La palme a apparemment été décerné au meilleur maltraiteur de femme âgée.
Commentatrice habituelle du blog cité plus haut, Lulu explique le monde selon Haneke (le primé) d'une façon très intéressante. Je n'ai pas pu m'empêcher de publier son commentaire:
Bof, le monde selon Haneke : il y a des gens bien (c’est-à-dire riches et de bonne famille et cultivés et raffinés et gentils et ouverts aux problèmes existentiels) qui vivent tranquillement leur vie de gens bien, parmi d’autres gens bien, dans des lieux de gens bien avec des distractions de gens bien et des rapports amicaux, amoureux ou familiaux de gens très bien.
Le malheur, c’est les autres : des gens pas bien (qui se révèlent être pauvres, pas cultivés, rustres, frustrés, et donc hargneux, violents) qui vont faire irruption dans le monde des gens bien, par jalousie, par envie mesquine, ou tout simplement parce qu’ils sont pauvres, et donc mal élevés, insensibles au bien et à la beauté et à la subtilité, et mauvais. Ces autres vont faire le mal, et tout casser dans le monde des gens bien, tuer détruire et faire ce que les pauvres font d’habitude.
Tout ceci me rappelle une conférence de Gadamer (un philosophe allemand de l’école de Heidegger, c’est-à-dire que c’est pas grave qu’il ait été antisémite et raciste) entendue dans les années 90 : 95 ans, tout rabougri, et on l’amène au podium et là, une métamorphose : une voix de 40 ans qui articule à merveille et laisse dérouler de si belles phrases, très cultivées et raffinées, avec un vocabulaire tellement subtil et précis, tout ça pour dire quoi : que la civilisation occidentale est en train de périr, que c’est la faute aux hordes de barbares qui sont à nos portes et nous décultivent et en plus vont probablement venir jusque dans nos bras égorger nos fils et nos compagnes. Et comme il a 95 ans, qu’il a vécu et prospéré sous le nazisme et en a entendu bien d’autres, que tout le monde le révère parce que c’est un si grand philosophe (le dernier encore vivant des vraiment grands), il ne prend même pas le détour d’un euphémisme et le dit plus ou moins très directement comme je l’ai écrit plus haut.
Ce discours pourrait convenir comme description du synopsis de funny games, ou du temps du loup, ou de code inconnu.
Seule “la pianiste” est un peu plus complexe (peut-être parce que d’après Jelinek, que je n’apprécie guère plus mais qui est tout de même un peu plus subtile), puisque pour une fois les pauvres (huppert et girardot) sont cultivées et que c’est plutôt leur point de vue que l’on suit. Mais on a tout de même une femme forcée de faire une fellation, violée (mais c’est de sa faute c’est ce qu’elle voulait depuis le début), qui se mutile le sexe, et qui se plante un poignard dans le coeur en dernière image. Et il n’y a aucune tentative d’analyse sociologique qui mettrait en évidence des mécanismes de domination : le seul éclairage est celui de la psychologie de bazar et de la psychanalyse (c’est paske son popa est parti et que sa moman est invasive). Bref, si huppert souffre, c’est parce que sa psyché la pousse à souffrir, c’est parce qu’elle n’assume pas ses désirs sexuels, et l’homme qui la viole et l’ignore n’est que l’instrument qu’elle s’est choisi pour se faire du mal…
Du coup j'ai eu envie d'illustrer ses propos avec un blason, au hasard, celui de Jeanne III d'Albret, dernière reine de Navarre. J'ai pu en profiter pour comprendre ce qu'il y a dessus : chaînes rayonnant vers une émeraude = Navarre ; vaches à cornes bleues = vicomté du Béarn ; lion pourpre couronné debout = Léon (province espagnole de) ; château = Castille ; lions léopardés = comté de Bigorre ; bandes jaunes et rouges verticales = comté de Foix ; lys barré d'une bande blanche et rouge = comté d'Évreux ; rectangles fleurs de lys et rouges alternés = principauté d'Albret. Bof, le monde selon Haneke : il y a des gens bien (c’est-à-dire riches et de bonne famille et cultivés et raffinés et gentils et ouverts aux problèmes existentiels) qui vivent tranquillement leur vie de gens bien, parmi d’autres gens bien, dans des lieux de gens bien avec des distractions de gens bien et des rapports amicaux, amoureux ou familiaux de gens très bien.
