samedi 31 octobre 2015

Quand on ne laisse aux gens plus rien d'autre... Ulrike Meinhof


"Ich halte die Straße keineswegs für ein ganz besonders geeignetes Mittel, seine Meinung bekannt zu machen.
Wenn man aber …einem aber nichts anderes übrig bleibt,
wenn man nicht über die Millionenauflagen von Springer-Zeitung und Illustrierten verfügt,
wenn man dann, wenn man öffentlich diskutieren will, auf Raumverbote stößt und auf Versammlungsverbote,
dann bin ich da allerdings der Ansicht, dass es da außerordentlich demokratisch ist, wenn es Leute gibt, die trotz all dieser Verbote, die einzige Öffentlichkeit, die dann für sie bleibt, nämlich die der Straße, benutzen, und davon öffentlich Gebrauch machen."
"Je ne considère pas du tout la rue comme un moyen particulièrement approprié  pour exprimer son opinion.
Mais quand... quand on ne laisse aux gens plus rien d'autre, quand on ne dispose pas de millions de journaux et de magazines comme Springer, dans ce cas,
si l'on veut débattre ouvertement et qu'on se heurte à une interdiction d'accès à une salle ainsi qu'à l'interdiction de se rassembler, dans ce cas, je suis d'avis qu'il est extrêmement démocratique que des gens utilisent, malgré toutes ces interdictions, la seule possibilité qui leur reste, à savoir la rue et en fassent un usage public".
Ulrike Meinhof dans le magazine politique "konkret", 1967. Musique, 2004, du groupe allemand électroacoustique, fondé en 1979, "Der Plan" (Le plan), dans son nouvel album "La conspiration" dont la vidéo commence par cette image :




                                                                                                                                               

samedi 29 août 2015

Britta Neander, musicienne, peintre, illustratrice

Britta Neander (1956-2004), musicienne et percussionniste, fonda à Berlin-Ouest en 1979 le groupe punk féminin "Carambolage" (qui, en allemand, ne veut pas dire "accident de bagnoles" mais "billard").
En 1988, elle chante avec son amie, la musicienne et journaliste, Christiane Rösinger dans le groupe Lassie Singers et créé plus tard avec la même amie le groupe de rock Britta (en 1997) dont les 2e et 3e albums ont été enregistrés en France par Blackbox Studio.
Elle s'occupe en outre d'une ferme pour enfants (comme les enfants sortaient peu de Berlin-Ouest et n'avaient pour ainsi dire pas de contact avec la nature, la ville a aménagé à l'époque des fermes spéciales pour les enfants). Elle y pratique la peinture ainsi que la création de très belles lampes de verre. Elle peint également des tableaux grand format pour quelques uns des nombreux bistros de la ville. Elle a, de plus, illustré des livres pour enfants dont l'un a été projeté sous forme de dessin animé à la télé.
Britta Neander décède en 2004 des suites d'une opération du coeur.

dimanche 16 août 2015

Tôt ou tard, toute femme indépendante se fait traiter de sorcière

   En guise de petit interlude à la série des artistes allemandes des années 80 : mes aventures dans le Harz.

   J'ai passé quelques jours de vacances dans le Harz (qui n'a rien à voir avec les réformes dites Hartz), ce qui m'a donné envie de faire une note de blog sur cet intéressant endroit.
Le Harz est un massif hercynien (c'est-à-dire très très très ancien) assez étendu qui se situe dans le centre-nord de l'Allemagne (en même temps c'est seulement la petite tache à droite marquée HM de la Rhenohercynian Zone).


   Dès le 10e siècle, des mines d'argent y ont "fleuri" et pour satisfaire aux besoins en énergie (hydraulique) de cette activité extractrice très rentable (minerai d'argent vendu jusqu'au Proche-Orient), y ont été aménagées, autour du 16e siècle, des chaînes d'étangs séparées par des digues et entourées de fossés, le tout en terrasses plus ou moins régulières communiquant entre elles.


