Hier j'étais auprès d'un feu de bois en plein air que nous avons pris l'habitude d'organiser, nous autres bêtes noires du camp du Bien. Le BIEN étant maintenant de suivre les desiderata de gouvernements corrompus mais assimilés à des saints à la faveur d'une pandémie totalement fortuite, cela va de soi et Honni soit qui mal y pense. Certain.e.s qui furent autrefois nos ami.e.s nous exècrent. Leur haine est dictée par la peur de mourir véhiculée par les médias.
Le lien entre semblables est rompu grâce à une ingénieurie sociale tellement au point que des gens autrefois censés n'y voient que du feu, justement.
Le phallus a contre-attaqué avec talent et menace plus que jamais la vie sur Terre, en particulier celles des femmes, grâce à des méthodes vertigineuses de perversion. Malheureusement les féministes contemporaines poursuivent sans sourciller leurs combats habituels avec leurs méthodes habituelles COMME SI DE RIEN N'ETAIT et malheur à celles qui voient des bitocrates gigantaux (mais non homologués) se cacher derrière les petits bitocrates bien connus et estampillés.
Tout en s'émerveillant de la danse changeante des flammes au gré du vent, nous, bêtes très très noires, donc, et telles le Cadichon de la fable de La Fontaine, responsables de tous les maux, y sommes allé.e.s de nos souvenirs d'enfance de feux de bois et c'est ainsi que j'ai appris qu'au Maroc, à la fin du ramadan, on fait de grands feux pour REBRÛLER L'ÂME DES SORCIÈRES. Des fois que l'âme des sorcières n'auraient pas vraiment brûlé et reviendrait en ce monde.
Cette info m'est venue d'un citoyen allemand d'origine marocaine qui s'est dépêché d'ajouter qu'en ce qui le concernait, il savait bien que les sorcières n'étaient que des herboristes et des guérisseuses mais qu'enfant, il n'avait pas été en mesure de se pencher sur la question.
Je me suis alors livrée à des recherches sur internet mais, mis-à-part que dans le monde musulman et autre, on trouve encore des femmes accusées de sorcellerie, je n'ai trouvé aucune signification à ces feux de fin de ramadan. Il faut dire que la moindre recherche mène tout le temps au co*o*a. Les recherches sur le mot "feu" mènent à l'incontournable "cou*re-feu" mais cela n'a rien à voir avec rien, bien sûr, même si il est déjà impossible de se dépêtrer de cette montée en épingle d'une unique particule devenue le Diable.
Rien que de très normal.
Comme la particule sphérique à petites pointes (d'après l'image d'Épinal qu'on nous en donne, vue qu'elle est invisible, en fait) est le Diable, Les filles de celles qu'on n'aurait "pas-réussi-à.brûler" comme se proclament féministes vont désormais tenir la torche pour mettre le feu à notre bûcher de supposé.e.s suppôt.e.s du Diable, quand le moment de l'extermination des mauvais.e.s citoyen.ne.s sera venu. Jamais auparavant je ne m'étais sentie si proche des victimes du troisième Reich. Se taire, se cacher, organiser des rencontres clandestines, la peur au ventre, voilà où nous en sommes. En particulier en Allemagne où je vis
C'est le truc hallucinant que j'ai découvert depuis l'apocalypse en cours : à la faveur d'une manipulation de masse, des personnes d'habitude en lutte contre le système peuvent se révéler d'épouvantables normopathes, pensant nécessaire à leur survie de collaborer activement à la destruction de leurs autrefois semblables.
"Le tortionnaire ne pourraient faire carrière s'il n'y avait des normopathes pour les justifier" tweetait, il n'y a pas longtemps, @alanloff.
"Les pires dommages proviennent de la majorité silencieuse qui, voulant juste survivre, obéit et collabore à tout". Sophie Scholl en 1929.
*Faut ségréguer pour mieux régner.
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