Le malheur, c’est les autres : des gens pas bien (qui se révèlent être pauvres, pas cultivés, rustres, frustrés, et donc hargneux, violents) qui vont faire irruption dans le monde des gens bien, par jalousie, par envie mesquine, ou tout simplement parce qu’ils sont pauvres, et donc mal élevés, insensibles au bien et à la beauté et à la subtilité, et mauvais. Ces autres vont faire le mal, et tout casser dans le monde des gens bien, tuer détruire et faire ce que les pauvres font d’habitude.
Tout ceci me rappelle une conférence de Gadamer (un philosophe allemand de l’école de Heidegger, c’est-à-dire que c’est pas grave qu’il ait été antisémite et raciste) entendue dans les années 90 : 95 ans, tout rabougri, et on l’amène au podium et là, une métamorphose : une voix de 40 ans qui articule à merveille et laisse dérouler de si belles phrases, très cultivées et raffinées, avec un vocabulaire tellement subtil et précis, tout ça pour dire quoi : que la civilisation occidentale est en train de périr, que c’est la faute aux hordes de barbares qui sont à nos portes et nous décultivent et en plus vont probablement venir jusque dans nos bras égorger nos fils et nos compagnes. Et comme il a 95 ans, qu’il a vécu et prospéré sous le nazisme et en a entendu bien d’autres, que tout le monde le révère parce que c’est un si grand philosophe (le dernier encore vivant des vraiment grands), il ne prend même pas le détour d’un euphémisme et le dit plus ou moins très directement comme je l’ai écrit plus haut.
Ce discours pourrait convenir comme description du synopsis de funny games, ou du temps du loup, ou de code inconnu.
Seule “la pianiste” est un peu plus complexe (peut-être parce que d’après Jelinek, que je n’apprécie guère plus mais qui est tout de même un peu plus subtile), puisque pour une fois les pauvres (huppert et girardot) sont cultivées et que c’est plutôt leur point de vue que l’on suit. Mais on a tout de même une femme forcée de faire une fellation, violée (mais c’est de sa faute c’est ce qu’elle voulait depuis le début), qui se mutile le sexe, et qui se plante un poignard dans le coeur en dernière image. Et il n’y a aucune tentative d’analyse sociologique qui mettrait en évidence des mécanismes de domination : le seul éclairage est celui de la psychologie de bazar et de la psychanalyse (c’est paske son popa est parti et que sa moman est invasive). Bref, si huppert souffre, c’est parce que sa psyché la pousse à souffrir, c’est parce qu’elle n’assume pas ses désirs sexuels, et l’homme qui la viole et l’ignore n’est que l’instrument qu’elle s’est choisi pour se faire du mal…
Alors deux fois la palme à Haneke, sans compter tous les prix
d’interprétation, du scénario etc qu’il a raflés au cours des ans,
comment dire, c’est emblématique de cannes et cela illustre parfaitement
le problème du quota d’hommes obligatoires dans la culture : ce n’est
pas le plus intéressant, le plus innovateur que l’on récompense, mais
celui qui illustre le mieux l’opinion dominante par une technique
parfaitement maîtrisée, celui qui domine le plus l’art de la dorure sur
maroquin et sait avec perfection reproduire le blason hérité des
ancêtres (en l’occurrence celui des hommes de bonnes familles qui sont
aussi des gens bien, riches, cultivés, bien élevés, conservateurs et
aimables avec tout le mépris de classe et tout le sexisme que cela
suppose et qui se fait jour dans la réponse de frémaux, par exemple).
