lundi 13 juin 2022

Les femmes se caractérisent par leur pouvoir gestatif qui leur est donné gratuitement à la naissance

 ... à la différence d'hommes qui l'acquériraient ou l'auraient acquis au moyen de la chirurgie, est-on désormais obligé(e) de préciser.

Ou avant que des modifications de l'ADN procure ce pouvoir sans chirurgie. Pendant ce temps, avec la nouvelle politique de l'injection forcée, les femmes "naturelles" doivent choisir entre leur utérus et leur emploi. Bien sûr, une femme peut aussi faire abstraction de sa capacité gestationnelle. C'est une option bien que, jusqu'à présent, les femmes subissaient l'injonction à la procréation aussi brutale que celle à y renoncer. Comme on peut le voir, jamais on ne nous laisse disposer de notre corps. 

On croyait que le continent "femmes" étaient achevé d'être colonisé et bien non. Colonisé veut dire exproprié. Et ce qui était à présent la propriété exclusive des femmes : sa matrice, sera désormais partagée avec les hommes, ce qui, d'ailleurs, effacera leur masculinité, Masculinité qui a perdu depuis longtemps ses qualités protectrices, avec l'exploitation systématique de la planète à des fins de suprématie. La majorité mâle de notre espèce ne se comporte pas en personne qui partagerait le sort commun à tous les êtres vivants, ni en ami respecteux de l'autre sexe, pas plus qu'en éducateur de ses enfants, juste en sAigneur toujours à saigner terre, animaux et gens.

Cela dit, bien des femmes trouvent ce comportement destructeur follement attirant et sont prêtes à se reproduire joyeusement avec les plus oppressifs envers tout ce qui respire dans ce monde, plantes comprises. Comme tout esclave aliéné, elles participent activement à leur propre esclavage ainsi que celui de leurs semblables. Mais, pour leur défense, je dirais que les alternatives n'ont jamais été bien nombreuses. Partout dans le monde, les femmes sont au mieux des citoyen(ne)s de seconde classe. 

D'un autre côté : pourquoi les hommes doivent-ils s'emparer de cette capacité gestationnelle exclusivement réservée par la biologie aux femelles alors qu'il apparaît évident que la disparition des femmes entraînent de facto la disparition des hommes ?

Sans doute parce que ceci n'est qu'une étape de la dépossession. On enlève, s'approprie puis délègue à la machine. La machine étant déjà depuis le commencement des inventions mécaniques, la "créature" des non-femmes. Leur bébé mort. Mais actif. Il fait du bruit et des trucs formidables, c'est donc, pour les non-femmes, une créature. Il suffit de les regarder bichonner leur voiture avec tendresse pour comprendre cette passion. 

Quant à créer des bébés de chair et de sang animée de vie, c'est une autre histoire. Mais même si la gestation masculine implique un bassin amovible et une élasticité cutanée que les hommes ne possèdent pas, ils trouveront une solution pour se l'accaparer et puis ils peuvent en doter la machine. En ce moment il semblent être devenus tout foufous, baver et ne plus se sentir d'avoir réussi à mêler biologie et machine. Sans parler de leur chère nanotechnologie. Cela leur donne de plus en plus l'impression de créer du vivant, bien que cela n'en soit jamais. Il s'agit toujours de transformation ou de fac-similé. Mais cette sorte d'individus se met profond dans le crâne qu'il est assez puissant et malin pour générer de la vie. Exemple : Yuval Noah Harari. C'est l'archétype de l'Homo deliriens persuadé que la paire de chromosomes XY a réussi à supplanter la mystérieuse force qui créée toute chose dans l'univers.

Bref, les homonidés sont devenus les êtres les plus dangereux du monde. Et les défenseuses des droits des femmes qui ne remarquent rien! Qui en sont encore à essayer de remuer les institutions! Comme si le pouvoir se situait uniquement à ce niveau de décor de cinéma. Elles ont, de surcroît, foi en la sainte pénétration forcée pour l'injection de la semence magique qui va donner des superpouvoirs défensifs à leur faible corps (debilitas corpus) contre l'ennemi qui n'est finalement pas la violence masculine mais l'aérobiote. J'en suis personnellement encore et chaque jour abasourdie.

Pendant ce temps-là, côté violence masculine, ça dépiaute le vivant à tout va. Pourquoi dépiauter le vivant pour en faire autre chose ? Et surtout : quoi ? Les créatueurs paient la REcherche pour aller plus loin dans leur association chair et métal. Car c'est du boulot. Et ils ne sont pas au monde pour s'y insérer humblement, ils veulent le dominer, point barre. Plus tard on ne lira pas sur leur tombe : a découpé du cerveau de singe pour le coupler à du foie de rat mixé avec du graphène et injecté dans les veines d'une femme enceinte mais : "le plus grand inventeur de son siècle".