 
Le paysage produit par ces modifications humaines est aujourd'hui inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO et décrété réserve naturelle.
   Les plantes des marais, les oiseaux aquatiques, batraciens, etc... y abondent, cotoyant la végétation de moyenne montagne : épilobes, myrtilles, digitales et, bien entendu, épicéas. 
 



  Le Harz est une forêt d'origine préhistorique qui a certainement été le théâtre de cultes païens avant sa proto-industrialisation. Cet exploitation de l'argent coïncide, nullement par hasard, avec l'extension du christianisme, ce culte peu respectueux de la nature et plutôt fâcheusement (hyper)matérialiste. Après l'épuisement du minerai (au 19e siècle) et deux guerres mondiales, cette forêt hercynienne s'est vue soudain coupée en deux par le rideau de fer. Pendant quarante-cinq ans, le Brocken, qui en est le point culminant, a été interdit d'accès et confisqué par l'armée au moyen d'une affreuse station est-allemande de surveillance plantée en plein dessus. Celle-ci est aujourd'hui reconvertie en... hôtel. À côté, un émetteur de radio et de télévision également très moche est installé là depuis les années 30.

Pourquoi le Harz et en particulier le Brocken sont-ils si intéressants ?

D'accord il y a le fameux spectre du Brocken qui mérite d'être signalé, un phénomène qui, paraît-il, a été également observé par Goethe mais, surtout, ce sommet est le fameux lieu dit du rendez-vous des sorcières lors de la nuit de Walpurgis.

Il est inutile de dire que tous les villages au pied de ce mont sont ornés de sorcières, soient en relief sur les façades des maisons, soient en sculptures dans les jardins, en autocollants sur les voitures, survolant (attaché par un fil) les réceptions des hôtels ou campings, etc... Tout est à la sauce sorcière, exemple : les petits pains sorciers de la boulangerie, le chemin de randonnée "la montée des sorcières" avec sa silhouette de sorcière sur un balai, la mode, etc.


     
   On a nommé au 16e siècle sorcières des femmes probablement soucieuses de se retrouver en cachette pour échanger des savoirs devenues interdits ou confisqués par l'Église pour éradiquer toute forme d'opposition à son pouvoir. Des savoirs (et non des dogmes) liés, entre autres, aux plantes.
Aujourd'hui l'Église s'appelle Ultralibéralisme et les sorcières, amoureuses de la nature mais le principe est à peu près le même.
On peut aussi supposer que du point de vue non-chrétien des formations aussi anciennes que le Harz, si l'on se donne la peine de préserver leur authenticité, possèdent un pouvoir régénérant (?) indispensable à la vie que l'on ne saurait trouver ni dans le béton ni dans le bitume.
 
   Il est d'ailleurs intéressant de constater que ce massif provient de la même formation géologique que les Appalaches, le massif Central et le massif Armoricain, entre autres. Une faille traversant le Finistère se prolonge jusqu'à l'extrême sud du Harz. Or ces régions sont réputées pour leurs légendes de fées et de sorcières, en particulier, la Bretagne et le Harz.
Mais que trouve t-on au sommet du Brocken à part un entassement rocheux avec plaque indiquant l'altitude du mont ? Un mémorial à l'effigie du poète allemand Heinrich Heine. Faudrait pas rater l'occasion de parler mâle et il faut vraiment maintenir leur souvenir partout et tout le temps tandis qu'il est important d'oublier les femmes.

  Sinon l'écrivaine Ricarda Huch a écrit un joli texte sur le Harz que l'on trouve dans le livre de Florence Hervé sur les écrivaines et la montagne. Des extraits tirées d'oeuvres féminines, entre autres de George Sand, y sont rassemblées. Mais bien que l'autrice soit française le livre n'existe qu'en allemand. Ben oui, on n'y parle pas mâle alors ça vaut pas.

   D'ailleurs, il n'y a même pas de Wikipédia en français sur Florence Hervé, apparemment féministe, qui a aussi écrit sur Flora Tristan, Marie de Gournay, etc.. et est lauréate du prix des femmes Klara-Zetkin 2011.

