jeudi 15 septembre 2011

Résultat du tag : - 48 Christyn est...

Margaret Roper

Une Femme du XVIème siècle.......




Depuis le très beau blog de Kenza
"Thé au Jasmin"

je me plonge dans la Renaissance,
le Siècle des Lumières....


Les femmes de ce siècle n'étaient pas des plus libres,
et des plus écoutées....
et s'il faut choisir , j'aurai, je pense préféré être Homme dans ce XVIème siècle !!!
(modifié par Euterpe en choisissant la femme la plus proche)
la fille de cette
grande figure de l'humanisme qui dit " que le Bonheur est possible sur terre ,"
contrairement à la morale religieuse
dominante de l' époque qui ne voit le Bonheur
de l'être humain QU' au "paradis" !
Le traductrice
Dans ce siècle, Les relations entre la France et l'Italie
nous apportent l'influence italienne dans l'architecture
de nos châteaux ; j'aurais aimé créer des villas, palazzos;

Raphaël prend un délicieux modèle pour " La dame à l'hermine"
et pourquoi n'aurais-je pas été cette belle italienne...?.



(remarque d'Euterpe : ce tableau est de Léonard de Vinci et exposé actuellement au Bode Museum de Berlin)

vivant dans un Palazzo où peintures et sculptures,
architecture, vêtements,
jardins, fontaines,
nourriture même
sont d'un grand raffinement



Fresque au plafond du Palazzo Vecchio à Florence.



Gourmandise et raffinement :

La reine Catherine de Médicis était gourmande, avec une prédilection pour les artichauts et les pâtisseries. Elle avait reçu en cadeau d’un de ses oncles des haricots du Nouveau Monde, qu’il avait réussi à faire pousser dans son potager, et du comte Frangipani, la recette de la crème aux amandes qui porte son nom. Elle arriva également avec les bons usages de la table et la vaisselle de son pays. Les cuisiniers du château s’empressèrent d’apprendre et d’assimiler les doctrines culinaires italiennes, et la noblesse de copier la délicate vaisselle en porcelaine, en cristal et en verre qui embellissait la table du roi, les bonnes manières et les règles d’hygiènes italiennes. Certains attribuent à Catherine de Médicis l'introduction de la fourchette en France. En effet, les Florentins s’en servaient déjà pour manger les sucreries et les fraises, selon la coutume turque. Mais à table, on utilisait une fourchette pour prendre les morceaux de viande et les légumes dans le plat et les mettre dans son assiette. Et on mangeait encore à proprement parler avec les doigts. De plus, celle qui allait devenir reine apporta une vraie nouveauté, la pâtisserie, car Venise ne se contentait pas d’être spécialiste de la fabrication du verre, c’était aussi le centre européen du raffinage du sucre. Ses sucreries et ses sculptures en sucre s’inspiraient d’ailleurs de ses fameuses œuvres en verre translucide.

Publié par Christyn copié/collé et modifié par Euterpe

Merci Christyn. J'espère que tu ne m'en voudra pas d'avoir remplacer le père par la fille. Voilà une femme qui a été plus libre que les autres. Elle devrait donc te plaire.
Merci pour l'apport de toutes les intéressantes précisions culinaires en sus du tag avec hommage à Catherine de Médicis qui a fait beaucoup pour ce raffinement que toute l'Europe nous envie ! Mais on le dit peu et on ne l'écrit pas du tout dans les livres d'histoire, alors il est bon de la rappeler !

2 commentaires:

  1. Bravo de rendre hommage au bon goût et à la gourmandise de Catherine de Médicis qui a importé la cuisine italienne en France et qui à fait que la France est devenue le pays de la cuisine. La "cuisine française" n'aurait pas existé sans Catherine. Quel chef français mâle (en majorité écrasante) le sait et le dit aujourd'hui ?

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  2. A Hypathie : en plus Catherine a fait manger les femmes avec les hommes à la même table, ce qui ne se faisait pas en France avant elle, et elle a fait porter des culottes aux femmes sous leurs jupes pour pouvoir monter à cheval plus commodément. Elle a donc un peu fait reculer le sexisme !
    D'autre part elle a noté les noms sur les portraits de Clouet pour que les générations futures sachent qui avait été peint à l'époque. Les Tudor qui ont négligé ce détail ne savent pas exactement l'identité des personnes représentées sur la plupart des portraits de cour de ce temps.

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