Invention qui sert à quoi ? Ah oui au fait ? Quel alibi a trouvé le keuf à sa dégoûtante cuisine de bonhomme qui n'a aucune espèce de respect pour la vie des terriens nés par voie naturelle ? Ben, elle est utile pour le servir et asservir les autres. Être servi. Se la couler douce, Ne faire ni la popote (celle qui nourrit), ni la vaisselle, ni le ménage, ni les récoltes, ni le rangement, ni les conserves, ni construire sa maison et le reste qui sont des tâches pour lui humiliantes et subalternes. Trop animales et pas assez divines. Or obtenir de se faire servir représente UN TRAVAIL DE DINGUE. Obtenir que ces chères machines transformées en gens, et inversement, s'adonnent à ces humbles activités est mille fois plus harassant et aliénant que de faire sa part mais la haine qu'éprouve cette être à l'arrogance démesurée à l'idée de de dépendre de forces qui le dépassent est son moteur.

Si se faire servir n'est finalement pas terrible pour se la couler douce, c'est méga cool pour avoir l'impression d'être d'essence divine. Sans parler de vaincre la mort, celle qui ricane de voir le petit bipède se démener pour lui échapper. Il aura passer sa vie à essayer de ne jamais mourir au lieu de vivre en bon entendement avec sa tribu et aura répandu la misère partout pour atteindre un but égotiste non sans sentiment du devoir accompli de grand homme qui aura sa statue.

Terrifiant.

Bref. Grâce à tous les pauvres têtes lavées par les fabricants de psychose de masse, le naturel, le biologique, la santé et la convivialité sont devenus les ennemis du genre humain. Les victimes épousant l'idéologie de leurs agresseurs s'approchent du moment où elles auront horreur des mâles et des femelles naturelles et donc de la procréation non-artificielle, Elles vomiront la proximité maman/bébé et détesteront voir qui que ce soit avoir du plaisir à simplement laisser la nature faire le job. 

Derrière cette expropriation des femmes de leur féminité, un autre plan semble se dérouler : l'androgynie universelle. Et cela succéderait à une polarisation excessive des genres qui sévir depuis des siècles. On passera donc d'un genrisme excessif à l'abolition totale des genres d'abord avec la chirurgie et ensuite avec la manipulation génétique. Que l'on ne s'y trompe pas : les deux sont des instruments de domination

Tous ces excès pourraient amener par réaction à un réensauvagement d'une partie de l'humanité. 

À voir...



Femme sauvage tenant un écu à la tête de lion (Martin Schöngauer, Colmar vers 1445 - Breisach,1491).


 Actuellement le primate prétendu "savant", en se considérant comme doté d'une puissance supranaturelle, atteint des sommets dans sa crise mégalomaniaque, celle qui s'est emparée de lui depuis des millénaires et qui présuppose une valorisation délirante de soi dont on a du mal à percevoir exactement l'origine. Il s'obstine dans la pire des illusions. Il croit dominer tout mais il est uniquement dans l'hypercontrôle. Plus il veut détenir le secret de la vie plus il répand la mort. Chaque siècle, nous subissons la frénésie de ces esprits médiocres convaincus de leur parfaite compréhension du monde et de le dominer entièrement que ce soit par la magie ou par leur petite cuisine technoscientiste, avant que cette illusion s'écroule et que ces grands penseurs super prévoyants se retrouvent dépassés par quelque catastrophe totalement inattendue. Ils feraient mieux d'observer, par exemple, les arbres qui ne vont pas bien du tout et sans lesquels nous allons tou(te)s disparaître très vite. Mais c'est, bien sûr, trop trivial pour nos candidats au titre de "Dieu" qui se gargarisent de leur grande "sagesse" autant que de leurs énormes pouvoirs :

« Malgré nos savoirs, malgré notre puissance, le monde de l’abondance, de confort, de la facilitation, ce monde des technologies qui est notre environnement, cette civilisation technoscientifique ne nous aident pas ‘nécessairement’ à être humain, car pour être humain, nous avons besoin de sagesse… Mais la sagesse de l’Homo sapiens devenue puissante face au réel ne peut être la même que la sagesse de l’Homo sapiens autrefois impuissant face au réel. Nous devons nous résigner non pas à notre impuissance, mais à notre puissance. » (Homo sapiens technologicus" , Michel Puech).


 "Au secours, je suis Superman !" est le dernier cri que poussera notre fantastique "Homo sapiens" en quête d'humanité, paraît-il, mais qui "en même temps" ne veut pas renoncer à devenir Dieu ce qui d'office le déshumanise. Déjà des arbres, brutalement terrassée par les maladies causées par l'incomparable sagacité de ce nain humain, s'abattent ici et là sur lui et le tue. 

