vendredi 26 juillet 2013

Habillées ou nues, le combat continue !

Femmes du mouvement Femen, Ottawa juillet 2013, manifestant pour que Nathalie Morin retenue en Arabie Saoudite contre son gré puisse rentrer chez elle.


Photograph of Mary Winsor, standing outside, holding a banner that reads: "To Ask Freedom for Women is Not a Crime. Suffrage Prisoners Should Not be Treated as Criminals."
Mary Winsor, of Haverford devant la prison d'Occoquan en Virginie, septembre 1917, manifestant pour la libération des suffragistes Alice Paul et Lucy Burns, entre autres, ou du moins pour un traitement humain des mêmes.

27 commentaires:

  1. 100 ans après, toujours à brandir les mêmes slogans avec fort peu de succès... Je poserai donc à nouveau cette question : peut-être devrions-nous changer de méthodes ?

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  2. Les suffragettes ont tout de même fini par obtenir gain de cause. Il n'y a pas énormément de méthodes pour faire pression sur le pouvoir en dehors des manifestations, des barricades, de la guerilla, du sabotage, voire des commandos suicide, et toutes les méthodes de résistance classiques que nous connaissons toutes et qui sont auss celles de la guerre, finalement.
    Si du moins on obtient rien avec des pétitions, des lettres et des discours.

    Les suffragettes n'ont pas hésité à utiliser la violence quitte à le payer et se sont sacrifiées pour les autres.

    Aujourd'hui les manifestations féministes ne sont même pas médiatisées mais si on faisait comme les suffragettes , si on ciblait les personnes qui refusent d'accéder aux revendications des femmes, les entartaient, les harcelaient, leur menaient la vie dure jusqu'à ce qu'ils cèdent, il se produirait peut-être quelque chose. Il faudrait se concentrer sur une revendication à la fois. Ou un groupe de féministes par revendication....
    Il y a tellement de combats, aujourd'hui, que l'on ne sait par quoi commencer. Moi, je suis d'avis qu'on se batte d'abord pour que la mâlitude cède la moitié du pouvoir aux féministes et pas qu'il y ait encore un triumVIRat (couillophore) (Hollande/Valls/Ayrault) en train de peser sur toutes les décisions.
    Et pas de carpettes femelles à la place, svp.


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  3. En effet, c'est désespérant. Quand on discute avec une femme d'environnement par exemple, et qu'on lui dit que les PIB masculins (système de comptage des richesses produites sur la planète) sont en partie responsables du fait, elle va tout de suite trouver et vous renvoyer le contre-exemple : il y a aussi des femmes avides et irresponsables ; les femmes sont pauvres partout sur la planète ? Elles vous renvoient Liliane Bettencourt, une exception ; quand on avance les chiffres de la population carcérale française (96 % d'hommes), pareil, elles vous renvoient un exemple prouvant que les femmes ne sont pas des saintes, comme si c'était le sujet ! La majorité des femmes collabore ou préfère rester dans l'ignorance, il faut le reconnaître. Nous sommes minoritaires, même si nous sommes agissantes. Personnellement, je trouve stérile le débat sur les méthodes : on a besoin de toutes les idées et de toutes les bonnes volontés. Plus il y a de féministes, activistes et lobbyistes, mieux c'est. Les querelles de chapelle, de méhodes et d'antériorité sont vaines et contreproductives, les mecs (toujours) au pouvoir se frottent les mains. Quitte bien sûr, à même jeter de l'huile sur le feu !

