samedi 5 février 2022

Les sorcières étaient-elles le peuple indigène d'Occident exterminé à la Renaissance par les nouveaux tenants de la "modernité" ?

 Dans cette vidéo, la vie en harmonie avec la nature d'un paysan de Haute-Garonne, ses stages de vannerie sauvage, sa maison d'édition de livres sur l'herboristerie et la vannerie, son art de travailler le bois, sa permaculture et ce qu'il dit sur les abeilles libres, la cuisine à base de plantes sauvages, donnent envie de se joindre à lui et de devenir son élève jusqu'à la fin de ses jours. Il témoigne de la ferveur de transmettre ce qu'est une vie hors du fatras industriel et en harmonie avec l'environnement naturel. 

  Sans même tuer de limaces pour préserver ses salades, ce qui m'a remplie de joie, ayant vu l'ami d'un ami tuer, sous mes yeux agrandis d'horreur, ces pauvres animaux qui n'avaient que le tort d'exister et je ne dirai pas comment il s'y est pris mais plus jamais je n'ai voulu revoir cette personne de ma vie. 

Au cours de ce récit filmique que j'ai trouvé dans la timeline de Zoé (et son arbre délicieusement à palabres), un disciple devenu associé pose une très intéressante question. Il se demande où sont nos "Indiens", à savoir les peuples premiers d'Occident, chaque continent ayant conservé peu ou prou ses prédécesseureuses culturel.le.s qui cultivaient une intimité avec le territoire que l'on ne retrouve pas chez nous. En effet, en France, Italie, Espagne, Allemagne, Angleterre, Belgique, Suisse etc, pas la plus petite peuplade retirée dans Alpes, Appenins, volcans d'Auvergne ou Pyrénées ayant conservé des savoirs ancestraux à transmettre aux nostalgiques d'un monde sans high tech ni  nanotechnologies. Rien. Nada. Niente. Nothing.


  On se souvient qu'avant la grande extermination des XVe, XVIe et XVIIe siècle, herboristes et guérisseuses, issues de la période pré-chrétienne, étaient précisement ces femmes (sourcières ?) que l'on a jeté au feu comme de vulgaires détritus après les avoir torturées jusqu'à plus soif afin qu'elles n'aient pas la force de fanfaronner sur le bûcher.  Qu'elles ne lancent pas d'anathème ou prononcent des prophéties comme firent Jacques de Molay le 18 mars 1314 ("Pape Clément ! Roi Philippe ! Avant un an, je vous cite à paraître au tribunal de Dieu pour y recevoir votre juste chatîment ! Maudits ! Maudits ! Tous maudits jusqu'à la treizième génération de vos races !"), Giardano Bruno (euh non, on lui a cloué la langue sur un mors de bois pour le réduire au silence),  Jan Hus, Jeanne d'Arc le 30 mai 1431 (euh non, on lui a masqué le visage), peut-être Marguerite Porète ? Quelques sorciers subirent aussi ce sort mais comme chaque fois qu'une période sombre s'abat sur l'humanité et qu'elle requiert un courage hors du commun, les femmes se montrent plus nombreuses à tenir tête à la persécution. 

 Donc quand il s'agit d'imposer une nouvelle forme de société, on détruit jusqu'à la dernière, les âmes de la résistance et brise les autres par exemple en les obligeant pendant des années précédant l'extermination à se rabaisser en portant un masque qui les asphyxie, à supporter des pénétrations nasales à répétition de préférence en public (en Allemagne, les gens se font farfouiller les narines dans la rue devant une fenêtre ouverte où un cosmonaute à visière monte la garde l'écouvillon prêt à l'emploi), au nom de l'hygiène.

Je cite le passage de ce post sur les barbaries colonisatrices, la colonisation pouvant être pratiquée à l'intérieur d'un même pays : 

Il existe des fondamentaux, des règles à valeur universelle, en matière de droits humains. L'amour des parents pour leurs enfants, leur désir de voir leur famille heureuse, le refus de la douleur physique et de la souffrance psychique, le refus d'être humilié, tout cela concerne les hommes et les femmes de toute l'Humanité. Cela reste vrai même quand on a tout fait pour leur faire croire que nulle autre vie ne puisse exister, ou quand la liberté de s'exprimer est bâillonnée. Etre traité comme un bétail exploitable, c'est à dire déshumanisé, nul humain ne le veut vraiment à l'exception très rare de quelques cas marginaux, de malades ou de peuples trompés, pour un temps, par une habile propagande.

