mercredi 11 août 2010

Qui regardent-elles ?





Si les deux premiers portraits doivent rester pour toujours affublés des mentions "attributed" et "unknown painter", leurs modèles ont, sans le moindre doute, regardé la personne qui les a peintes. Comme Elisabeth Ire avec Levina Teerlinc.
Ce n'est pas le cas des autres reines britanniques avec leurs portraitistes avérés masculins pour la même période (entre 1500 et 1550). À suivre...

4 commentaires:

  1. Elizabeth, plus lointaine il est vrai, à quand même un peu l'air de regarder la ligne bleue des Vosges !

    RépondreSupprimer
  2. Que peut bien nous révéler le ce regard sur le peintre, parce qu'après tout, si elle nous regarde ou regarde le peintre, c'est le peintre qui se regarde lui-même...

    Hâte de lire la suite :D

    RépondreSupprimer
  3. A Hypathie : pour faire ce genre de réflexion, je te soupçonne fortement d'être (comme moi) née en Alsace !
    Me trompé-je ?;-)
    Mais tu as raison, j'aurais du publier un gros plan pour mieux voir son regard direct.

    A Paule : comme j'adore faire des portraits moi-même, et que j'en ai fait énormément dans ma vie, je dirais qu'en effet, le/la portraitiste se peint lui ou elle-même, c'est vrai, mais seulement fortuitement. Sa vraie recherche est de capturer l'âme/l'essence de l'autre à travers sa forme. Quand le modèle ne regarde pas le portraitiste dans les yeux, seule la forme subsiste ou presque. Aujourd'hui, on insiste sur le regard direct mais au XVIe siècle, il peut être considéré comme indécent et un manque de soumission, d'humilité (= péché). En grande partie pour des raisons religieuses, les sujets de portraits regardent ailleurs.
    D'après mes lectures sur la question, il semblerait que les modèles féminins ne regardaient en face, par "décence", que les portraitistes féminins. Patience, la suite arrive bientôt ! :-)

    RépondreSupprimer
  4. Eh non ! C'est une expression habituelle pour désigner l'horizon... Je suis née complètement à l'opposé.

    RépondreSupprimer