   Sinon encore, mais qui donc l'eut cru ? le fléau du Harz est masculin.
Des abrutis n'ont rien trouvé de plus intelligent que de rendre l'étang le plus proche invivable aux mamans grèbes huppées à la recherche de nourriture pour leurs petits, ainsi qu'aux familles de foulques et à quelques paisibles poissons... avant que nous nous en mêlions, ma collègue aventurière et moi. L'occupation vacancière préférée de ces cerveaux plats consistant à faire du slalom assis sur une chaise au moyen d'une télécommande et d'un hors-bord miniature épouvantablement sonore, de temps en temps, l'un d'eux, un peu moins sac à patates que les autres, se déplace en kayak pour disposer des bouées-obstacles à contourner à distance par le télécommandeur affalé dont c'est le tour.
   Après que nous autres, vilaines païennes/sorcières, ayons réussi à faire décamper ce gang monosexué avec un peu l'aide (malheureusement) d'une autorité également masculine (ah lala, j'vous jure), un autre fléau est venu immédiatement combler ce que cette engeance considère, j'en suis sûre, comme du vide. Un pêcheur, ce grand sportif assis, lui aussi, avec ces nombreuses cannes à pêche électroniques qui bipent le moindre pet de poisson a aussitôt pris la place. Presque plus la moindre rive idyllique sans l'un de ces insupportables parasites guettant le moment de prouver sa capacité de prédation. Et ce ne sont même pas des retraités priés par bobonne de cultiver leur flemme au dehors, non, ce sont de très jeunes trou.ucs !
Une activité mascudestrutrice qui se pratique dès le plus jeune âge. Et, pour cela, ils n'ont pas besoin de bave de crapaud. D'ailleurs les mines d'argent du Harz ont également très pollué le lieu avant sa réhabilitation. On ferait donc mieux de jeter l'anathème sur les exploitateurs de minerais et les amateurs de vacarme à coup de joujoux électroniques stupides dont les pêcheurs ne sont qu'un élément parmi d'autres, plutôt que sur les prétendues sorcières. Sorcières dont on ne sait que dire sauf qu'elles se reconnaîtraient soit disant à leur nez crochu, leur bosse, leurs verrues et leur balai volant. Ces détails ne polluent pas et ne font pas de bruit pourtant !
L'activité des mâles à oeil éteint est réellement nuisible mais bien entendu motivée par ce besoin maladif et lamentable de déterminer une bonne fois pour toute qui a la plus grosse...
prise.
 
Et rares sont les sorcières (comme, entre autres : moi) pour les faire déguerpir. À l'heure qu'il est, ils sont encore en train de confisquer les plus jolies plages paludéennes et nous ont déjà oubliées. De plus, il y aurait une plante dans le coin qui éloignerait les sorcières, dit-on, mais, bizarrement, pas les couillosaures. Il s'agit de l'achillée sternutatoire (= qui fait éternuer). Ce qui prouve que la sorcière est une créature sensible, elle, au moins !


   Et, ça alors, tiens, tiens, tiens, cette fleur des marais serait aussi l'une de celles que l'on bénit  le jour de l'Assomption de Marie ! Dans ce lien, il y a la prière en latin qui va avec. Ici, le rite est mentionné au 5e paragraphe. Il y est dit que la tradition est plus répandue en Allemagne et en Belgique qu'en France (où l'on préfère bénir un objet fabriqué par le zôme (-> le bateau)).

Mais n'est-ce pas un peu un rituel de sorcière que de rendre un tel hommage aux plantes ? 

Cela dit, on rencontre également l'herbe aux sorcières dans le même coin où nuisent les tourmenteurs de poissons.  Elle porte encore le joli nom de Circée de Paris. Nous l'avons rencontrée à plusieurs reprises au cours de nos excursions car c'est encore une plante qui aime les zones humides. Les zones humides sont les lieux de prédilection des sorcières qui, comme on sait, aiment les serpents, les crapauds et les salamandres. Et si ce nom était une déformation de sourcières, découvreuses de sources ? Toujours est-il que le Harz leur est clairement dédié.