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    1. Les suffragettes étaient toutes des femmes particulièrement douées, trés diplômées, qui avaient beaucoup étudié et qui sortaient majoritairement de familles bancales ou marginales (les filles de quackers, par exemple).
      D'une part, elles savaient avec certitude que les hommes ne sont pas supérieurs, d'autre part, elles avaient très besoin de travailler et très envie de participer à la construction de la société puisque sachant en être capables. Comme elles n'en avaient pas le droit, il ne restait plus qu'à militer pour les droits des femmes.
      Le militantisme n'est pas vraiment un choix, en fait. C'est souvent la contrainte de la femme qui a un fort potentiel mais qui n'est pas parrainée.
      Par contre, beaucoup de femmes dont les capacités sont moyennes ne sont pas sûres de l'égalité réelle qu'il y a entre les hommes et les femmes. Elles ne l'avouent pas ouvertement mais elles pensent au fond que les hommes leur sont réellement supérieurs. Comme les esclaves noirs qui croyaient à la réelle supériorité des Blancs.
      Elles ont intériorisé toutes les calomnies sur les femmes. Elles ne leur font pas confiance, les croient retorses, hypocrites, jalouses, les prend pour de potentielles sorcières.
      Le cinéma, la télé et la culture patriarcale les aident fortement à se méfier des femmes et à croire les hommes les yeux fermés.

      Alors tout ce que tu peux dire en tant que femmes...tu passes juste pour une hystérique, et voilà. Je connais cela aussi.
      Maintenant, je parle aux femmes de leur vie personnelle. Gratte là où ca fait mal. Elles finissent par avouer des confrontations avec le machisme ambiant, reconnaissent n'avoir pas été respectée parce que femme etc. Après, si souffler sur la braise ne produit pas de flammes, tant pis, j'aurais essayé.
      Mais je préconise pour ma part de chatouiller les plaies personnelles sinon on n'y arrive pas. L'état du monde ne devient plus si grave pour elles s'il faut s'attaquer à leurs chers hommes. Surtout qu'elles ne distinguent pas machos et non machos. L'une m'a dit : "On les aime bien un peu macho, un peu fort, non ?". Elle ne comprend pas que le machisme est une mentalité pas une histoire de muscles ou de courage.
      Pour les querelles de clocher, c'est toujours la même histoire. Les théoriciennes croient dur comme fer qu'inconnues dans leur coin, elles vont interpeller les masses et les faire descendre dans la rue. Or, les seules féministes qui font des émules aujourd'hui sont les Femen, que cela leur plaise ou non. Elles feraient bien d'en chercher les raisons POSITIVES pas négatives (comme elles font) sinon elles luttent CONTRE le féminisme finalement ! Quelle perte de temps !

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    2. Le problème, c'est l'implication émotionnelle avec le dominant / oprresseur ! C'est donc douloureux de reconnaître être exploitée économiquement (minimum) dans le couple !
      Les féministes "Canal historique" des seventies ne se souviennent pas qu'elles aussi, elles se sont mises torse nu et ont brulé leurs soutifs ! Ou alors, elles préfèrent ne pas s'en souvenir ? Mais c'est quand même dingue.

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    3. Oui, elles m'affligent, moi aussi.

