vendredi 30 décembre 2011

Marianne von Martinez, compositrice d(e la fin d)u XVIIIe siècle



Purement instrumentale et plus proche de nous (Marianne von Martinez est décédée au début du XIXe siècle) voici pour clore cette série musicale (je réserve quelques compositions féminines pour une autre fois), cette jolie sonate au piano.

11 commentaires:

  1. Oh, c'est déjà fini...merci, merci! J'ai passé de longs moments à traduire un texte fastidieux en écoutant les différents morceaux, un délice.
    Belle fin d'année Euterpe.

    RépondreSupprimer
  2. Tant pis , si je me répète mais j'ignorais qu'il existait tant de femmes compositrices.
    Pourquoi ont-elles été mises sous le boisseau ?
    Il est vrai qu'on manque souvent d'encouragement, du coup, on perd confiance en soi.

    RépondreSupprimer
  3. Merci beaucoup pour ce florilège. J'avoue que je ne connaissais aucune de ces femmes. Il y a sans aucun doute des merveilles enfouies sous le mépris. Votre entreprise d'exhumation est utile et bonne pour le moral.

    RépondreSupprimer
  4. Super en travaillant sur un autre écran, cette sonate...

    RépondreSupprimer
  5. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

    RépondreSupprimer
  6. Merci pour cette sonate, Euterpe, et de nous faire connaître ces musiciennes, ces grandes femmes auxquelles tu rends hommage et justice.

    RépondreSupprimer
  7. vous composez tout autant et tout aussi bellement ; que votre anthologie et vos concerts de musiciennes inspirées se prolongent jusqu'au moins l'an 2013...

    RépondreSupprimer
  8. A Colo: moi aussi je vaque à mes occupations en écoutant ce que j'ai publié ! Promis, je le referais bientôt. Belle fin d'année à toi.

    Fa# : oui c'est injuste de nous laisser croire qu'aucune femme ne compose. Quand j'enseignais le dessin, j'avais des élèves qui croyaient qu'aucune femme ne peignaient. Ils/Elles ne connaissaient pas un seul nom de peintresse.

    A zoe lucider : cela me fait très plaisir d'encourager les autres femmes aussi. Je le fais d'abord pour mon besoin de connaître ces inconnues qui nous ont précédées, mais cela m'encourage encore un peu plus si je lis que je ne suis pas la seule à ressentir cela, même si je m'en doute bien !

    Hypathie : j'ai commencé par une sonate au clavecin, il m'a semblé boucler la boucle en terminant par une sonate au piano :) (j'adore le piano).

    Tania : n'est-ce pas ? Je me demande ce que cette sonate a de moins qu'une célèbre sonate masculine pour devoir absolument rester dans l'ombre !

    JEA : je peux bien aligner 366 noms (2012 est bisextile) de compositrices toutes époques et pays confondus mais le problème c'est d'avoir des enregistrements de leurs oeuvres !

    RépondreSupprimer
  9. Magnifique ! Comme Hypathie, je suis fane de piano. En toutes circonstances, il me fait du bien.
    Il y a de grandes interprètes aussi. Celles qui ont vécu avant les techniques d'enregistrement sont malheureusement vouée à un oubli définitif mais les autres doivent avoir leur place aussi. F.Lodéon sur France Inter les mentionne et les invite parfois: Brigitte Engerer, Martha Argerich (remarquée dès l'âge de 5 ans pour sa virtuosité), Hélène Grimaud, etc.

    Mais comment savoir combien, compositrices et/ou interprètes, n'ont pas franchi les multiples obstacles du sexisme ordinaire, empêchées par un compagnon orgueilleux comme il fut le cas pour Alma Malher, retoquées aux portes des conservatoires ou encore derrière un homme moins talentueux qu'elle, peut-être, mais homme tout simplement donc légitime et sur-évalué ?

    RépondreSupprimer
  10. A Héloise : j'ai encore beaucoup de ces magnifiques morceaux au piano en réserve ! Je conseille à tout le monde de se procurer des partitions féminines et de jouer le plus souvent possible des pièces féminines. Les partitions sont sur internet.
    Oui, les interprètes contemporaines sont invitées à la radio mais les anciennes compositrices francaises comme Cécile Chaminade (1857-1944)sont jouées à la radio allemande ! N'est-ce pas un comble ?
    Et en effet, si elles n'avaient pas été empêchées par le machisme, qu'auraient-elles produit encore ? Mais je mettrais quand même un bémol parce que la création prolifique masculine a impliqué l'esclavage de la femme occupée aux bas travaux à sa place. Donc la compositrice pour exploiter l'étendue de son génie, aurait-elle du aussi esclaver quelqu'un ? Cette question me pose problème.

    RépondreSupprimer
  11. Oui, je comprends mais il doit bien y avoir moyen de créer sans exploiter quiconque. Dans le sens où cela constitue un travail au même titre qu'un autre, les contigences domestiques doivent pouvoir s'organiser, non ?

    Bonne année Euterpe, que celle-ci t'apporte inspiration et exhumations inédites (plus tout le reste) !

    RépondreSupprimer