jeudi 1 septembre 2011

Résultat du tag : 35 - L'irrégulière est...

C'est la drôle de question que m'a posée Asphodèle répondant elle-même à un tag créé par Euterpe. La question est simple : parmi les personnages féminins du XVIème siècle, lequel vous correspond le mieux ? Quelle femme de la Renaissance êtes-vous ?

La réponse l'est moins (simple), et je me demande quand même un peu si je suis dans les clous avec celle que j'ai choisie, m'enfin bon. Evidemment, je serais :

giulietta

Bon, mettons que la pièce de Shakespeare datant du XVIème, c'est bon.

Vous ferai-je l'affront de vous expliquer pourquoi Juliette ? Je suppose que vous avez deviné : une amoureuse, une vraie, jusqu'à la mort, n'hésitant pas à se rebeller, à s'opposer à sa famille, à bafouer les conventions, tout ça pour celui qu'elle aime, telle est Juliette. Et voilà, c'est le personnage dont je me sens le plus proche, même si, dans la mesure du possible, j'aimerais éviter de finir comme elle...

Comme illustration, j'ai choisi le tableau de Waterhouse, parce que je voue un culte aux préraphaélites (il faudra que je vous en parle un jour, d'ailleurs) et que je le trouve magnifique, voilà...

Et je vais faire ma rebelle à mon tour : je ne taggue personne vu qu'il a pas mal tourné et que je ne sais pas du tout qui l'a eu et qui pas, donc si le thème vous plaît et qu'on ne vous l'a pas proposé, auto-tagguez vous !

Publié par L'irrégulière le 24.8.2011 copié/collé par Euterpe

Merci L'irrégulière pour ta participation ! Parmi les personnages plus ou moins fictifs de l'époque, Juliette incarne bien la problématique autour des mariages qui n'étaient pas considérés comme devant être forcément d'amour.

Entre temps les mariages d'amour sont la norme et c'est là que l'on se rend compte de la difficulté de les réaliser quand les conditions psychologiques de départ ne sont pas données. La liberté de choisir ne suffirait-elle donc pas ? Au temps où Mme Shakespeare écrivit cette pièce (on dirait bien que ce personnage a été créé par une femme car qui se serait intéressé à cette problématique vue du côté féminin sinon une femme ?), on ne le savait pas encore ne l'ayant pas encore expérimentée : cette "liberté" pleine et entière qui n'est plus limitée que par ses propres barrières intimes et privées y reste souvent accrochée pour notre malheur comme si une force invisible cette fois l'entravait ! La société qui persécute la jeune fille amoureuse semble devenue intérieure et non plus extérieure.

2 commentaires:

  1. Vraiment une idée de génie Euterpe, nous avons dû nous replonger, avec plaisir pour moi, dans cette sublime Renaissance et découvrir, découvrir... avec vous toutes...

    Merci.

    Alba

    RépondreSupprimer
  2. A Alba : tout le plaisir est pour moi et je ne m'en lasse pas. Les femmes des XVe/XVIe siècles (et d'autres siècles) comme on le découvre aussi avec ce jeu, méritent grandement cette mise en valeur ! Et puis nous avons vraiment en nous quelque chose d'elles qu'il est bon de (re)découvrir !:¬)

    RépondreSupprimer