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    4. @ Euterpe et Hypathie : Les féministes ont gagné des avancées dans certains domaines, mais pour chaque progrès féministe il y a eu une régression au sein du système, et finalement on fait du surplace.
      Oui, la majorité des femmes collabore avec le viriarcat. Des femmes telles que vous en citez, je ne connais que ça, et elles m'exaspèrent aussi. Mais il faut tout d'abord comprendre que c'est très humiliant pour elles de reconnaître qu'elles sont rabaissées par le simple fait d'être nées femmes. C'est pourquoi elles se voilent à ce point la face. Autre chose : je me rends de plus en plus compte que la plupart des femmes se plaignent des injustices qu'elles ont subi au cours de leur vie en tant que femme, mais ne veulent pas, voire refusent d'établir le lien entre les obstacles auxquelles elles sont confrontées et le viriarcat. Elles ne comprennent pas que le viriarcat est la cause directe des injustices dont elles souffrent. Pour moi, une des erreurs du féminisme est de n'avoir pas insisté sur l'existence des rapports directs entre toutes les formes d'infériorisation des femmes dans la société, des plus infimes aux plus graves, et c'est pourquoi on entend souvent le propos "il y a des priorités/des combats plus importants" quand on évoque par exemple les injures machistes, la représentation des femmes dans la pub ou le cinéma, etc.
      Euterpe a mis le doigt sur le problème : quels que soient les changements qu'a connu la société depuis l'époque des suffragettes, la croyance en la supériorité masculine existe toujours aujourd'hui. Chez la plupart des femmes mais aussi chez les hommes, aussi médiocres soient-ils. Même s'il est exprimé de façon différente ou plus hypocrite. Partout, dans ce monde viriarcal, on cherche à démontrer aux femmes qu'elles sont inférieures : dans l'éducation, à l'école, dans le couple, la rue, les médias, les sciences, la culture...
      Je crois également, comme Hypathie, que c'est le lien émotionnel qu'ont les femmes avec les hommes qui est cause de l'échec du féminisme. Les femmes sont le seul groupe opprimé à avoir un investissement émotionnel qui les relie à leurs oppresseurs. D'autant plus que la naïveté des femmes est abyssale, elles ne perçoivent pas du tout la haine masculine à leur égard.
      Ce que je constate aujourd'hui : les hommes, à part quelques rares exceptions (et il y en a toujours eu), ne veulent absolument pas lâcher leurs privilèges masculins. Que chacun de leurs avantages soit le résultat d'une spoliation des droits des femmes, ça leur est égal. Ils ne sont nullement dérangés d'accéder d'office, de part leur naissance, aux meilleures positions au sein de la société et de laisser des femmes infiniment plus brillantes qu'eux sur le carreau. La plupart des hommes, au mieux méprisent les femmes et sont indifférents à leur souffrance, au pire les haïssent viscéralement et jouissent des tourments féminins.
      Ma remarque sur les méthodes ne portait donc pas sur le bien-fondé de telle ou telle méthode, mais sur la possibilité d'un changement. Je demande si les choses peuvent vraiment évoluer. J'en viens à penser que la séparation entre femmes et hommes est peut-être la seule solution. En attendant, le viriarcat continue à tuer tous les jours.

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    5. En gros, je suis d'accord avec ce commentaire, à ceci près qu'on ne peut quand même pas dire que le féminisme est un échec ! Les féministes, même si on fait partie de celles qui trouvent que cela ne va pas assez vite (et j'en suis), ont gagné des positions importantes et cela sans faire UN SEUL MORT ! Ce qui n'est jamais le cas des révolutions masculines. C'est peut être la raison de la lenteur des progrès, les femmes ne jouent pas du sabre ni de la terreur pour imposer leurs idées par la force. Il n'empêche que malgré les stop and go, les basklash (es), les mecs et leurs privilèges reculent, surtout en cette partie du monde. Les nouvelles technologies et les réseaux sociaux sont très importants pour la cause des femmes : ils nous sortent des ghettos, telles certaines sociétés bloquées par le viriarcat : des photos , des films, des prises de position par les plus intrépides et les plus équipées même en Afghanistan, font que les pires exactions des hommes peuvent désormais enflammer la toile, et les faire reculer. C'est lent, mais ce sont des progrès. Ceci dit, les mecs ne vont pas se laisser déposséder de leurs avantages comme cela : c'est vrai qu'ils nous méprisent et nous utilisent pour leur plus grand confort. C'est une réalité incontournable, même pour celles qui préfèrent s'aveugler malgré l'omniprésence de l'asservissement et de l'injustice qui nous sont imposés tous les jours dans toutes nos activités, professionnelle, intellectuelle, économique, artistique ou privée, intime et familiale.

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  4. Le syndrome de Stockholm existe bel et bien. Beaucoup de femmes, malheureusement, pour justifier leur impuissance face à leurs esclavagistes, préfèrent leur donner des circonstances atténuantes.
    C'est la même réaction chez beaucoup de femmes violées qui ne dénoncent pas leurs bourreaux car leur première réaction est de se sentir coupables de les avoir "aguichés".

    Les hommes ont non seulement asservi les femmes mais ils ont aussi inversé les rôles. Ils ont transformé les victimes en coupables et réciproquement.
    Lorsqu'un petit mâle est arrêté pour avoir agressé sexuellement une fille, non seulement son premier réflexe est de dénoncer la tenue ou le comportement de sa victime , mais en plus il se plaindra d'avoir été arrêté pour "ça", lui pauvre victime!

