mardi 31 juillet 2018

Comment ils se prennent pour ce qu'ils ne sont pas. Des arbres.

Ils se sont autosacralisés.

Ils ont découvert qu'ils jouaient un rôle dans la procréation, ont décidé que c'était le rôle PRINCIPAL, que les femmes n'étaient qu'une boue où enterrer leur semence d'or.
Ils se sont vus comme des plantes qui s'élanceraient de la fange vers le ciel, qui croisseraient indéfiniment jusqu'à la mort, comme croît l'arbre ou la carpe dont on peut mesurer l'âge en multipliant le diamètre par le facteur de croissance, ils ont décidé d'imposer au monde ce fabuleux système de croissance que seule la mort peut arrêter.
Ils croient aussi qu'ils peuvent se multiplier à l'infini comme les arbres qui sont faits, eux, oui, car c'est LEUR planète, pour recouvrir la terre, afin que toutes les autres espèces qui n'habitent pas les océans vivent à l'abri de leurs branches et se nourrissent de leurs feuilles/fleurs/fruits. Ils veulent eux aussi se multiplier toujours, recouvrir la terre entière, prendre autant de place et même plus que les forêts. Remplacer les arbres-dieux qui les rendent jaloux à crever.
Ils croient vraiment qu'il leur est possible de remplacer les arbres dont ils ne sont pourtant comme tous les animaux qu'un parasite. Ils le croient au point de l'affirmer comme une vérité sérieuse et plausible. Ils montent sur leurs ergots pour le clamer hautement. La bite remplacera l'arbre, C'est inéluctable. Mais quelle invraisemblable folie peut leur faire supputer qu'ils ont un avenir hors des arbres ? Mais quelle invraisemblable folie s'est emparée de ces misérables êtres-là le jour où ils ont découvert que leur zizi avait une fonction autre que celle de leur permettre de pisser ?
Se sentaient-ils à ce point minables avant cette découverte qui parmi tous les mâles de la création ne préoccupe qu'eux ?Faut-il, parce qu'ils produisent des spermatozoïdes exactement comme une moule (mâle), que meurent le monde, arbres, femmes, enfants et toutes créatures vivantes dont, bien sûr, eux-mêmes ? Pourquoi ont-ils la rage de glorifier leurs organes reproducteurs ? Leur vie n'a t-elle donc aucun sens s'ils ne peuvent pas être les spécimens terrestres les plus importants de l'univers ?

Sur ces représentations ci-dessous l'expression de ces êtres lamentables est éminemment tragique. La honte de leur forfait leur tord les traits. Ils brandissent deux misérables bouts de bois entrecroisés pour opposer ce pseudo-symbole mort à un être ramifié, puissant, fait de fibres et de sève. Ils s'enveloppent dans des tenues de pseudo-druides pour faire croire qu'ils en sont de plus valeureux. Ils sont des impostures.


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