Diane de Poitiers et Louis de Vaudémont
J'ai été taguée par Syl et si j'ai bien tout suivi, le sujet est de savoir si je vivais à la Renaissance, quelle femme j'aurai voulu être (ce tag a été crée par Euterpe).
Mon choix a été spontané et rapide : Diane de Poitiers !
La première fois que j'ai entendu parler d'elle, j'avais quatre ans et demi (j'ai demandé à ma mère, pour vérification), alors que nous étions en vacances, mes parents et moi, dans la Loire et que nous avons visité Chenonceau, modeste château qu'Henri II lui avait offert.
Fille unique (comme moi), Diane de Poitiers a certes été mariée fort jeune à un homme de quarante ans son aîné Louis de Brézé mais elle a eu la chance de n'avoir que deux filles, Françoise et Louise, filles qui, de plus, ont échappé à la mortalité infantile très forte de cette époque. La reine de France Catherine de Médicis, aura dix enfants en douze ans...
Henri II et Diane de Poitiers : oui, je sais, ils avaient vingt ans de différence. Je suis d'accord avec vous, je ne m'imagine pas non plus avec un homme de vingt ans mon cadet mais, je ne pense pas que mon arrière-grand-mère s'imaginait, quand elle avait mon âge, qu'elle tomberait amoureuse à quarante ans, d'un jeune homme de vingt-deux ans, divorcerait et se remarierait avec lui.
Diane de Poitiers n'a jamais épousé Henri II (et pour cause) et Catherine de Médicis confisqua le château de Chenonceau après la mort du roi dans un tournois (1559) contre celui de Chaumont. Diane se retire alors à Anet où elle mourra en 1566.
Une autre femme de la Renaissance me plaît, mais son destin est plus austère : Louise de Lorraine-Vaudémont.
Louise de Lorraine-Vaudémont est une des plus discrète reine de France. Elle fut l'épouse d'Henri III. Ce roi aurait-il contracté un mariage d'amour ? Je ne saurai dire, en tout cas, Louise de Vaudémont était un parti modeste pour un roi. Henri III l'avait rencontré à la cours de Charles III de Lorraine, marié à Claude de France, sa soeur aînée. Il lui fallait une épouse pour assurer sa descendance, il l'a choisi, elle, fille aînée du comte de Vaudémont.
Ils n'eurent jamais d'enfants mais Henri III ne demanda jamais l'annulation du mariage. Il eut des maîtresses, certes, mais n'imposa jamais à la reine une favorite officielle. Après l'assassinat du roi en 1589, Louise se retira au château de Chenonceau. Elle ne quitta quasiment pas sa chambre, qu'elle fit entièrement repeindre en noir. Une unique fenêtre l'éclaire, et offre une vue imprenable sur le toit (je le sais, je l'ai visité). Elle y vécut onze ans et mourut au château de Moulins en 1601.
Publié par Sharon copié collé par Euterpe
Moi aussi comme toi j'ai été marquée très jeune par certaines informations sur la Renaissance. Avec près de deux ans d'avance sur les autres élèves de ma classe j'ai du suivre le cours d'Histoire qui en traitait, et cette période m'a alors d'autant frappé que j'étais si jeune.
Et en lisant ce billet, cela me rappelle que je n'ai toujours pas visité Chenonceau !
Merci beaucoup pour ta participation !
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