  À part ça, j'ai trouvé cette citation de l'écrivain gallois Ken Follett "Tôt ou tard, toute femme indépendante se fait traiter de sorcière"...  

 et c'est un homme qui le dit.


                                         (Emmanuelle Béart dans "Manon des Sources")



lundi 27 juillet 2015

Christina Kubisch, sound artist

Avant de présenter Christina Kubisch, j'ai envie de parler du film sur l'autrice-compositrice interprète de jazz Amy Winehouse. Il vient de sortir et que je viens de visionner. D'abord il s'appelle "Amy" ce qui ne nous change pas de ces femmes qui quand elles sont célèbres perdent automatiquement leur nom de famille - comme des putes ("toutes des", comme ils disent) - (quelques titres de films sur des femmes célèbres : Amy, Bessie, Séraphine, Artemisia, Frida, Elizabeth, Thérèse, etc... à comparer avec des titres de film de femmes pas célèbres : Aline, Joséphine, Nathalie, Geneviève, Hélène, etc... et le bouquet, bien sûr, étant les films à prénom féminin comme Christine qui ne parlent même pas d'une femme !). Ensuite, il n'y est à aucun moment question de son anorexie. On parle de sa boulimie mais on la voit à plusieurs reprises d'une maigreur qu'elle n'avait aucunement à envier à Peaches Geldof morte l'année dernière à l'âge de 25 ans. Si ces jeunes femmes n'avaient pas été aussi maigres, elles auraient mieux résister aux poisons qu'elles prenaient.
Le patriarcat, c'est aussi (sait aussi) réduire les femmes physiquement. Avant cette civilisation virilo-pathétique à supprimer absolument, les femmes avaient exactement la même carrure que les hommes (preuve : les squelettes de l'époque qu'il est impossible de sexuer par leurs dimensions, uniquement par les os amovibles des hanches chez les femmes), elles ont été réduites et ménopausées à force de carences étudiées par la mâlitude mégalosadique et de sédentarité forcée. Maitenant, SOUS NOS YEUX, EN TEMPS RÉEL, le patriarcat squelettifie les femmes. Car manque de bol, malgré tout ce qu'on leur fait subir, les femmes survivent aux hommes stressés par l'obligation de maintenir la domination ce qui les fait crever plus jeune. C'est dur comme job la torture ! Alors en affamant encore plus ces carnes trop coriaces, peut-être mourront-elles plus vite, se disent-ils et les collabos d'aussitôt collaborer. Le rêve masculiniste : des filles qui ne dépassent pas l'âge de trente ans. De la chair fraîche, quoi.
Amy Winehouse ne voulait pas être ultra célèbre. Elle voulait juste chanter du jazz. C'était une immense artiste Elle a été exécutée. 

 (Tiens je viens de me rendre compte que Sandrine l'a déjà écrit !)


Christina Kubisch, née à Brême en 1948, a d'abord fait des études aux Beaux-Arts de Stuttgart (67-68) puis à l'académie de musique de Hambourg ainsi qu'à l'académie de jazz de Graz en Autriche (69-72), encore à Zurich (72-76) et enfin (80-81) à Milan où elle a passé un diplôme dans le domaine de la musique électronique. À partir de là, elle a réalisé des installations sonores et des sculptures musicales qui ont été aussitôt exposées un peu partout.
Après avoir obtenu un prix important et de nombreuses bourses, elle est devenue professeuse honoraire à Berlin, puis à Saarbrück et à l'École Nationale des Beaux-Arts de Paris dans le cadre du DAAD.
Depuis 1997 elle enseigne à l'Académie des Arts de Berlin. Elle fait donc partie de la scène artistique berlinoise de l'Ouest des années 80 et y a exposé à cette période. L'une des ses productions :

jeudi 9 juillet 2015

Bettina Köster, reine du bruit

Bettina Köster, Queen of the Noise (reine du bruit) encore une artiste du Berlin-Ouest, punk et effervescent des années 80, à ne pas oublier.
Voici un morceau de sa composition, "grab me", à la sensualité rauque et délicieusement rugueuse bien dans le style de la ville emmurée :

samedi 4 juillet 2015

Claire Waldoff a t-elle inspiré Nina Hagen ?