   

4 commentaires:

  1. Bonjour.
    On m’a déjà demandé si je n’éprouvais pas l’envie d’être enceint. Vingt dieux non ! En ce moment, une campagne d’affichage montre un couple dont l’homme arbore un ventre de femme enceinte fier de sa plénitude. Je ne connais pas l’adresse du gynécologue qui a réalisé cette prouesse scientifique, mais c’est fortiche. Cela m’a rappelé le film culte de la décade 70 (« L'Événement le plus important depuis que l'homme a marché sur la Lune ») de Jacques Demy, avec Marcelo Mastroianni et Catherine Deneuve. A l’époque, nous sortions de mai 68 et la brise était légère. Les mecs commençaient à exprimer des sentiments confus sur l’identité et à manifester de la frustration parce que la nature (mais quelle salope, cette putain de nature !) les avait privé du pouvoir extraordinaire d’enfanter. J’en ai soupé des scènes d’une débilité profonde à l’heure du retour à la nature et des communautés ardéchoises ! Du cri primal à la psychologie de Prisunic !
    Enfin, je suis ce que je suis, ce que la nature a bien voulu me prêter comme enveloppe pour la courte durée d’une vie homme et basta ! Si j’étais autre chose qu’entité masculine, autrement dit, femme, j’agirais comme une femme, je serais mariée ou pas. J’aurais des enfants ou pas. Je serais… Quoi au juste ?... Qui sait ?... Je serais, peut-être, ce bouquet d’arômes spéculatives que la vie offre pour ne pas mourir d’ennui… Qui sait ?
    Hommes et femmes égaux ? Je n’aime pas ce terme, trop uniforme à mon goût. Complémentaire, oui, parce que différents et respectueux de cette différence. Ceux qui n’ont pas intégré cette donnée vivent (très) mal leur vie.
    La bonne journée à vous.

    RépondreSupprimer
  2. Oui, c'est hallucinant, cette soudaine envie d'être autre chose que soi ! Cela a sûrement à voir avec l'effacement de tout repère moral généré d'abord par la publicité qui s'adresse tout le temps aux bas instincts des gens et enseigne aux masses l'avidité, la jalousie et la frustration, leur fait croire que le bonheur se trouve en dehors d'eux et qu'ils ne peuvent être pleinement satisfait de la vie qu'en ressemblant aux images qu'on leur donne de ce qui serait le paradis sur terre. Je crois que ce film de Jacques Demy, je n'ai même pas voulu le voir tellement cela me semblait obscène de représenter un homme enceint ! Concernant l'égalité, il s'agit plutôt d'égalité des droits. Les hommes se sont permis d'interdire beaucoup de choses aux femmes pour les dominer. Des choses incroyables comme, par exemple, de peindre des paysages, d'écrire des pièces de théâtre, de porter un pantalon, de faire certains mouvements de gymnastique, de monter à cheval à califourchon, de voter, de jouer dans un orchestre, de servir la messe, de tenir un magasin, de se servir d'une arme, de conduire une voiture, de parler en public, etc... La revendication d'égalité des droits les plus élémentaires est légitime. Cela n'enlève rien aux différences fondamentales mais les individus ont chacun leur caractère et c'est ce qui n'est pas respecté. Avec le transgenrisme encore moins que jamais. Une femme n'a plus le droit d'être remuante sans qu'on veuille la faire devenir un homme, et un homme ne peut plus avoir envie de douceur sans qu'on veuille le pousser à prendre des hormones féminines pour changer de sexe.

    RépondreSupprimer
  3. Le droit ! Tellement évident que j’en ai oublié jusqu’à la phonétique ! Cela va faire bientôt quarante ans que je partage la vie avec une artiste-peintre. Bien que les choses aient évolué depuis l’époque de Frida Kahlo, Berthe Morisot et l’incontournable Camille Claudel, il restera cette tache ineffaçable dans la mémoire du monde. Tache qu’on ne pourra jamais laver quelles qu’en soient les manifestations de « réhabilitation », souvent orchestrées par ceux-là mêmes qui les ostracisent ! Nous devons et nous pouvons corriger ces injustices pour l’avenir. Et je dois dire que dans la confusion actuelle la chose ne sera pas aisée. Cela étant, je n’ai jamais compris le pourquoi de cette dévalorisation. Une grosse énigme de merde. J’ai souvent bossé avec des femmes et je n’ai jamais eu des soucis d’autorité. Que je sois aux commandes ou aux ordres ce qui prime c’est le travail bien fait. L’humain est vraiment un mystérieux animal !
    La bonne journée.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci pour ce commentaire qui nous rend justice. En effet, nous avons tou(te)s vraiment besoin d'une nouvelle société et peut-être sommes nous en train de la faire émerger en étant contraint(e)s de se détourner de celle-ci qui devient tellement monstrueuse que l'on ne peut même plus faire le moindre compromis avec elle. Quelque part c'est carrément une chance! :)

      Supprimer