Françoise du blog "Autour du puits" en bonne "pas féministe pour deux sous" qui se respecte, comme elle se décrit elle-même n'a pas joué exactement le jeu et s'est attribuée un homme de la Renaissance. Dans ce cas-là, il y a une petite clause dans le tag, que j'ai déjà mentionné ailleurs : je prends le personnage féminin le plus proche du personnage masculin en question et l'attribue au joueur/à la joueuse.
La raison en est qu'en bonne féministe, moi par contre, je cherche ici à exhumer les femmes des oubliettes de l'histoire et non a célébré des hommes déjà célébrés des milliards de fois.
Le personnage féminin le plus proche de l'homme en question que j'ai choisi est donc sa mère.
Else Wirich née à Eltville sur le Rhin dans l'actuel land de Hesse fut l'épouse en seconde noce de Friele Gensfleisch zu Laden puis zu Gutenberg. Elle était la fille d'un riche épicier mais sans origine noble à la différence de son mari qui appartenait à la petite noblesse allemande du XVe siècle. L'argent dut compenser l'absence de titre.
Née vers 1376/80 et mariée en 1386, elle donna naissance à trois enfants : Friele (du nom du père), Else (du nom de la mère) et Johannes.
Ce dernier devint extrêmement célèbre et l'est resté. Personne n'a jamais entendu parler d'elle. Elle se battit pourtant auprès de la municipalité de Mayence pour obtenir une retraite pour ce fils benjamin issu du second mariage de son mari (deux graves inconvénients : benjamin et d'un second lit) avant de mourir en 1430. Lui-même mourut en 1468 non sans avoir hérité de la maison de sa mère à Eltville appelé aujourd'hui "ville de Gutenberg".
Ill. du blog de Françoise : Caractères en plomb dans une matrice !
Merci à Françoise pour sa participation. Mon commentaire : être féministe ce n'est pas une tare. Et puis comme le fait remarquer Benoîte Groult : on ne tue personne. Alors que (semper dixit Benoîte Groult) : on ne peut pas en dire autant des machos.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire