime en France est d'origine pakistanaise. Mais l'Inde a bien entendu les mêmes pratiques, je le crois volontiers.
Dans un bouquin d'Alexandra David Néel que je viens de finir, elle parle du Sâti en Inde: une déesse dont le dieu-mari meurt s'immole/est immolée par le feu en signe de deuil.
SupprimerDepuis cela a donné lieu à une pratique funéraire cruelle: l'épouse (vivante) d'un mort était brûlée vive sur le bucher funéraire de son mari. C'est la colonisation qui mis fin à cette pratique dont A. D-N note que les indiens qu'elle rencontre en regrette le caractère formidable.
C'est un passage extrait de "40 siècles d'expansion chinoise"
regrettent. pardon
SupprimerEn effet, c'est atroce.
SupprimerMais est-ce l'expansion chinoise qui a mis fin à cette pratique ? Curieux. Je croyais que c'était les anglais.
Mais est-ce que le livre "Brulee Vive" un cas de « syndrome des faux souvenirs »? Lisez "Questions brulantes" par Therese Taylor. Souad a souvent change ses histoires.
RépondreSupprimerApparemment "Questions brulantes" de Therese Taylor est très connu sur des sites comme Al-Islam.... mais à part ça, j'aimerais rappeler ou apprendre à celleux qui ne le savent pas que la mémoire dans les affaires de traumatisme présente des trous qui parfois se comblent avec le temps parfois non.
SupprimerDonc, quand T.T. dit "L'un des traumas subit par Souad fut d'être témoin d'infanticides. Elle vit sa mère donner naissance et tuer les nouveau-nées parce qu'elles étaient des filles. Au cours d'une entrevue en 2003, un journaliste d'ANSA releva que: « Souad...se souvient parfaitement comment sa mère a étranglé deux nouveau-nées parce qu'elles étaient des filles. » Dans Brûlée Vive, Souad ne peut résister à la tentation d'ajouter deux infanticides à son souvenir. Il y a peut-être eu un troisième infanticide : « Je l'ai vu faire une première fois, puis une deuxième, je ne suis pas sûre d'avoir assisté à la troisième, mais je l'ai su. »
T.T. trouve anormal qu'elle se souvienne de deux infanticides puis beaucoup plus tard, qu'elle dise avoir le sentiment qu'il y en a eu d'autres.
Or, le fait de "changer" la "vérité" ne veut pas dire qu'il y a mensonge.
L'autrice ne semble rien savoir des mécanismes de la mémoire traumatique.
Je ne crois pas au "syndrome de faux souvenirs". Je ne crois qu'au syndrome du souvenir mité par le besoin de ne devenir fou ou folle en se rappelant de tout en même temps.