Je sais, les initiés disent autrement : d'argent, d'or, de gueule, d'azur, écartelé, etc....Mais moi non plus je ne fais pas partie de la "bonne" caste, celle que célèbre Haneke et le festival.
Excellent commentaire de lulu. Merci.
Et bien désormais j'aurai bonne conscience au moins sur un point: je ne me suis jamais intéressé au festival de Cannes. Et je crois bien que j'ai maintenant de bonnes raisons de continuer à ne pas le faire.
RépondreSupprimerOui, les dominants et les dominés... of course, la culture sert les premiers... Bourdieu contestait le fait qu'on fasse payer à tout le monde (par les impôts) ce qui était consommé par une minorité de nantis (la culture savante : opéra, théâtre, etc.). Les prix (de Cannes, Goncourt...) sont le reflet de cette société : y prétendre indique que, forcément, on en est. En être c'est faire partie de la coterie. Or, parmi les classes dominantes, les hommes sont encore plus dominants que dans les classes dominées. De quoi s'étonne-t-on ? qu'un hommme soit élu à l'Elysée ? que la majorité des ministres (ayant un réel pouvoir) soient des hommes ? que les pires crasses soient faites aux femmes (à gauche comme à droite) ? Mais... le monde n'a pas changé depuis belle lurette. Pourtant, il a quand même un peu changé depuis que je suis née. Alors, je m'accroche à ça. Pas au changement du PS, non ! car il s'agit d'un changement bien orchestré par des dominants bien intentionnés... (pour eux-mêmes) : les Enarques sont de retour, et les femmes n'ont qu'à bien obéir.
RépondreSupprimerJelineke, je crois qu'il est difficile de la réduire à ce qu'en dit Lulu. La pianiste, je l'ai lu (et non vu). Elle me rappelle Saramago, elle méritait d'avoir le Nobel : son écriture, son univers choquant, comme un coup de pied dans la fourmilière...
La domination est un sujet très complexe... il dépasse les classes, car il parle de l'humain.
A jfs47 : le problème c'est qu'aux infos, on a déjà droit aux sempiternels et pluri-quotidiens résultats de foot masculin, aux sempiternelles discussions politiques entre hommes, aux sempiternelles histoires d'hommes en tous genres, si l'on veut se détendre avec de la musique classique on entend que des musiques d'hommes, quand il y a une expo d'art, c'est toujours de l'art d'hommes, quand on va au thếâtre, on s'apercoit qu'on y joue une pièce d'homme, ou que l'on aille tout est fait, dit et montré par des hommes, on pose les yeux sur de l'architecture d'hommes, etc...et maintenant le cinéma...la coupe est juste pleine.
RépondreSupprimerA lucia mel : d'Haneke j'ai vu "Caché" et "Le ruban blanc". J'ai admiré le travail de mise en scène et des images. Mais je ne me suis pas posé la question de l'esprit de caste avant d'avoir lu le com' de lulu. Mais elle a raison
Je n'ai pas lu Jelinek ni vu la pianiste. J'ai essayé de le lire mais le livre m'est tombé des mains.
La domination dépasse les classes, certes, mais pas le festival de Cannes.
Je suis d'accord avec toi sur les Enarques. Et ceux parmi eux qui sortiraient de l'ordinaire ne seraient pas au gouvernement.
On se demande d'ailleurs ce qu'est devenue Ségolène Royal...
Haneke, dont j'ai vu deux ou trois films me paraît être un brin sadique avec les femmes (La pianiste) mais aussi avec les animaux : il y a dans Caché une scène de décapitage de poulet qui m'a parue réelle et non jouée, parfaitement choquante. D'autre part, le Figaro se plaint dans le dernier, Amour, d'une scène trop longue selon lui de capture d'un pigeon en temps réel avec une couverture ! ( http://www.lefigaro.fr/culture/2012/05/27/03004-20120527ARTFIG00242--amour-michael-haneke-jusqu-au-bout-de-la-vie.php ) De toutes façons, son cinéma ne parle que de névroses et de psychoses, à voir donc quand on est en forme parce que ça peut laisser des traces. Le cinéma au masculin est tout sauf joyeux et optimiste ces derniers temps : on dirait bien qu'ils ressassent leurs échecs boursiers, personnels, familiaux,etc... Ils est temps qu'ils laissent la place.
