“You have to make more noise than anybody else, you have to make
yourself more obtrusive than anybody else, you have to fill all the
papers more than anybody else. In fact, you have to be there all the
time and see that they do not snow you under, if you are really going
to get your reform realised."
Emmeline Pankhurst
Tu
dois faire plus de bruit que quiconque, tu dois être plus intrusive que
quiconque, tu dois remplir les journaux plus que quiconque. en fait, tu
dois être là tout le temps et faire en sorte qu'ils ne t'écrasent pas
si tu veux vraiment qu'une réforme se produise".
Tellement vrai et en même temps, de tels efforts titanesque pour ne pas se laisser enterrer vivantes sous l'indifférence, la négation et le mépris !
RépondreSupprimerOui, en effet ! Endosser le rôle éreintant de harpie ou vivre comme des esclaves, voilà notre alternative !
SupprimerMais mieux vaut vivre comme une harpie que comme leur bonniche.
Le malheur est qu'il y a beaucoup trop de femmes qui découvrent seulement sur le tard qu'elles ont perdu leur vie à servir leur mari (ou un homme) (ou plusieurs). Généralement à l'approche de la mort. Elles pleurent amèrement sur leur sort mais c'est trop tard.
Elles ont voulu être "bonnes" et elles ont été des bonnes.
Si toutes celles-là avaient eu moins peur de faire du bruit avec les autres au bon moment, elles n'auraient pas perdu leur vie et la nôtre.
Un slogan bien visible sur un sac, en 1914 déjà. Bonne semaine, Euterpe.
RépondreSupprimerComme quoi, nous ne sommes pas aussi originales que nous le croyons.
SupprimerA bientôt, Tania !
"Toujours sur le métier..."semble dire cette suffragette. C'est si juste encore de nos jours. Les femmes ont le droit de vote mais pas encore celui de décider. Les hommes ont tout phagocyté, tout parasité, tout verrouillé car ..ils ont la trouille que l'on s'aperçoive qu'ils sont loin d'être le "sexe fort" .
RépondreSupprimerLe problème c'est qu'il faut des porte-voix de plus en plus forts. Celui de Rosalie Jones ne porterait pas beaucoup aujourd'hui. :)
Rebonjour Euterpe, bien heureux de lire à nouveau votre blog après une absence de quelques semaines pour cause de maladie de ma moitié ( j'espère être la sienne aussi) ou de "mon" épouse comme vous voulez, même si je n'aime pas beaucoup ces termes, mais je compte sur vous pour m'en suggérer un "vrai" :)
Contente de vous relire, Gérard !
SupprimerJe crois que c'est "Cent fois sur le métier...", en fait. Mais pour nous, femmes, c'est "Un milliard de fois sur le métier..." au moins ! :(
Moitié, c'est très égalitaire, ça me convient, pas besoin d'un autre terme, je pense ;)
Épouse...ça va aussi, en fait. En tout cas, j'espère de tout coeur qu'elle se porte mieux maintenant. Donnez-lui le bonjour de ma part si vous voulez bien ! Elle a de la chance d'avoir un gentil époux !