J'aurais personnellement souhaité voir les "sorcières" du nouveau millénaire, tenir tête aux nouveaux inquisiteurs à seringue. Mais les gens debout, ici et maintenant, ne sont pas des défenderesses des droits des femmes, seulement de simples femmes sans culture féministe, le plus souvent physiothérapeutes ou rebouteuses modernes, artistes, infirmières et, intéressant à souligner, un nombre non négligeable de musiciennes. Les hommes sont minoritaires. J'ai entendu l'un d'entre eux se plaindre de la lâcheté masculine qui ferait qu'il se retrouve à être le seul de son sexe dans nos réunions. Si c'est lui qui le dit... 

En réalité, certains regroupements en rassemblent un quart, d'autres un tiers et d'autres encore, surtout quand ce sont des manifestations publiques avec membres de partis politiques, la moitié. 




Ah... au fait : "mon corps, mon choix" n'a plus cours. Tout celles et ceux qui brandissaient ce slogan soutiennent maintenant l'industrie pharmaceutique qui l'a enterré. 

Comme disait Göring à Nüremberg : la seule chose dont un gouvernement a besoin pour transformer les gens en esclaves est la peur. Si vous pouvez trouver quelque chose pour les effrayer vous pouvez leur faire faire tout ce que vous voulez." 


Et j'ajouterais : vous pouvez faire tout ce que vous voulez de leurs slogans, de leurs combats, de leur culture. Vous pouvez faire ce que vous voulez d'absolument n'importe qui s'étant mis en état d'accepter de prendre la peur comme guide.


Mais tout paraît à la foule normal puisque :

« (...) le totalitarisme de la

Nouvelle normalité
— et toute forme de totalitarisme capitaliste mondial — ne peut pas s'afficher comme un totalitarisme en tant que tel, ni même comme un autoritarisme. Il ne peut pas faire état de sa nature politique. Pour exister, il ne faut pas qu'il existe.

Par-dessus tout, il doit gommer les traces de sa violence — la violence à laquelle en fin de compte toute politique se résume — et il doit nous apparaître comme une réponse essentiellement bienveillante face à une [soi-disant - NdT] légitime « crise sanitaire mondiale ». (Source)


                                               Oursins, Delphine Grandvaux

Conclusion: nous nous dirigeons à grands pas vers une nouvelle société plus technicisée qui, pour s'installer, va nécessiter une nouvelles éradication d'"indigènes" (l'humain 1.0). À moins que nous souhaitions l'empêcher, mais alors il va enfin falloir sortir de l'Ignorance et comprendre l'Histoire.

4 commentaires:

  1. Il n'y a plus de tribus anciennes mais il y en a de nouvelles qui s'organisent et passent sous les radars de la presse mainstream et tant mieux. L'humain 1.0 opposé à l'humain 2.0, c'est hallucinant. Il faut dire qu'il y a un paquet de psychopathes qui cumulent beaucoup de pouvoir entre leurs mains. J'espère seulement que cette génération de tarés, en dépit de tous les artifices qu'elle déploie pour se maintenir au pouvoir et en vie va mourir sans successeurs. Mais bien-sûr c'est juste un espoir qui permet de tenir face à l'horreur des perspectives actuelles. Souhaitons nous du courage!

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  2. En effet. Pendant que la majorité se laisse pousser sans résistance vers le transhumanisme, un monde parallèle se créé avec parfois le sentiment d'un retour aux premiers temps du monde où l'on était nu et démuni, où il fallait tout inventer. C'est une époque incroyable! Comme toi, j'espère voir ces psychopathes sans descendance et même ne jamais voir aboutir leurs projets déments. Oui, souhaitons-nous du courage pour supporter ce cauchemar éveillé, c'est tout ce qu'il nous reste!

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  3. Je vais aller dans le sens de vos commentaires car ici aussi pas mal de nouvelles tribus se sont mises en place, discrètement, loin du gouffre de la consommation, contamination, etc.

    Tu le sais je crois Euterpe, nous vivons à la campagne, cultivons et élevons et de fil en aiguille nous avons fait la connaissance d'autres, la quarantaine en général, qui sont dans la même démarche et avec qui nous échangeons produits, semences, outils, idées. Nous c'est surtout notre fille et son mari et nous deux, bien plus âgés mais convaincus:-))

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    1. Mon rêve ! Mais malheureusement, je suis toujours et encore en ville... Je lance le souhait dans les étoiles que cela change.

      Merci pour ton passage!

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