mardi 9 avril 2013

Les caricaturistesses sont difficiles à repêcher des oubliettes

Intriguée par le monde des caricaturistes femmes (caricaturistesses ?), j'ai fait une petite recherche sur google mais je ne crois pas que ce soit le bon endroit pour enquêter.


La seule chose que j'ai découverte est que l'architecte Edmond Guillaume (1826-1894) eut un fils (mentionné dans Wiki) et une fille (non mentionnée). Le fils est le caricaturiste  Albert Guillaume et sa soeur est citée quelquepart à côté de propos misogynes dans un ouvrage en PDF sur la caricature sous le nom de Mme Lamy. Elle était, semble t-il, aussi caricaturiste. Mais, bien sûr, impossible d'en savoir plus, ni même de trouver une caricature d'elle. Pourtant comme on peut le voir sur ce dessin du berlinois Heinrich Zille, il y avait des femmes dans les écoles d'art à cette époque. Mais comme c'est encore le cas aujourd'hui, on voyait ensuite peu d'artistes femmes dans les catalogues et encore moins dans les grandes expositions. Sans parler des musées. Et quant aux caricaturistesses, alors là, il est quasiment interdit de dire qu'il y a en eu avant notre ère.


8 commentaires:

  1. @Euterpe, cela n'a rien à voir avec votre blogon mais j'aimerais avoir votre avis sur le lien suivant:

    http://www.sudouest.fr/2013/04/10/prostitution-guerre-de-territoire-a-bordeaux-1019776-2780.php

    Il y a des choses qui ne me plaisent pas dans cet article mais je passe souvent dans le quartier mentionné dans cet article et c'est vrai que rien qu'en y passant je sens que c'est dur pour les jeunes femmes qui sont dehors toute l'année. Que peut-on faire? demander? Comment peut-on aider?

    Si vous ne souhaitez pas répondre sur votre blog voici une adresse mail: jfsadys@gmx.fr

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  2. Oui, je comprends. C'est très clairement un discours raciste, sexiste et pro-prostitutionnel : "si nous n'étions pas là leur couple exploserait" cela veut dire que LE MARI (pas la femme bien sûr) n'est pas servi convenablement par bobonne car le pacha a ses droits à la gaudriole que s'ils ne sont pas respectés, il devient méchant.
    Répugnant.
    Ces filles ont besoin qu'on les sorte de là, "étrangères" ou pas. Il faut pénaliser le client, il sera bien obliger de réviser ses exigences !
    En Suède et en Allemagne, des organismes s'occupent de réinsérer ces femmes, de les héberger pour certaines. Elles son jeunes, elles peuvent se recycler très vite.
    Ce que l'on peut faire c'est mettre sur pied un organisme de ce type. Ou si ce n'est pas possible, je crois que le Mouvement du Nid devrait aussi avoir un local à Bordeaux.
    Il y a aussi moyen d'aborder ses filles et leur donner une brochure sur le Mouvement du Nid.
    Si la municipalité tolère la prostitution et probablement l'encourage, ce n'est pas évident. Il y a une absence de volonté politique derrière tout cela et une grande complaisance.
    Ces femmes sont des épaves économiques comme beaucoup de femmes sauf qu'elles ont encore bien d'autres problèmes pour n'avoir pas trouver d'alternative à la prostitution.
    Sinon je n'ai pas d'autre conseil à vous donner que de militer, militer contre la prostitution. C'est un esclavage, c'est indigne de l'humanité, pire que cela : c'est un crime contre l'humanité.

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  3. Merci de votre réponse rapide. Maintenant je sais de manière précise pourquoi le ton de cet article ne me plaisait pas. Je vais me renseigner sur le Nid. Je ne milite plus trop mais je peux encore soutenir celles et ceux qui militent. Je vais donc chercher et trouver qui soutenir à Bordeaux qui milite contre la prostitution.

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    1. Je vous dis bravo si vous vous engagez dans cette voie et que cela puisse sauver au moins une seule de ces jeunes filles. Une personne sauvée et le monde est sauvé (la citation d'origine est autre mais le sens y est) !

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  4. Bonsoir Euterpe, tu en trouveras une trentaine sur ce lien. Il est en espagnol mais tu reconnaîtras les noms!!
    http://www.entretodas.net/2008/03/17/las-mujeres-creadoras-y-el-arte-de-la-caricatura/

    Belle soirée.

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    1. Merci beaucoup Colo, passionnant lien ! Mais je cherche des mortes, en fait. Tant qu'elles sont vivantes, tout va bien, c'est après qu'on les efface et que plus une seule n'apparaît nulle part.
      Il n'y a certainement pas eu qu'une Gesina ter Borch. Mais la caricature c'est de l'impertinence alors pas le genre de chose que l'on aime conserver de la part d'un sexe censé être né pour servir l'autre !

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    2. Des mortes, c'est vrai!
      Voyons si je t'en trouve aussi, hihihi!

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    3. Tu vas voir comme c'est difficile !

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