    Et si des hommes disent à ces Femen "allez-y, je vous soutiens", d'autres hommes leur diront qu'ils ne sont que des "voyeurs" malsains ou des "tarés" et des femmes essaieront de prouver que la défense du féminisme ce n'est pas ça, que c'est vulgaire ,etc...

    En effet c'est désespérant comme dit Hypathie , mais je pense que la tendance ne pourra s'inverser que lorsque suffisamment d'hommes auront pris conscience qu'on ne peut continuer ainsi . Comme dit la formule , j'ai l'impression que "ce n'est pas demain la veille"!

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    1. Je ne comprends pas ce que font ces liens à "impuissance" et à "fille" ?

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    2. Pouvez-vous développer ? Je n'ai pas compris votre question (à quoi faites-vous référence ?).

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    3. Lorsque je visionnais les commentaires, sur le mien, à "impuissance" il y avait un lien qui menait à un site bizarre , et sur "fille" un autre lien menant carrément à une annonce d'un site de rencontres ???? Bizarre , maintenant ils ont disparu ! Est-ce mon navigateur( google chrome)qui me joue des tours?

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    4. Cela ne m'étonne pas. Les matraqueurs pubs/propagandistes (c'est pareil) ne dorment jamais et s'imiscent partout.

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  5. Oui, le syndrome de Stockholm y est grandement pour quelque chose plus le lavage de cerveau à tous les niveaux.
    Si les violeurs accusent leur victime c'est qu'ils se sentent légitimés socialement de le faire.
    Il a suffit pendant des siècles de diffuser l'idée que certaines femmes cherchaient sciemment et en toute connaissance de cause à se faire violer. Comme si on disait que des gens provoquaient la torture ou demandaient qu'on les assassine ! Quel bonheur, c'est sûr !
    Quant aux hommes qui soutiennent les féministes peu importe leur bord (Femen et autres), il y en a toujours eu, peut-être beaucoup, peut-être énormément même. Le problème c'est qu'ils ont en face d'eux des pervers narcissiques qui n'ont peur d'aucune violence, d'aucune injustice, d'aucune infâmie. Or, il faut être pervers soi-même pour combattre un pervers.
    Et puis finalement ils subissent ni plus ni moins le même traitement que les féministes. Ils ont été autrefois brûlés comme sorciers aujourd'hui ils sont insultés voire tabassés (commme Viktor Sviatski : http://www.huffingtonpost.fr/2013/07/27/story_n_3664106.html?utm_hp_ref=france).
    Mais voyez, des hommes sont là, toujours ! C'est encourageant ! :)
    http://www.leparisien.fr/laparisienne/societe/malek-boutih-pose-torse-nu-pour-soutenir-une-femen-tunisienne-27-07-2013-3012403.php

    Néanm

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  6. En tout cas, je me réjouis de voir agir et réagir cette nouvelle génération de féministes. Amnesty International défend-il les Femen emprisonnées ?

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    1. La réponse est oui : http://www.amnesty.be/doc/s-informer/actualites-2/article/tunisie-il-faut-liberer-les-femen

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    2. Amnesty défend les FEMEN, et les Pussy Riot qui sont dans une prison en Sibérie ! J'ai signé à chaque fois. Et il faut défendre Amina, la Femen tunisienne, extrêmement courageuse et desormais soutenue par son entourage familial.
      http://www.liberte-algerie.com/contrechamp/amina-la-liberte-204149
      Pétition :
      http://www.avaaz.org/fr/petition/FREE_AMINA_LIBEREZ_AMINA/?wBToifb
      Flyers chez Lina Ben Mhenni :
      http://atunisiangirl.blogspot.fr/2013/07/freeamina.html
      Free Pussy Riot :
      http://takeaction.amnestyusa.org/c.6oJCLQPAJiJUG/b.8465995/k.6D0D/Pussy_Riot__Writeathon/siteapps/advocacy/ActionItem.aspx

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    3. Merci pour les liens, je viens juste de signer .

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    4. J'ai signé hier.

      Ici, pour celleux qui ont un compte facebook : répondre "oui" à ce sondage : http://debats.lci.tf1.fr/?did=1919&pid=4&cat=Monde#utm_source=tf1&utm_campaign=tf1-news&utm_medium=debate_simple

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    5. @ Tania : je suis vraiment contente que tu les approuves ! Elles vont au casse-pipe pour nos toutes !

