A part ça j'ai forgé le terme ic-bobône sur les mots "icône" et "bobonne". Les icônes comme Marilyn Monroe étant moins célébré pour leur talent personnel que pour le talent qu'ont eu ceux qui l'ont fait travailler d'en faire un modèle du fantasme masculin qui fasse l'unanimité et du coup le plus copié.
Car que ce soit pour le théâtre, pour le cinéma ou pour toute forme d'expression artistique, les femmes sont là pour le décor, se faire malaxer les seins ou poser nue.
afp.com/Franck Fife
Au festival de Cannes cette année, pas une seule vivante mais une morte est donc à l'honneur. Non pas comme réalisatrice, vous rigolez ! Elle sert seulement à souffler la bougie. Même morte cette ic-bobône continue à travailler pour la gloire de ces messieurs qui n'en ont jamais assez pour eux-seuls.
Alors pas étonnant que l'on ne connaisse aucune grande créatrice dans aucune forme d'art que ce soit.
Regardez ces mâles comme ils trouvent norme-mâle d'être sur la photo avec leur ic-bobônne comme décor ! C'est beau le sexisme ! Ils n'ont même pas honte.
Un film à ne pas manquer, Icíar dirige magnifiquement cet ambitieux parallèle entre la guerre de l'eau et la spoliation des terres des indigènes!
RépondreSupprimer(PS; les mots à recopier sont de plus en plus durs à déchiffrer, ô secours Champollion)
A Colo : pour moi ce film aborde les thèmes les plus essentiels pour l'humanité qui puissent être en ce monde ! Incroyable qu'il n'ait pas la Palme d'Or ! Si Francis Ford Coppola l'avait tourné, il l'aurait certainement eu. Mais un film de femme...
RépondreSupprimer(Oui ces (soit-disant) chasseurs de robots et leurs hiéroglyphes sont vraiment rédhibitoires, je te l'accorde).
Un des plus beaux films que j'aie vu depuis longtemps. Il n'a pas fait le buzz. Uniquement de bouche à oreille et entre "initié(e)s.
RépondreSupprimerMerci de lui rendre hommage
A zoé lucider : les médias bourrés de machos n'allaient pas faire l'apologie d'un film de femelle ! Au moins il a eu le prix du public à la Berlinale. Mais il méritait l'Ours d'Or.
RépondreSupprimerIl fait magnifiquement cette jonction entre le XVIe et le XXIe siècle que je m'efforce de faire dans ce blog pour illustrer la continuité d'un certain comportement qui se voulait à la base progressiste tout en étant dans sa réalité essentiellement prédateur.
Cette continuité ou/et inéluctabilité que la pub et la culture du divertissement nous cachent sans cesse.