COMPTE-RENDU DE RENDU DE COMPTE
bite-en-moins bite-en-moins bite-en-moins bite-en-moins bite-en-moins
Nous n'ouvrons pas notre gueule ! Et si nous le faisons, rien n'en sort ! Si on la laisse ouverte, on nous la bourre : avec des bites petites bourgeoises, des baises forcées socialistes, des enfants socialistes, de l'amûûr, de la déréliction socialiste, de la grandiloquence, de l'excitation sexuelle mâle, du pathos intellectuel socialiste, du conseil pratique socialiste, des attouchements socialistes, de l'argument sexuel révolutionnaire, de l'orgasme pansocial, du BARATIN socialo-émancipatoire ! Si on en a marre, voilà ce qui se passe : du tapotement d'épaule, du paternalisme exacerbé ; puis nous sommes soudain prises au sérieux, alors nous voilà : formidables, étonnantes, on nous félicite, nous avons le droit de partager la table des habitués, on est des égales, alors on tape les textes, on distribue les tracts, peint les infos murales, lèche les timbres : nous sommes super ! Quand on a la gerbe : on est pénissenvieuses, frustrées, hystériques, coincées, asexuées, lesbiennes, frigides, mal-baisées, irrationnelles, pénissenvieuses, ennemies du désir, dures, viriles, compliquées, des garces, on "compense", on "surcompense", on est pénissenvieuses, pénissenvieuses, pénissenvieuses, pénissenvieuses. Les femmes sont a u t r e s !
LIBÉREZ SES ÉMINENCES SOCIALISTES DE LEUR BITE BOURGEOISE !
Tract du comité des bonnes femmes 1968
(Les noms numérotés de 1 à 6 = 6 sommités du SDS. Schauer Gäng Kunzelmann Krahl Rabehl Reiche
Schauer deviendra par la suite syndicaliste à IG Metall
Gäng spécialiste du Bouddhisme
Kunzelmann activiste d'extrême-gauche
Krahl décède 2 ans + tard
Rabehl est aujourd'hui militant d'extrême-droite
Reiche sexologue (lol)
Le Weiberrat aimerait la leur couper.
La liste se poursuit au verso avec d'autres membres masculins du SDS. Ex.: 15 Dutschke 16 Cohn-Bendit 17 Gaston Salvatore... ainsi que leurs principaux gourous masculins: 10 Habermas 19 Freud 22 Adorno 36 Mao 44 Marx 47 Lénine)
Sabine Zurmühl une témoine de l'époque qui cofonda par la suite le journal féministe Courage à propos des hommes du SDS : [ils] étaient vraiment épouvantables à entendre. Leur langage était codé. Et ce code on devait le maîtriser à fond sinon on n'était rien. Et les femmes du SDS n'étaient de toute manière rien".
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