Du coup, j'ai cherché où il était dit que Shakespeare aurait été une femme et j'ai trouvé.
"Shakespeare war eine Frau!", dass behauptet zumindest Robin Williams, ein Forscher aus der USA. Der Dichter-Titan soll in Wirklichkeit die sehr gebildete Gräfin von Oxford, Mary Pembroke, die von 1561 – 1621 lebte, gewesen sein, so Williams. Doch wie kommt er darauf?
Traduction : "Shakespeare était une femme". c'est du moins ce que prétend Robin Williams, un chercheur américain. Le géant de la poésie serait en réalité la très cultivée comtesse d'Oxford, Mary Pembroke, qui vécut de 1561 à 1621, affirme Williams. Comment en vient-il à cette conclusion ?"
En résumé de l'article dont on ne trouve pas d'équivalent en francais: les oeuvres de Shakespeare sont tous dédiées aux fils de la comtesse, les figures masculines et les conflits présentées dans ses pièces ressemblent étrangement à des figures et des conflits de la maison Pembroke et plus la vie de la comtesse Pembroke s'assombrit plus les pièces de Shakespeare deviennent sinistres.
Sans compter le texte d'Oscar Wildle dans "le portrait de HW" ( collection Folio-2€)où le modele de S apparait dans la poésie sous les traits d'un charmant jeune homme.. qui parle d'équilibre!
RépondreSupprimerA Simon Gaetan : je ne connais malheureusement pas "Le portrait de Mr. W.H.", mais ce doit être très intéressant !:)
RépondreSupprimerComment une telle imposture aurait pu se produire ? Shakespeare est l'auteur anglais le plus connu au monde. Est-ce que c'est cette comtesse qui aurait dissimulé son genre pour passer par-dessus les interdits ? Ou bien des hommes soucieux d'occulter tout talent féminin ?
RépondreSupprimerWikipedia penche plutôt pour Francis Bacon qui serait l'auteur des pièces de Shakespeare dont la vie fut très mystérieuse, naissance et mort incluses. J'en profite pour râler ici sur la dernière pub bagnolistique d'Alpha Roméo avec Uma Thurman en Giulietta (une bagnole donc) qui dit, textuel "Je m'appelle Giulietta et je suis faite de la même matière que les rêves" avec William S en signature ! Horrible confusion entre Roméo et Juliette, une bagnole, et... la Tempête où on trouve les vers :
RépondreSupprimer"We are such stuff
As dreams are made on; and our little life
Is rounded with a sleep". Si on les laisse faire ces gros philistins, ils vont nous boulotter même la culture. :((((
http://img.turbopige.com/0_pige/pdf/936482.pdf
A Héloise : dans un article de mai 2010 sur un site allemand, il est dit que plus de 1000 chercheurs sont en train d'examiner l'hypothèse de Williams qui semblent particulièrement bien étayée.
RépondreSupprimerSauf qu'il y avait antérieurement une autre hypothèse sur la véritable identité de Shakespeare, hypothèse tout aussi troublante paraît-il et là encore, il s'agirait d'une femme. D'une autre.
A Hypathie : oui mais Wikipédia n'est pas une référence. On peut à tout instant y écrire et y effacer ce que l'on veut et si je veux, je peux aller de ce pas y écrire mes propre récentes découvertes piochées sur des sites anglais et allemands. Mais je n'ai pas le temps.
Ce qui est plus intéressant c'est de voir que ce genre d'informations ne parviennent pas jusqu'en France.
Pour la pub de bagnole : les pubeux n'auront jamais aucun scrupule dans aucun domaine, c'est clair. :(
Régulièrement, on vois des journalistes, des (pseudo)-scientifiques tenter de faire des coups en balançant ce genre de "scoop".
RépondreSupprimerShakespeare, cependant, nous est assez méconnu pour que toutes les hypothèses soient ouvertes.
Mais il faut bien se garder de donner dans la sur-interprétation et parfois oser ce jeu du "raisonnement en creux". Les silences de ses contemporains peuvent être plus parlants que les quelques mots "ambigus" à son propos.
Des questions se posent alors.
Si Shakespeare était une femme, son secret était particulièrement bien gardé, que rien n'en ai filtré auprès de ses contemporains.
Nous avons en tout et pour tout un mot, un seul mot à connotation féminine dans le dossier à charge.
L'hypothèse de l'homosexualité de Shakespeare semble avoir plus de matière mais... c'est au silence de ceux qui savent et à l'ignorance des autres que nous nous retrouvons confrontés.
Ne pas pouvoir démontrer un fait ne permettant ni de l'affirmer, ni de l'infirmer, nous voici bien perdus devant toutes ces conjectures.
Homme ou femme, ses écrits restent parmi les plus beaux jamais créés par un être humain.
Pour ce qui est de la Joconde, je recommande de lire le dossier de Arrêt sur Image à ce sujet.
A Wakajawaka : je ne suis pas tout à fait d'accord car pour arriver à attribuer l'identité de Shakespeare a ces poétesses que je cite, on s'est tout de même appuyé sur ce que l'on possède signé de leur nom, n'estimant pas ces travaux inférieurs à l'oeuvre du grand inconnu ! L'explication par l'homosexualité est aussi plausible bien sûr mais elle peut tout autant camoufler une identité féminine. Les homosexuels ont bien compris que cela servait la cause homosexuelle et s'y accroche. Mais si les chercheurs qui planchent actuellement sur la question arrivent à prouver avec certitude qu'il s'agit bien d'un homosexuel ou d'une femme (puisqu'un hétérosexuel est exclu) cela changerait pas mal la perception que l'on a des femmes, s'il s'avère que c'en est une et cela n'est pas négligeable du tout dans une société où le talent féminin continue à être considérer comme inférieur par la majorité des gens.
RépondreSupprimerJe n'ai pas eu la chance de lire ces poétesses dans le texte. C'est vrai que les analyses syntagmatiques, etc. assistées par ordinateur sont capables de faire de véritables miracles -ce d'autant plus que le matériel écrit est abondant.
RépondreSupprimerJe suis curieux et impatient de découvrir les conclusions de ces recherches si elles aboutissent. Si ce monument de l'humanité qu'est Shakespeare se révélait être une femme, j'en connais bon nombre qui seront tourneboulés.
"Cela n'est pas négligeable du tout dans une société où le talent féminin continue à être considérer comme inférieur par la majorité des gens".
En effet... on est en train de s'écharper sur un autre blog à ce sujet.
Je m'y suis même fait traiter de misandre pour avoir osé citer Charlotte Whitton qui disait avec humour : “Quoi qu’une femme fasse, elle doit le faire deux fois mieux que l’homme afin qu’on en pense autant de bien. Heureusement, ce n’est pas difficile”.
(Et je la cite à nouveau par ici, car j'adore cette citation si juste, que la petite "pique" finale rends particulièrement savoureuse).
A Wakajawaka : comme quoi cela reste un sujet qui échauffe presqu'autant les esprits que si l'on était encore au XVie siècle ! Promouvoir les femmes pour certaines personnes qui cultivent la pensée binaire rendue célèbre par Bush junior (cf. "tous ceux qui ne sont pas avec moi sont contre moi") revient à poignarder les hommes dans le dos, natürlich !
RépondreSupprimerC'est sur quel blog ? Pas obligé de me le dire n'empêche que ma curiosité est chatouillée du coup ! :-)
En tout cas, bravo pour la citation !