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    6. Etes-vous au courant de cela?
      http://femen.org/fr/news/id/510#post-content
      http://www.franceinfo.fr/faits-divers/trois-femen-enlevees-a-kiev-1084427-2013-07-27
      http://www.lavoixdunord.fr/france-monde/poutine-en-visite-a-kiev-trois-femen-interpellees-ia0b0n1441046

      La répression anti-femen bat son plein ! Il est temps de les soutenir sérieusement .

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    7. Merci coup de grisou !
      Passons sur le "faits divers" (il faut le faire d'écrire cela alors qu'il s'agit d'un fait tout ce qu'il y a de politique !), les infos radio/télévisées n'en parlent pas, bien sûr.
      Il paraît qu'elles sont "arrêtées", donc emprisonnées.
      Oui, c'est vraiment le moment de les soutenir au lieu de ratiociner sur leur légitimité en tant que féministes (cela s'adresse à celleux qui n'aiment pas que l'on ne fasse pas comme eux (pour citer Brassens, dans la foulée).

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    8. Merci pour les signatures à Amnesty !
      J'arrive sur la discussion un peu tard. cela me permet de lire tous les comms.
      Nos petites victoires existent ( oui je positive ) mais nous avançons lentement, sans violence extrême et fatale, ce qui est tout à notre honneur. Séparer complètement les hommes et les femmes quelle drôle d'idée ! Apprenons à notre entourage féminin et à nos mômes ( surtout à nos mômes! ) la clairvoyance ! Ne pas confondre " émotionnel" et " sentiment " sera déjà un pas de franchi. J'ai bossé pendant trente ans dans un centre scolaire ( école-collège-lycée )et j'ai pendant tout ce temps encouragé les élèves à l'égalité féminine-masculine, sans hargne et sans haine. Ne pas haïr est une force (je suis bouddhiste enfin j'essaie de l'être du mieux possible ).
      Je commence à vieillir et je fais partie de celles qui ont balancé leur soutien-gorge à la poubelle ( nous ne nous sommes pas fait que des amies-is oui oui " ies-is " comme quoi avant de de combattre le machisme il fallait éduquer les nanas récalcitrantes !!! )
      Pour finir : je regarde et j'aime la photo de Mary Winsor, j'aime la douceur de son regard. Il s'en dégage une force et une détermination exceptionnelles.
      Ma solidarité aux Femen et aux Pussy Riot est entière.
      Amicalement.

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    9. Oui, il y a une grande sérénité et une grande évidence dans le regard de Mary Winsor. C'est très frappant. On est saisi.e.s au-delà du temps écoulé et je suis tout à fait d'accord avec toi quand tu dis : "ne pas haïr est une force".
      Non, moi non plus je ne pense pas que séparer les hommes et les femmes puissent faire avancer quoi que ce soit mais je trouve que des espaces non-mixtes pour les femmes sont une bonne chose et qu'il n'y en a pas assez. Et il n'y en a pas assez à cause du désir maladif de la majorité masculine à nous contrôler tout en s'autorisant des espaces de liberté entre hommes. Là aussi, il règne une grave inégalité.
      Sinon, oui moi aussi je suis d'accord pour dire avec Hypathie que les choses évoluent malheureusement à une vitesse hallucinante de lenteur si on considère que la planète est en grave danger de destruction totale à cause de leur délire grandiose. Trop de femmes en sont cependant complices. Même des féministes, ce qui est le comble.

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    10. Mais quand on lit cet article : http://www.feministes-radicales.org/2013/07/27/la-violence-psychologique-est-un-ciment-de-la-violence-masculine/ on comprend qu'il n'est guère facile de supporter la réalité et on comprend mieux que tant de femmes aient leurs limites.

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  7. super note ! super photos ! j'ai copié les liens donnés par Hypathie... quelles horreurs tout ça ! bon sang c'est quand les vacances ?! :o(

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    1. Merci Emelire ! :)
      Oui, pour les vacances, je me pose exactement la même question :((((((

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