RépondreSupprimer@Euterpe, si nous n'étions pas si loin l'un de l'autre je vous montrerai chez moi ou autour de chez moi des contre-exemples certes bien trop minoritaires de que vous affirmez hélas avec raison.
RépondreSupprimerA Hypathie : ah oui...dans Caché j'ai du mettre les mains devant les yeux et je ne l'ai pas vu. Chaque fois qu'une scène promet d'être sanglante dans un film je ferme les yeux. Mais normalement il y a des lois qui défendent de martyriser les animaux pour le cinéma...Alors je suis assez surprise. Mais maintenant que tu l'écris, je me rappelle...Ouais, c'est dingue...dans le Ruban blanc c'est un handicapé mental qui est martyrisé et maintenant un pigeon. Il y aussi Benny's video qui commence par l'abattage d'un cochon qu'un garcon se repasse en boucle sous forme de vidéo en revenant au moment où il est vivant puis où il est mort puis de nouveau au moment où il est vivant...Haneke cherche à chaque fois à créer par une scène coup-de-poing-inattendu une sorte de symbolique.Comme si l'acte violent unique sur un être faible était le symbole de la violence subi par le psychisme lorsqu'il est livré aux mensonges et à l'absence d'empathie dans un huis-clos sans issu ou un truc tordu dans ce genre.
RépondreSupprimerAjfs47 : oui je vous crois. Il y a, au niveau local, parfois des oasis où on peut respirer un autre air. Mais au niveau national ou pire : international là c'est la chape de plomb qui se referme.
Mais oui, j'avais complètement oublié Benny's vidéo, excellent film par ailleurs, qui montre la montée dans la chaîne alimentaire de la violence : un animal (en boucle), ensuite il tue sa petite amie avec le même pistolet matador qu'il avait fauché ! Ce qui prouve que la violence aux animaux peut déboucher sur la violence aux humains. Le cinéma protège les animaux aux USA où une ONG veille à ce qu'ils soient bien traités sur les tournages : on la trouve dans les génériques des films US. En France et ailleurs, je n'ai jamais rien vu de tel. De toutes façons je regarde toujours les génériques jusqu'au bout et notamment pour Caché, j'ai bien scruté, tu penses, et.... rien vu du tout.
SupprimerBon j'ai fait des recherches sur le web allemand mais on ne nous dévoile rien. C'est Haneke, alors "pas touche", sans doute !
Supprimer@Euterpe, oui au niveau international c'est lourd de menaces. Mon père encore vivant me dit souvent que la situation présente lui rappelle 1937.
RépondreSupprimerPersonnellement je vais très peu au cinéma, j'ai fini par en être dégoûté à une période où l'horreur pour moi avait dépassé la fiction .
RépondreSupprimerJe ne suis pas "fleur bleue" mais je traque les films tendres où on se sent un peu plus "humains" ,un peu moins robots sanguinolants à la fin .
La violence envers tout ce qui vit ne sert qu'aux machos qui veulent nous faire croire qu'eux seuls peuvent nous protéger .
"Protection", "sécurité" , grands termes à la mode qui avantagent ceux qui veulent se faire passer pour les super zorros, les spécialistes des garanties de votre liberté mais qui ne sont en réalité que des pièges pour enfants gâtés qui ne font que perpétrer un monde de guerriers mâles qui rêvent d'asservir tout ce qui bouge.
