Diane de Poitiers
Quelle femme de la Renaissance êtes-vous ?...
Bibliothèque Nationale de France. Paris
...Taguée par Kenza.
J´ai choisi Diane de Poitiers.
Une femme qui m´a toujours intriguée, on sait si peu sur elle.
Originaire du Val de Loire, j ai souvent parcouru ses châteaux où elle vécut, Chenonceaux, Chaumont... cherché de la documentation sur le personnage... et bien souvent me posant des questions, serait-ce une rumeur, serait-ce vraiment elle ?...
Diane de Poitiers (1499-1566)
Fille unique de Jean de Poitiers, orpheline de mère à 6 ans, elle passa ses jeunes années auprès d'Anne de Beaujeu, fille préférée de Louis XI, austère femme de tête qui avait su tenir en respect la noblesse durant la Régence qu´elle assura pour son frère Charles VIII.
Diane de Poitiers, épousa en 1515, Louis de Brézé (1460-1531).
Elle devint Dame d'honneur de Claude de France (épouse de François Ier) puis de Louise de Savoie (mère de François Ier).
Henri II, (1519-1559), fils de François Ier, dès son plus jeune âge apporta une affection sans borne à Diane.
Cet amour platonique qui devint liaison lorsque Henri II atteint les 20 ans n'évita pas le mariage de ce dernier avec Catherine de Médicis en 1533.
Henri II devint roi de France en 1547, à la mort de son frère aîné.
Diane de Poitiers, fut une femme intelligente, passionnée, de haute noblesse, consciente de son prestige et de son influence.
Elle exerça une grande influence (il semblerait) sur Henri II qui l'aima sincèrement.
A la mort de Henri II en 1559 à la suite d'un tournoi, Catherine de Médicis assuma la régence avec l'aide du Duc de Guise.
Diane de Poitiers, humiliée, quittera la cour de France, restituera les bijoux de la couronne et se retirera dans le château d'Anet.
Catherine de Médicis s'emparera du château de Chenonceaux et lui donnera en échange le château de Chaumont.
Je propose à vous toutes qui me suivaient, de participer si vous le voulez bien.
Ecole de Fontainebleau.
Musée du Louvre
Emblème de Henri II accompagné de sa devise : Donec totum impleat orbem souvent représenté dans les demeures de Diane de Poitiers.
Tombeau de Diane de Poitiers, érigé sur les ordres de sa fille dans la chapelle ci-dessus.
Publié par Alba copié/collé par Euterpe
Merci infiniment pour votre participation depuis un blog au nom si évocateur ("ciel bleu de Castille") qui donne envie de partir immédiatement pour l'Espagne !
A ce propos, c'est en Espagne que débute l'idylle entre celui qui n'est même pas encore dauphin ni le successeur de François Ier et la belle Diane qui le consolera de la captivité infligée par Charles Quint (ce dernier a pris en otage les fils du roi de France : le dauphin François qui mourra par la suite assez mystérieusement et son petit frère Henri, futur Henri II).
Les trois croissants de Lune entrelacés (le croissant de Lune étant le symbole de Diane) orne à divers endroits la salle de bal du château de Fontainebleau. Merci de les avoir inclus en illustration de ce billet.
Oui, Diane fut une femme étonnante qui sut inspirer tant d'amour à un homme de vingt ans son cadet ! D'après ce que l'on sait, Catherine de Médicis ayant observé à la dérobée leurs "jeux amoureux", découvrit à cette vue que jamais elle ne serait à la hauteur d'une telle science de l'amour physique connue de la seule très sensuelle Diane !
En effet, les deux fils de François 1er furent gardés en otage jusqu´à ce que la rançon imposée par Charles Quint fut remboursée, ils furent emprisonnés dans le château de Pedraza (Castilla) dont je parle sur mon blog, Ciel bleu de Castille.
RépondreSupprimerOui Diane de Poitiers, à la cour de France connut Henri II, encore très jeune, avait beaucoup d´affection pour cet enfant, l´idylle se développera bien plus tard.
A Alba : c'est vrai l'idylle se développe plus tard mais le jeune Henri tombe dès ce moment-là amoureux de Diane car elle l'entoure d'affection et lui prend la peur de l'enfant prisonnier en terre étrangère qui ne sait quel sort on lui réserve. Charles Quint n'était pas un tendre et l'angoisse de mourir devait être omniprésente pendant la captivité chez les deux princes royaux, surtout chez Henri qui n'était pas d'une aussi grande force de caractère que son frère !
RépondreSupprimerIl faut que je lise ce billet sur le château de Pedraza alors ! ça m'intéresse !
Bonsoir Euterpe,
RépondreSupprimerTu trouveras sur cielbleudecastille dans libellés, les 10, 13, 14 mars 2010, un billet sur Pedraza.
Et bien tu vois je pensais en avoir parlé et je me rends compte que j´ ai oublié.
Sur mon autre blog : balades et rencontres gourmandes, je parle aussi de Pedraza et son château, archives: 8 septembre 2008.
Bien amicalement
Merci Alba, je prends note ! :)
RépondreSupprimerAu secours Euterpe, depuis tout un temps je n'arrive plus à te laisser de commentaire...à peine envoyé, tout s'efface, ouiiiiiiin.
RépondreSupprimerVoyons ce soir....
Ce billet est vraiment intéressant ,merci Alba et toi bien sûr!
A Colo : c'est fou ça ! Je suis vraiment désolée ! Je ne sais vraiment pas ce qui peut produire ce genre de panne.
RépondreSupprimerMerci mille fois pour avoir insisté, alors !