Bon, je tente une entrée que je me promets de ne modifier en aucun cas pour ne pas courir le risque de la voir disparaître.
Donc à l'occasion de la radio des blogueurs saison IV organisée par l'épatant lolobobo (à ce propos, j'invite Nadezda et Urgonthe à participer) j'ai posté une vidéo de Nina Hagen que l'on peut revoir dans l'entrée précédente ou ici.
Je dis "revoir" parce que sa gestuelle est fort intéressante. Elle m'a fait terriblement pensé aux gesticulations de la célèbre cabarettiste berlinoise Claire Waldoff (1884-1957), qui, avec sa compagne Olga von Roeder (1886-1963) est une star du Berlin des années 20, danseuse, chanteuse, comédienne et également salonnière pour débats intellectuels lesbiens.

Les chansons de Claire Waldoff en jargon berlinois passent à la radio, son répertoire comprend plus de 300 morceaux et la vente de ses disques bat des records. Elle est drôle, caustique et sans complexe. Ses cibles préférées sont souvent masculines et ceux-ci semblent trouver cela mérité, ils en rigolent même les premiers, on dirait.  Mais avec l'arrivée des nazis, les ennuis commencent. En effet, le lesbianisme et les nazis ne sont pas compatibles, comme on sait. Waldoff va très vite être interdite comme aujourd'hui les Guignols de Canal + car on ne rigole pas avec une patriarchy qui se sent en danger.

ATTENTION, dans cette vidéo d'extraits de spectacles de cabaret des années 20, Claire Waldoff apparaît à 0.51. La danseuse comique du début est Valeska Gert !



  

jeudi 2 juillet 2015

(RE) indescriptiblement féminine

Ouf, réussi à recaser la vidéo après entrée ayant disparu (voir dans les commentaires de l'entrée précédente), sais pas encore si vais réussir à remettre un lien.
Et bien sûr je n'ai plus la traduction faite maison + inédite. Je publie quand même provisoirement pour la radio de l'été de lolobobo comme c'était mon intention.

Berlin-Ouest, années 80 : on "oublie" encore et toujours les femmes !

À l'heure où l'Allemagne (ré)écrit l'histoire du Berlin-Ouest des années 80 en oubliant la plus historique, la plus punk et la plus célèbre (Nina Hagen) (cf.: le dernier film d'Oskar Roehler ainsi que "B Movie" d'après le livre de Wolfgang Müller), c'est le moment de faire l'inventaire des filles de cette scène car on ne verra bientôt plus qu'un seul sexe, comme d'habitude.

Alors, parlons du groupe "Malaria!" (qui veut dire "mauvais air") fondé, entre autres, par Gudrun Gut, l'un(e) des pionni(è)r(e)s de la musique expérimentale, certes nettement moins rigolote que sa consoeur citée plus haut mais du coup collant autrement à l'esprit "No Future", caractériste de l'époque. Formé de cinq femmes sans le moindre élément masculin, ce groupe s'appelait à ses débuts Mania D. Un texte sur l'argent directement associé à des images de roues de tanks et un visage (celui de Gudrun Gut) sans arrêt haché par la lumière + un corps qui se meut désespérément entre les murs nus d'un abri anti-bombe, font de ce clip (que j'ai choisi) une oeuvre à l'esthétique lugubre parfaitement réussie !
Ma prochaine entrée concernera la guitariste et bassiste du groupe : Beate Bartel.
(OK, "B Movie" consacre plusieurs séquences à Gudrun Gut avec un morceau de "Malaria!" dans le propos mais, bien entendu, associé à une image de seins nus => Si tu veux être vuE, montre tes seins, c'est la morale patriarcale).

"GELD" (argent) par le groupe "MALARIA !" :