@Euterpe, aux lectrices et lecteurs de ce blog, je me permets de vous adresser le lien suivant pour les deux raisons suivantes: l'horreur, la violence ne se limitent pas au cinéma elle est bien réelle et "pour de vrai" dans certains pays, Euterpe a fait un commentaire où elle écrit que ça devient lourd au niveau national, international, voilà du lourd sur le lien suivant:
RépondreSupprimerhttp://francois-d-alancon.blogs.la-croix.com/syrie-limpuissance-occidentale/2012/05/30/#comment-1367 J'attire votre attention plus particulièrement sur le commentaire d'Assoudarian. Merci de votre attention et d'accepter mon intrusion sur votre blog.
A coup de grisou : moi je ne vais pas tant que cela au cinéma mais il y a une petite salle dans mon quartier qui passe les films qui ont déjà été vus par tout le monde pour une somme dérisoire. C'est tentant les jours de pluie.
RépondreSupprimerJe ne regarde pas non plus de films violents ni d'horreur. Haneke c'est pas ce qu'on peut appeler un réalisateur de films violents, C'est un petit peu hitchcokien comme genre. Sauf que ca fait moins peur.
Mais sinon je préfère aussi les films tendres.
A jfs47 : Merci pour le lien.C'est hallucinant. On est en pleine guerre. Et Hollande va s'en mêler, en plus !
Statistiquement le milieu des "gens biens" connait autant de drame, de violence, de vols, de viols, de pédophilie, de femmes battues, d'alcooliques que le milieu de la plèbe. Mais on en parle pas, elle est beaucoup moins visible. Aux Etats-Unis où les statistiques sont plus "précises", les catholiques bon père de famille bonne situation sont surreprésentés dans la pédophilie loin des clichés.
RépondreSupprimerMais on est complètement lobotomisé par l'élite pour faire une corrélation entre "pauvre-c'est de leur faute- ce sont quasiment des animaux de toute façon sans aucune morale et culture". Même le paternalisme "c'est pas de leur faute à ses pauvres petits des cités" est incroyablement insultant (et souvent raciste) envers les 95% des autres salauds de pauvres qui bien que connaissant le chômage et les m² étroits sont d'honnêtes citoyens.
Une connaissance des beaux quartiers bien à droite "zont quà se débrouiller ces salauds de chômeurs" racontait qu'elle s'était fait prendre adolescente à voler des barrettes dans un magasin avec des copines pour le défi. Et elles en avaient été quitte pour un petit discours moralisateur et les parents ont payé les barrettes. Moi étant du mauvais côté de Paris, je ne m'en serais pas sorti aussi bien, j'aurais été un garçon encore moins bien et en plus "basané" je serais rentrée dans les statistiques délinquant mineur. Je n'aurais pas eu le droit à la phrase "erreur de jeunesse vous n'allez pas gâché son brillant avenir, de toute façon je connais le préfet". Et puis franchement c'est pas dans mon milieu qu'on a les moyens de consommer de la drogue, mais on fait jamais de descente dans les beaux quartiers.
A lyly : parfaitement d'accord. Plus on monte dans les hautes sphères sociales plus la violence est planquée sous le vernis.
RépondreSupprimerC'est quand même ce que dénonce (enfin moi je l'ai compris comme cela) le film "Le ruban blanc" d'Haneke. Les enfants du notable du village commettent des crimes en douce mais il ne faut pas le dire parce que ce sont les filles et les fils "de". Le père leur inflige lui-même des violences qui entraînent la violence, sous couvert de règles sociales à respecter.
Le médecin pousse son amie au suicide + abuse sexuellement de sa fille. Mais tout cela est caché.
Ce film ressemblait à mon avis à une critique sociale de base.
Mais il a été présenté comme cherchant à dénoncer un comportement d'avant-guerre ayant entraîné le nazisme. Personnellement je ne vois pas ce film comme ça. J'y vois des nantis impunis pour leurs crimes et qu'il est impossible de dénoncer parce qu'ils se protègent et perpétuent leur système avec beaucoup de raffinement.