à la recherche des femmes perdues dans l'espace-temps et autres aventures...
lundi 20 décembre 2010
Bel et bon
13 commentaires:
Ah! C'est super cet extrait sonore!!
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Je ne m'y connais pas assez pour discourir sur la signification de cette chanson, mais j'en retiens c'est le "quesse-cy" qui pourrait être l'ancêtre de notre "kessé" lorsque nous ne comprenons pas bien une situation ou que l'on veut en souligner l'incongruité.
Merci à Idefix! (tu auras un gros tas d'os!)
;¬)"Il ya un chevalier qui m'aime, il dit que je suis sa nanette. Je ne la suis ni ne veux l'être. A marier ils sont honnêtes, et mariés ils font les maîtres. J'estime mieux rester fillette que d'épouser ces drôles de bêtes."
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Impossible de retrouver la référence de cette chanson populaire ailleurs que dans ma mémoire...- idefix21 décembre 2010 à 10:24
Dans mes souvenirs, le texte était satyrique... mais ces souvenirs d'ado remontent aux années 1970.
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Si Euterpe ne se limitait pas à une période bien précise, il y aurait à explorer l'utilisation du thème de la basse-cour dans la chanson à travers les âges. Voir Souchon plus près de nous (mais avec une autre signification).
Idefix
PS : Ayant déjà suffisamment à "ronger" en étant femme, épouse, mère et "jeune" chercheur, j'invite les gentils donateurs à... planter un arbre ! Un grand classique ce titre !
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On notera qu'à l'époque, un mari qui ne bât point sa femme et participe aux tâches ménagères est considéré comme de moindre farine, mais l'auteur du texte est un homme alors...
Je ferais encore de la pub pour un livre que j'adore : "Vivre en Ville au Moyen Age" de Jean-Pierre Leguay.
La question des rapports homme/femme y est abordée, de même que celle de la prostitution. (En fait, c'est un des meilleurs livres sur la période que j'ai lu depuis longtemps :faute de l'acheter : faites le au moins acheter par vôtre médiathèque! ).
Je n'ai aucune actions chez l'auteur : j'ai juste apprécié son travail ;)A Lucrecia Bloggia : eh oui ! Le québecquois a pas mal de point commun avec le francais du XVIe siècle. Je ne suis pas étonnée que tu y retrouves des expressions familières ! A part ca, ce morceau est très rock'n roll comme dirait un commentateur sur youtube !
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A cultive ton jardin : je l'ai trouvée ! C'est là : http://bmarcore.perso.neuf.fr/Tine//E459.html
Merci pour ce nouvel exemple de chanson anti-mariage. elle m'a donné une idée...
A Hypathie : je n'arrête plus d'avoir cet air en tête. Le compositeur devait vivre avec des poules de plumes et de bec lui-même ! La mélodie ressemble plus à de la conversation de vraies poules que de "commères", en effet.
A Colo : merci ! Joyeux Noël à toi aussi !
A Idefix : les animaux sont une source inépuisable d'inspiration et pour les gaulois.es que nous sommes (en allemand : "Galliern"). Les gallinacés plus que tout autre !
Cela demanderait d'y consacrer un blog entier, je crois bien.
A Wakajawaka : ce n'est pas tout à fait exact puisque le grand législateur misogyne Tiraqeau dans ses propositions de lois nouvelles sur le mariage, recommande expressément aux maris de ne point battre leur femme mais de les aimer et de leur manifester leur amour. Pour les tâches ménagères, c'est autre chose.
Merci pour la référence du livre. Je vais essayer de me le procurer.@ Euterpe: Merci, vraiment, pour la référence. J'avais oublié les deux couplets les plus trash (Ils jettent tout par la fenêtre, et quelquefois battent Nanette), et je n'ai jamais su la musique.
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J'en connais une autre: "Ah que les femmes sont bêtes, larirette larirette, d'obéir à leurs maris". Les chansons frondeuses et impertinentes ne sont pas rares.
Il y a aussi l'histoire du Sire de Framboisy, meurtre d'un jaloux, et sa morale "A jeune femme, il faut jeune mari". Autre histoire de jaloux, berné celui-là, "Qu'allais tu faire à la fontaine, corbleu, Marion?"
Et plus triste, les invités de la noce qui souhaitent un heureux mariage à la belle, et l'avertissent que désormais elle devra garder la maison quand les autres iront au bal.A cultive ton jardin : han ! comment tu fais pour connaître toutes ces chansons intéressantes ? Moi qui possèdent un énorme dictionnaire de la chanson francaise, je ne les ai jamais vus ! Il faudra que je le relise attentivement pour voir si elles sont tout de même dedans car j'adore !
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A Emelire : c'est fou, hein, comme rien ne change vraiment !
Il est bel et bon, commère, mon mari.
Il estoit deux femmes toutes d'ung pays.
Disanst l'une à l'aultre - "Avez bon mary?"
Il ne me courrousse, ne me bat aussy.
Il faict le mesnaige,
Il donne aux poulailles,
Et je prens mes plaisirs.
Commère, c'est pour rire
Quand les poulailles crient:
Petite coquette (co co co co dae)e, qu'esse-cy?
(Il est bel est bon, bon, bon, commère, mon mari
Il était deux femmes toutes d'un pays,
Disant l'une à l'autre avez bon mari?
Il ne me courrouce ne me bat aussi.
Il fait le ménage, il donne aux poulailles,
Et je prends mes plaisirs.
Commère c'est pour rire
Quand les poulailles crient:
Petite coquette, co, co, co, codette, qu'est ceci?).